Grand prix du roman de l’Académie Française 2012
Prix Goncourt des lycéens 2012
J’ai perdu la première ébauche de ce texte.
Malheureusement, les idées, que je ne note pas* immédiatement, se perdent souvent dans les brumes neuroniques de mon cerveau. J’ai toujours l'agaçante impression que les suivantes sont moins élaborées, moins claires et surtout moins belles.
*par paresse ou... manque de papier.
Je me souviens vaguement d'une magnifique introduction qui parlait de la F1, d’une évolution aussi serpentine que la route d’un col alpestre, et d’une fin tarabiscotée que je comparais à une image définitivement oubliée.
Mélanger entre autres Ferrari et l’Izoard aurait pu montrer ce grand talent qui malheureusement restera inconnu.
Je me souviens quand même avoir continué avec une espèce de citation philosophique et culinaire que je mentionne régulièrement* :
"Trop c’est comme pas assez."
*C’est pour cela que je m’en souviens.
Je suis rentré dans ce tourne-pages comme un bolide* et j’ai lu les 100 premières pages en apnée.
* Tiens! Voila le rapport à la F1
Ensuite les méandres des allers et retours incessants entre les évènements de 1975 et ceux de 2008 m’ont paru aussi difficiles à gravir que les pentes escarpées de l’Izoard*.
*Et de 2. (voir le post scriptum)
Marcus Goldman, un jeune auteur dont le premier livre fut un énorme succès se retrouve en panne sèche d’inspiration. Il décide alors de se rendre à Aurora, New Hampshire, pour revoir Harry Quebert, un auteur renommé mais surtout son mentor et ancien professeur.
Trente-trois ans plus tôt Nola, une jeune fille de 15 ans poursuivie dans la forêt par un homme disparaissait tandis qu'un témoin de l'enlèvement était assassiné.
Lors de travaux de jardinage on retrouve sur la propriété de Harry Quebert, le corps de la disparue et on découvre qu'ils avaient une aventure. Il est arrêté et voué aux gémonies par tous ceux qui l’encensaient depuis 33 ans.
Goldman, persuadé de l’innocence de son ami décide d’enquêter sur les évènements passés.
Joël Dickert s’est amusé à multiplier les fausses pistes en laissant trainer de vrais faux-indices qui modifient à chaque fois la perception que l’on peut avoir des nombreux personnages.
Bonne lecture !
PPS : Je vais vous expliquer mon image de l’Izoard que j'avoue n’avoir jamais grimpé à bicyclette.
L’impression ressenti par le grimpeur à chaque virage est d'avoir nettement progressé dans la souffrance et pourtant il aperçoit, tout près, le virage précédent.
J’ai eu le même sentiment. Après avoir avalé un chapitre, je me retrouvais quasiment au même endroit
Essoufflant !
Le billet de Jules est ici.
La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker, de Fallois, 2012, 672 pages, Thriller
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Les bémols du Papou :
Ne voulant rien dévoiler, je vous dirai simplement qu’un des nombreux quiproquos concocté par l’auteur, celui de l’Alabama, tient à une ficelle grosse comme l’amarre d’un paquebot.
vengeance ?