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Le dernier homme de Margaret Atwood

27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 21:40

Cela fait plusieurs mois que je voulais lire ce roman qui a beaucoup couru sur le net.

 

Trois personnages racontent des évènements survenus dans le Dakota du Nord à des périodes différentes. Un quatrième viendra donner toutes les clefs au dernier chapitre.

 

Tout commence par le massacre au début du siècle dernier d'une famille de fermiers sauf le bébé, retrouvé vivant trois jours plus tard.

 

Evelina est la première qui raconte en 1966 la vie âpre des fermiers de la région qui, tous ensemble, essaient de chasser les nuées de colombes qui viennent détruire les premières pousses de leurs champs.

Elle aime écouter son grand-père (le moshung), un conteur qui, un jour, lui parlera du lynchage de trois indiens accusés de ce massacre, lynchage auquel lui-même a échappé de justesse.

 

Le deuxième est le juge Antone Bazil Coutts, petit-fils de l’un des participants au premier arpentage des terres du Dakota du Nord, amoureux de Géraldine, la tante d’Evelina. Il raconte le voyage de ce grand père, accompagné de deux éclaireurs indiens, les Peace, et d'un certain nombre d'aventuriers dont certains participeront au lynchage.

 

La troisième, Marn Wolde est tombée en amour avec Billy Peace, un des descendants des éclaireurs, responsable d'un enlèvement pour aider sa sœur, ancien soldat devenu prédicateur.

 

Je me suis faufilé dans la première partie comme dans un couette confortable. J’étais encore à l’aise avec les aventures hivernales et glacées du grand-père du juge. Et puis est survenue Marn, et j’ai failli décrocher de cette histoire qui s’égarait entre des violences sectaires et l’utilisation de serpents venimeux.

Mais, au même moment, l’écriture est devenue soudainement d’une poésie infinie comme peuvent en créer les amérindiens.

*Normalement pratiqués uniquement par les Cherokees et les Hopis, pas par les Ojibwés.

 

Alors, j’ai continué en me demandant quel était le but de l’auteure.

Connaitre l’auteur du massacre ? Je ne pense pas. D’ailleurs quand, finalement, on l’apprend, cela n’a plus aucune importance. On savait, déjà, que ce n’était pas ceux qui avaient été lynchés.

Si on exclut le premier et le dernier chapitre, l’auteur n'en parle presque jamais.

 

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustives de celles qui en ont parlé dans laquelle n'apparaissent ni celles qui ont abandonné la lecture ni celles qui ne bloguent plus*.

*(Tiens, Fashion !)

Aifelle, Alex, Chaplum, Delphine, Gambadou, Grominou, Kali, Keisha, Khatel, Praline, Sylire, Sylvie.*

* cliquez sur leurs noms pour avoir leurs billets.

 

PS: J'aime beaucoup la couverture.

 

La malédiction des Colombes de Louise Erdrich, Le Livre de Poche, 2012, 470 pages, Roman social

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Une surprenante tendance à des maladies psychiatriques.

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commentaires

A
Une déception pour moi, comme tu as pu le lire.
Répondre
L
J'ai vu et une quasi pour moi qui pourtant aime beaucoup les histoires amérindiennes et leur poésie.<br /> Le Papou