Un choix du club de lecture de Montréal
J'ai perdu mon premier billet. Overblog l'a mangé ou bien j'ai fait une fausse
manoeuvre*. En tout cas je me souviens l'avoir enregistré ''en brouillon'', l'avoir annulé dans ''words'' puisqu'il
était supposé être ''en brouillon'',
et maintenant je n'ai plus rien
.
*J'en suis incapable dans un état normal.
Imaginez que j'écrive un nouveau texte, qu'apparaissent les deux et que je dise dans l'un le contraire de l'autre*. J'aurai l'air malin.
* j'en suis capable dans n'importe quel état.
Qu'ai-je compris de ce texte ?
C'est un roman sur les petites névroses. Sont-elles innées ou sont-elles acquises ? La timidité est-elle une névrose ?
Lui, un solitaire suicidaire et collectionneur rencontre Elle, une solitaire timide dans une bibliothèque, lieu solitaire par excellence. Je blague, seule la bibliothèque est solitaire car nos deux futurs amoureux possèdent une
famille.
Le père (de Lui) vit obnubilé par la moustache du sien, sa mère n'a que les soupes comme intérêt existentiel et son frère aîné, marié, court après tous les jupons à sa portée.
On rencontre très peu les parents d'Elle mais beaucoup son cycliste de frère qui ne vit que pour se remémorer sa victoire dans Ouarzaza-Casablanca, victoire complètement inventée par ce mythomane coléreux.
Atteint de collectionite aigüe, Hector (autrement nommé Lui), guérit de son obsession en rencontrant (Elle) Brigitte. Tout semble aller pour le mieux quand, attiré par ses mollets en extension il retombe dans sa maladie et se met à collectionner les vidéos de sa femme en train de laver les carreaux.*
* Je ne vois pas pourquoi les mollets ne pourraient pas être attractifs sexuellement. Les hommes peuvent être attirés par d'autres attributs que ceux considérés comme essentiels. Ainsi moi, par exemple, je regarde névrosément.... oups... ça n'a rien à voir.
Avant ce choix du Club de Lecture, j'avais prévu de lire ''La délicatesse'' du même auteur. Je pensais
à quelque chose de délicat*, de différent du primaire que je suis. Si l'écriture l'est bien, les insistances blagueuses de l'auteur m'ont fatigué.
*Je ne me suis pas trop foulé
Quand à la fin, je ne vous en dirai rien
pour ne pas me faire agonir sinon cette phrase de Yogi Berra, mon philosophe préféré : ''Y'en aura pas de faciles''.
Certaines sont mitigées ou déçues comme Noukette, Karine, Yv.ou Kikine
D'autres ont adoré comme Jules, Kali, Sylire, ou
Tamara
Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos, Gallimard Folio, 179 pages, Société, 2003
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
.
Le bémol du Papou : Je ne pense pas lire ''La délicatesse''.*
*Je crois.