À ma droite, Elsa, 29 ans, photographe et policière à Milan. Son compagnon, David a été retrouvé mort dans un chantier de Rome mais dans son dernier message il prétendait être à Oslo.
À ma gauche, Marcus, un profileur qui a perdu la mémoire lors d’une tentative de meurtre sur sa personne.
Les deux sont spécialisés dans l’étude des lieux de crimes sordides.
Ils vont se croiser, s’affronter et finalement s’entraider sans trop savoir pourquoi.*
Au centre, le ‘’tribunal des âmes’’, une organisation du Vatican qui recueille les confessions trop graves pour être absoutes par un prêtre. Cette organisation a créé l’ordre des ‘’pénitenciers’’ chargé d’enquêter et de ‘’combattre’’ le Mal. Marcus est prêtre et un de ces pénitenciers.
* Ni moi non plus.
En voulant porter secours à un homme victime d’un arrêt cardiaque chez lui, la jeune urgentologue reconnait un patin à roulettes rouge qui appartenait à sa sœur assassinée par ‘’le ‘Figaro’’* un tueur en série qui utilise une paire de ciseaux**.
*nom familier donné aux coiffeurs
** D’où son surnom.
Plusieures enquêtes se croisent, s’entremêlent. Celle sur l'accident de David dont Elsa pense qu'il s'agit
d'un meurtre et celle pour retrouver la dernière victime du ''Figaro'', auxquelles s'ajoutent, dans des chapitres intercalés et se passant un an plus tôt, les péripéties d'un ''chasseur''
qui poursuit, à travers les cinq continents, une proie humaine, un ''transformiste''.*
*Un ‘’transformiste’’ est une personne qui prend la place d’une autre, après l’avoir tuée, et devient cette personne dans ses tics, ses manies et même ses malformations.
On ne saura qu’à la fin du roman, qui sont ces deux personnages et quel est le rapport avec Elsa, Marcus et ‘’Le Figaro’’. Tout cela ne facilite ni la compréhension ni la clarté, sauf à la fin mais ça vous l’aviez déjà compris.
Voilà ce que j’écrivais dans mon billet sur ‘’Le chuchoteur’’, premier roman de cet auteur de thriller :
De coup de théâtre en coup de théâtre, l’auteur nous promène dans une intrigue complexe dont une partie du dénouement m'a paru incroyable.
Trop de sauce peut gâcher un bon mets, et là, Donato Carrisi en a mis tellement qu'au moment de faire ce billet, je me suis même demandé qui était le tueur ? (J'avais du en manquer un bout mais je suis un homme têtu alors j’ai relu les 3 derniers chapitres.)
Avec ce deuxième roman, il me faut juste modifier ''l'entre parenthèses.''
J'avais du en manquer un bout mais je suis un homme têtu* alors je suis revenu en arrière pour comprendre ce qu’était devenu un des personnages secondaires, disparu de ma mémoire.
En fait il n’avait pas disparu que dans ma mémoire. On ne sait pas du tout ce qu’il est devenu.
* Ça ! Ça ne change pas.
C’est encore complexe pour ne pas dire compliqué, c’est dense, très dense, peut-être même trop dense. Il y a plusieurs tueurs, il y en a même beaucoup, des qui tuent par plaisirs, des qui tuent par vengeance, des qui tuent en légitime défense, des qui tuent pour survivre, des qui tuent par nécessité. Un monde de tueurs qui fait peur.
Mais vous irez au bout, si vous aimez les thrillers, les enquêtes compliquées, les coups de théâtre, les imprévus, les gentils-méchants, les méchants-gentils et vous aurez même un type ''Jason Bourne'', vous savez, celui-qui était un méchant-gentil-méchant pour être finalement un gentil*.
* Ou l'Inverse
Les avis de Stéphie76, Tamara, L'Irrégulière, Mango et Cynthia.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : Quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'est devenu le faux (?) policier d'Interpol ?