Challenge perso les polars du monde
Les Pays-Bas
Commencer par la fin, ça peut paraître original mais pour ceux qui me lisent, ça semble devenir une habitude ?
Je termine souvent mes billets par ‘’le bémol du Papou’’. Ce petit aparté mentionne les points qui m’ont légèrement énervé mais qui ne sont rédhibitoires ni pour la lecture ni pour l’histoire. Cette fois-ci je vais commencer non par un bémol mais par:
Le problème du Papou :
Le titre comporte le mot meurtres or, pendant la presque totalité du roman, Karen, la narratrice se demande pour qu’elles raisons, un ami s’est suicidé après avoir, peut-être, tenté d’assassiner sa femme et ses enfants.
Nous ne sommes pas supposés en savoir plus qu’elle. Mais nous, nous savons et cela a détruit mon intérêt pour cette histoire.
Il y en a, j’en connais et je pourrai donner des noms si un délateur j’étais (quoique…), qui lisent la fin avant de commencer leur bouquin. Ceux-là seront frustrés ou contents, c'est selon.
Le billet du Papou :
Pendant que Karen essaie de comprendre ce qui a poussé un de ses amis à mettre le feu à sa maison, mettant en danger sa femme, ses deux enfants et y trouvant la mort, elle se rend compte que leur petit groupe d’amis se désagrège, que sous les aspects de franchise et de respect mutuel, se cachent des mensonges, des non-dits, des adultères et de la jalousie.
Bon ! C’est vrai je n’ai pas trop aimé cette histoire qui se passe dans la société nouvellement friquée des Pays Bas, une société trompeuse, menteuse et bassement intéressée …sous des dehors très ‘’bon chic bon genre’’.
Je n’ai pas aimé les personnages.
La narratrice est médiocre et inconsistante, attirée par le cavaleur du groupe et prête à retirer sa petite culotte dans un parking, tout en se sentant coupable.
Qui a dit que les femmes étaient complexes ? En l’occurrence, plutôt émotivement instables.
Les soi-disant copines de Karen sont mesquines et jalouses, intéressées seulement par les enfants, le tennis, et les achats de vêtements de marques.
Les hommes ont l’air de vivre au 19ème siècle, laissant leurs femmes à la maison, évitant de mentionner leurs problèmes professionnels, flirtant et parfois plus avec les femmes de leurs amis.
Et je n’ai pas aimé, non plus, ces réunions entre couples où exagération de boisson, flirts poussés et médisance sur les autres semblent être leurs seuls plaisirs.
J’ai eu, par moment, l’impression de lire une histoire victorienne sur laquelle on aurait appliqué à la truelle une certaine liberté sexuelle. Et puis on boit, on boit même beaucoup voir beaucoup trop aux Pays-Bas.
Enfin, et je ne spoile pas c’est dans le titre, deux meurtres maquillés en suicide ont été commis.
À la fin, l’auteur essaie bien de nous concocter un coup de théâtre mais tellement prévisible que seules les raisons peuvent surprendre.
Pas une obligation de lecture.
Liliba l’a lu et n'a pas semblé satisfaite non plus.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou