Deux ''George'' coup sur coup,va falloir que je me calme.
Je me trouvais dans un dilemme après la lecture de ‘’Pour solde de tout compte’’, déniché chez un parent : soit je commençais un des nouveaux romans achetés dans ma librairie toulousaine préférée, soit j’en cherchais un dans ma vieille bibliothèque de Dordogne. Normalement je les ai lus et je n’aime pas trop relire. il m’arrive parfois de me laisser tenter surtout quand je n'ai rien d'autres.
Surprise ! Ce n’est pas 1 mais 3 romans non lus d’Elizabeth George que j’y ai trouvés*. La valise de retour s’en ai trouvé plus pesante.
*Un coup de l’Héritière
Dans un manoir Écossais, une troupe de théâtre s’est réunie pour répéter une pièce prévue pour la réouverture d’un théâtre londonien.
L’ambiance est tendue, la plupart des participants, comme les deux plus grandes stars de la scène anglaise, éprouvant de la haine ou de l’aversion pour certains autres participants.
La première nuit, Joy Sinclair, jeune auteure prometteuse est égorgée dans son lit et l’inspecteur Linley est dépêché sur les lieux, accompagné de son adjointe le sergent Barbara Havers, sans que la police écossaise n’est fait appel à Scotland Yard.
L’affaire est délicate, car parmi les suspects et outre les deux stars, on retrouve un lord, la sœur de l’auteure, elle aussi comédienne et ancienne épouse de l'acteur, le mari et agent de l'actrice, un journaliste, un metteur en scène Gallois, ainsi que Lady Helen, la femme dont Linley est épris.
Affaire policière banale me direz-vous ? Pas tout à fait.
Outre que l’inspecteur, obnubilé par une jalousie morbide, essaie d’impliquer l’amant de celle qu'il aime, cette affaire nous entraine dans plusieurs directions. L’une concerne les années 60, et nous remet en mémoire l’affaire Profumo, les histoires d’espionnage de la guerre froide et les trahisons d'un certain nombre d'universitaires au profit de l'URSS, l’autre beaucoup plus banale concerne le suicide d’une jeune aubergiste dans les années 70.
Que s’est-il donc passé pour que l’un des protagonistes, après avoir tué l’auteure de la pièce, torture et assassine brutalement le jeune garçon chargé de l’entretien du manoir ?
Elizabeth George nous amène brillamment à faire nôtres les soupçons de Linley jusqu’au coup de théâtre final.
Le lieu du crime d’Elizabeth George Pocket, 356 pages, policier 1998
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : La faiblesse de l'inspecteur Linley envers celle dont il est épris m'a fatigué.