Un de mes auteurs fétiches.
De temps en temps cela fait du bien de savoir, avant même la première page, que l’on va se retrouver dans un petit nid douillet, sans mauvaises surprises, sans violentes intempéries ; une journée ordinaire mais très ensoleillée.
Deux enquêtes, un vieil homme retrouvé poignardé dans l’ascenseur de son immeuble et un tunisien mitraillé sur un bateau de pêche italien à la limite des eaux territoriales, vont finalement s’entremêler et Montalbano, notre commissaire sicilien qui refusait de s'occuper de l’affaire du tunisien va dev oir les résoudre toutes les deux.
Je ne connais que deux auteurs de romans policiers italiens, et encore l’un d’entre eux est une américaine qui vit à Venise depuis très longtemps, et j’aime beaucoup leurs styles respectifs.
Le dépaysemen peut-être, l’impression que je vis, pendant ma lecture, dans leurs mondes et que je déguste avec eux leurs plats régionaux car disons-le, tant Brunetti que Montalbano sont de sacrés fourchettes, bien que l’un soit gour met et l’autre plutôt gourmand.
Je n’ai pas encore trouvé chez les auteurs de polars français cet amour de leur région, cette envie d’en faire partager les plaisirs comme si toute la France était uniforme, sans cuisine régionale, sans expressions linguistiques différentes, sans saveurs et sans couleurs, ni bleue, ni blanche, ni rouge, grisâtre. Pourtant, il doit bien y avoir de sérieuses différences de langage, d’expressions et de cuisine entre un ch’ti, un savoyard ou un périgourdin.
Des suggestions quelqu'un ?
Tout ça pour dire que j'ai encore bien aimé!
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : La manière dont Camilleri nous présente les services secrets italiens est bien trop caricaturale, mais c'est son style, alors ça
passe.