J'ai trouvé ce livre dans une vente de garage que certains, outre-atlantique, appelle vide greniers.
Pedro de Vargas, jeune hidalgo vit des jours heureux dans la ville Jaen en Andalousie, entre son père, ancien officier, sa mère et sa jeune sœur. Amoureux de la fille d’un riche noble de la ville, Luisa de Carvajal, et aimé d’une jolie gitane, Catana Perez, il va faire la rencontre de Juan Garcia de retour des Indes (Amérique), punir les valets d’un autre noble qui convoite une partie des terres de son père, permettre à un esclave indien de s’échapper et entreprendre une démarche auprès de l’inquisiteur du village pour sauver la mère de Garcia .
Toutes ces actions, pourtant entreprises avec des bons sentiments, vont aboutir à son arrestation et à celle de sa famille par l’inquisition et à la mort de sa petite sœur sous la torture.
Réussissant à s’évader avec l’aide de Catana et de Juan, il va embarquer vers les Indes pour se joindre à l’expédition de Hernan Cortès.
C’est un vrai roman de cape et d’épée, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un film à la fin des années 40, avec tout ce qu’on espère y trouver, des combats, des traitrises, de l’amour, de l’or, de la vengeance et la victoire des gentils sur les méchants. (Ces deux derniers épithètes n'étant pas destinés aux conquistadors et aux indiens si ce n'est en les inversant)
Ce qui m’a surtout intéressé dans ce roman c’est la conquête du Mexique par Hernan Cortès. Je connaissais son nom mais je dois reconnaître que les conquêtes espagnoles dans le nouveau monde n’ont jamais été à mon programme scolaire, de mon temps on apprenait l’Histoire mais avant tout, l’Histoire de France. Est-ce encore au programme ?)
Samuel Shellabarger a été, de son temps, considéré comme le pendant américain d’Alexandre Dumas et j’avoue, moi qui suit un inconditionnel des ‘’Trois mousquetaires’’, que j’ai retrouvé dans cet auteur le même souffle, le même élan et la même facilité à raconter les aventures de ces héros.
Les romans de cape et d’épée et ceux sur la conquête du ‘’Far West’’ sont passés de mode, comme les films d’ailleurs, et c’est bien dommage. On y parlait de la valeur des actions, de la bravoure des héros et souvent de la victoire du bien sur le mal, j’aime bien ça.
Un bon moment de lecture qui ne restera pas impérissable dans mes souvenirs mais, de temps en temps, ce genre de moment suffit à mon bonheur et j'espère bien
trouver un jour les autres romans historiques de cet auteur.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou