Ma résolution de l'année: un Agatha Christie par mois.
Pour le mois de juin, j’ai trouvé une œuvre qui m’était absolument inconnue, inattendue, incroyable, déconcertante, imprévue, inespérée.
Pas de Poirot, ni de Miss Marple.
Il s’agit, bien sur, d’une enquête mais elle se passe il y a 4000 ans, en Égypte, sous la XIe dynastie.
* Dans une propriété terrienne, dirigée par Imhotep, un ‘’pater familias’’ intransigeant, vivent sa mère Esa, ses trois fils, Yahmose, Sobek et Ipy, les épouses des deux premiers, Salipy et Khait, Hori, le scribe de la propriété, Hemet, une ancienne servante restée après le décès de la femme d’Imhotep, et sa fille Renisenb qui vient de rejoindre le giron familial après le décès de son époux
Tout n’est pas idéal, le calme Yahmose, le hâbleur Sobek et le très jeune et très fier Ipy, 13 ans, se sentent exploités par leur père, leurs femmes se jalousent et poussent leurs maris à obtenir plus de considération.
* Ce n'est pas ma page de couverture, la mienne est bleue sans image mais avec des dorures.
À son retour d'un voyage d'affaires, le père revient avec Nofret, sa très jeune et très nouvelle épouse dont la beauté, la méchanceté et la jalousie vont provoquer une série de meurtres ou de tentatives.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas complètement au coup de théâtre final et un peu perdu dans ce monde antique j’avais oublié mon vieux principe de l’élimination des suspects. Il faut dire que… oups!... J’allais spoiler.
Encore une fois mon amour particulier de l’archéologie et de l’ethnologie ne pouvaient que me faire apprécier cette histoire.
Je n'ai ressenti aucune erreur dans la présentation et les renseignements sur le monde Égyptien de cette époque mais je ne suis pas égyptologue. Le mari de l'auteure l'était, ceci peut expliquer cela.
PS: Comme quoi, 4000 ans plus tard, l'homme en retour d'âge n'a pas changé. Il est prêt à tout pour les beaux yeux d'une minette intéressée.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou: Même s'il en existe un, je reste muet.* Pourtant le titre est so so.
*Voir mes chroniques précédentes.