Nous arrivons à Bora Bora par avion.
Un peu à reculons, selon mes infos, trop touristique, trop américanisée, trop chère; et les copains au retour: "alors! Bora Bora!" et moi de répondre: "Bah! ça ne me tentait pas"
Alors Bora Bora? Je vous réponds à la fin.
L’aéroport, construit par les Américains lors de la dernière guerre mondiale, se trouve sur le Motu Mute, il n’y a d’ailleurs rien d’autre sur cet îlot. Nous devons ensuite obligatoirement prendre un canot à moteur pour nous rendre sur notre lieu de séjour qui se trouve à 25 minutes, c’est à dire de l’autre côté du lagon.
Nous longeons l’île principale, plantée au beau milieu du lagon, et ses 3 monts qui culminent entre 600 et 800 mètres et semblent plongés à pic dans l’eau dont la couleur varie du turquoise au bleu outremer.
Nous sommes accueillis par un polynésien (en fait il est né aux Marquises dans l’île de Ua Huka) qui souffle dans une conque et nous accompagne jusqu’au lobby en jouant du ukulélé. Après avoir reçu nos colliers de fleurs nous intégrons notre bungalow sur pilotis.
Notre rêve enfin se réalise, nous allons dormir sur le lagon et regarder les poissons sous le plancher…
Près de l’entrée de l’hôtel, nous allons chez le chinois (l’épicier du coin), acheter de l’eau et de quoi déjeuner.
Le lendemain nous avons prévu de passer la journée sur le lagon en pirogue…à moteur. Notre pilote, accompagnateur et joueur de ukulélé se nomme Rapa Nui ce qui se traduirait par Grande Rame et nous partons avec quatre français, un couple d’australien et un d’Argentine.
Nous devons faire le tour de l’île principale avec plusieurs arrêts pour nourrir des requins « pointe noire », puis des raies, pique-niquer sur un « motu », nous baigner et faire un peu de plongée.
Le plaisir d’être dans l’eau au milieu des requins dont certains font plus de deux mètres et celui de sentir la douceur de la peau des raies, en évitant leurs bouches, reste parmi les plus beaux souvenirs de notre voyage.
Papi un vieux polynésien vivant sa retraite en solitaire sur un îlot (motu), nous a préparé un succulent barbecue comprenant du riz, une salade tahitienne, du steak, du poulet et du requin puis comme dessert, des pamplemousses sucrés, des oranges, de l’ananas, des papayes et du melon, eau, jus de fruits et vin à volonté.
Le début de l’après-midi se passe en sieste et en baignade dans cette eau somptueuse et nous reprenons notre périple pour plonger ensuite près de rochers et admirer une multitude de poissons de toutes les couleurs.
À notre retour à l’hôtel, nous conservons des milliers d’images, aussi merveilleuses les unes que les autres, gravées dans nos mémoires.
Le lendemain nous prenons la navette pour le village principal, Vaitape, où nous achetons quelques cadeaux.
Chez un marchand en plein air, nous apercevons des daurades coryphènes ou « mahi-mahi » en filoche et plus loin, nous rencontrons un commerçant qui a fait ses études à St Denis de la Réunion.
Nous passons l’après-midi sur la plage à essayer d’améliorer notre utilisation des masques et tubas, ce qui n’est pas gagné d’avance, et observons de nombreux poissons de coraux.
Une légère averse nous chasse et nous envoie au bar pour un cocktail bien mérité.
Alors Bora Bora ?
Cet atoll a été un de nos coups de cœur. Des 7 destinations, que nous avons eu la chance de visiter, c’est la plus belle.
Si vous avez la chance d’aller en Polynésie, ne ratez surtout pas Bora Bora et l’excursion sur le lagon.
Il n'y a presque plus d'américains, à cause de la récession peut-être, la vie est chère mais elle est chère dans toutes les îles, elle est touristique certes mais elle le
mérite.