Selon le 4ème de couverture :
‘’Le 8 mai 1830, Simon José Antonio de la Santisima Trinidad Bolivar Y Palacios quitte Bogota, escorté de sa suite, après avoir définitivement renoncé au pouvoir…et entreprend un long voyage sur le fleuve Magdalena.’’
Simon Bolivar ; quand on a visité un des nombreux pays de l’Amérique du Sud, pour moi, le Venezuela, qui lui doivent leur indépendance on est sur de le rencontrer, que ce soit dans un parc, une place, une avenue qui portent sont nom ou par les nombreuses statues équestres, ou non, qui exposent son image aux intempéries et aux touristes, ces autres formes d’intempéries.
La Bolivie porte son nom, la monnaie du Venezuela aussi, et je suis certain qu’on pourrait trouver d’autres appellations qui lui sont tributaires que ce soit en Équateur, au Pérou ou au Panama.
Ceci dit, j’ai trouvé cette descente aux enfers de la décrépitude d’un héros plutôt écœurante. Rien ne nous est épargné, ni les séquelles de sa maladie, ni ses humeurs, intellectuelles ou corporelles.
Selon l’éditeur, l’auteur a mélangé la fiction à l’histoire, nous suivons donc les traces laissées par cet homme et revenons régulièrement sur le passé, la gloire, les victoires et les défaites ainsi que sur ses nombreuses aventures féminines ce qui doit correspondre à l’Histoire, et entrons dans l’intimité du général, ses problèmes de santé, ses colères, ses élucubrations même qui elles doivent faire parties de la fiction surtout lorsque cette intimité frôle un voyeurisme malodorant.
Devant la mort ou la maladie, certains grands hommes peuvent devenir petits, mesquins, menteurs et profiteurs. Finalement, sortis de leur contexte héroïque, ces ‘’grands hommes’’ ne sont que des hommes et, comme dit le proverbe chinois : plus on s’élève, plus dure sera la chute.
Gabriel Garcia Marquez fait partie de cette cohorte d’écrivains que je n’avais jamais lus et je me suis régalé de son style, de son écriture, de ses images
:
‘’L’idée de rédiger ensemble ses Mémoires demeurerait à l’état de projet, mais son neveu avait assez vécu à ses côtés pour tenter de les écrire comme un simple exercice de cœur afin que ses enfants aient une notion de ces années d’heurs et de malheurs… Fernando avait vingt-six ans et devait vivre jusqu’à l’âge de quatre-vingt-huit, mais il n’écrivit que quelques pages décousues car le destin lui réserva l’immense fortune de le priver de mémoire.’’
Surprenant !
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : Ma méconnaissance de l'Histoire des pays d'Amérique du Sud a été un problème tout au long de cette lecture. Mea Culpa !