Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Hibou et le Papou
  • : les C.D.G. du HibouLes Voyages du PapouLes Commentaires du Hibou et du PapouQu'est ce qu'on mange ?
  • Contact

Recherche

Texte Libre

Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

Archives

Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:31

 

Un Agatha Christie par mois (novembre 2012)

 

Un policier avec des scrupules, il fallait oser. Agatha Christie l’a fait.*

*Je blague

 

AprChristie12.jpgès la condamnation à mort du meurtier, le commissaire de police Spence qui avait arrêté le locataire de Mrs Mac Ginty, assassinée d’un coup de hachoir, a des doutes et demande à son ami, Hercule Poirot, de refaire l’enquête.


Celui-ci décide de brasser le petit village en faisant croire qu’il en sait long et qu’il est sur le point d'incriminer le vrai tueur.

En fait, il ne sait absolument rien de nouveau.


En fouillant dans les affaires de la victime, il trouve un article de journal qui revient sur quatre affaires dramatiques survenues quelques 30 ans plus tôt. Il fait le rapprochement entre l'article et l'achat, peu de temps avant sa mort, d'un flacon d'encre.


Le journal résume les quatre affaires et se demande ce que sont devenues les femmes impliquées. Eva Kane, était enceinte et gouvernante des enfants de la famille Craig, dont le mari avait empoisonné sa femme. Elle aurait émigré en Australie où elle aurait accouché d’une petite fille.

Le mari de Janice Courtland , homme brutal et vicieux, avait été tué accidentellement, lors d’une violente altercation, par un jeune homme qui la défendait . Lily Gamboll, 12 ans, dernière née d’une fratrie trop nombreuse avait été confiée à une tante et l’avait tuée d’un coup de hachoir perce qu’elle ne voulait pas la laisser aller au cinéma. Ellet avait été admise dans une maison de correction. Enfin, Vera Kane, après avoir épousé un gangster puis vécut avec un recéleur et participé à des vols avec ses enfants, serait partie au Canada, après son divorce.


Poirot pense que Mrs Mac Ginty, qui faisait des ménages dans plusieurs résidences, aurait reconnu l’une de ces femmes et essayé d’obtenir une compensation pour son silence*.

* Oui, je sais, cela s'appelle du chantage, mais, ce n'est pas présenté ainsi.


Mrs Upward, qui avait l’âge de Eva kane, est retrouvée étranglée par son fils Robin et par Mrs Oliver, écrivaine récurrente des romans de Lady Agatha.


Surprise garantie quand Poirot dévoilera l’auteur et les raisons de ces deux meurtres crapuleux.


Refaire une enquête déjà terminée était une idée intéressante.

 

 

Mrs Mac Ginty est morte d’Agatha Christi, policier.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou

 

Le bémol du Papou : Bémol en vacances.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 14:38

Un petit coup de cœur. coeur 116

Je suis dans les névroses, les obsessions, les maladies mentales et toutes ces sortes de choses. Un psy s.v.p.

Après Foenkinos et la collectionnite, de Vigan et la folie voici Le Callet et les phobies.

Grosse différence : celui-là fut, a contrario, un coup de cœur.


LeCallet1.jpgL’histoire commence à l’arrivée d’une petite fille martyrisée dans le Centre, ‘’ni bien grande, ni bien grosse, ni en très bon état.’’ Ne supportant  aucun contact, refusant toute nourriture, atteinte de photophobie et d’agoraphobie et d’autres phobies comme celle des hélicoptères*.

*Hélicophobie ? Non c'est pour les hélices. Alors ? Hélicoptèrophobie ?


Au début, on ne sait ni où ni quand. Seul, un petit renseignement au début, ‘’avant les évènements’’, laisse supposer que nous sommes dans le futur et puis au fur et à mesure de la lecture, le lieu et la date se précisent, le monde se matérialise.*

* Si j'étais culturé, je dirais que c'est une dystopie.


Le monde est partagé en deux : ‘’intra muros’’ et ‘’la zone’’. Le premier est un monde protégé, soigné, contrôlé, vérifié, un ‘’Big Brother’’ à la George Orwell mâtiné de ‘’Fahrenheit 451’’ à la Ray Bradbury.

‘’La Zone’’ est un capharnaüm, un bidonville, un endroit où plus on s’éloigne de ’’l’intra Muros’’, moins il y a de protections, un ''squat'' géant.


C’est Lila qui raconte son histoire et son évolution depuis son arrivée à l’âge de 6 ans jusqu’à son départ à 18 ans et son intégration dans le monde ''normal''. Elle surprend immédiatement ses contrôleurs par une intelligence supérieure à la moyenne avec ‘’une mémoire stupéfiante, et des performances étonnantes en calcul mental.’’


Pendant ces 12 années passées au Centre, Lila va apprendre à faire semblant. Faire semblant d’oublier sa mère à qui on l’a arrachée, faire semblant de manger la nourriture du Centre alors que ce qu’elle préfère ce sont les boîtes pour chats*, faire semblant de supporter les contacts.

Elle va faire des rencontres, certaines traumatisantes, d’autres qui vont améliorer son état comme celles de Mr Kauffmann qui lui apportera des livres, et de Fernand, qui va lui faire rencontrer son épouse, ex patiente du Centre, et Pacha, un abyssin arc-en-ciel qui change de couleurs.

* (Histoire vraie) J'ai connu une personne qui aimait les boîtes pour chien.


Dans ce monde, on trouve des chimères, des robots et des organismes modifiés génétiquement comme Pacha.*

* Oui ! c'est de la SF


À sa majorité, elle va sortir du Centre et travailler à la Bibliothèque  ce qui lui permettra de chercher des informations sur sa mère.

Car les seules motivations de Lila K. pour tout supporter, (elle a choisi ce nom de famille en hommage à M. Kauffmann, mort après avoir été renvoyé du centre), étaient de retrouver sa mère et de comprendre ce qui s’était passé.


Je ne vous en dirai pas plus mais n’oubliez pas, la Commission vous regarde. La caméra est cachée derrière le miroir, vos urines sont analysées tous les jours, vos achats sont contrôlés, vous devez respecter les lois, les diktats et les conseils sinon…

Sinon, il ne vous restera que ‘’la zone’’ et surtout l’ESPOIR.

Si vous voulex savoir ce qu'en ont penser Cachou, Keisha, coeur 116Liliba, Melo ou Aifelle, cliquecoeur 116z sur leur nom.

 

PS : Une société où les livres sont bannis, car considérés pathogènes, a raison. Ils amènent parfois des idées révolutionnaires.

PPS : Vous ai-je dit que j'avais aimé ?

 

La ballade de Lila K. de Blandine Le Callet, Livre de poche, 355 pages, 2012, Prix des lecteurs 2012

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : J'aurai préféré une description plus complète de ce monde et des précisions sur ''les évènements'' qui l'ont créé.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 08:43

Mardi31

 

''Les membres de la Commission étaient très ennuyés : ils avaient sur les bras une vraie bête curieuse. Surdouée, asociale, polytraumatisée. Personne ne savait ce qu'il fallait faire de moi.''

 

La ballade de Lila K. de Blandine Le Callet

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 14:03

Un choix du club de lecture de Montréal

 

J'ai perdu mon premier billet. Overblog l'a mangé ou bien j'ai fait une fausse manoeuvre*. En tout cas je me souviens l'avoir enregistré ''en brouillon'', l'avoir annulé dans ''words'' puisqu'il était supposé être  ''en brouillon'', et maintenant je n'ai plus rien.

*J'en suis incapable dans un état normal.

Imaginez que j'écrive un nouveau texte, qu'apparaissent les deux et que je dise dans l'un le contraire de l'autre*. J'aurai l'air malin.

* j'en suis capable dans n'importe quel état.

 

Qu'ai-je compris de ce texte ?

C'est un roman sur les petites névroses. Sont-elles innées ou sont-elles acquises ? La timidité est-elle une névrose ?

 

Foenkinos1-copie-1.jpgLui, un solitaire suicidaire et collectionneur rencontre Elle, une solitaire timide dans une  bibliothèque, lieu solitaire par excellence. Je blague, seule la bibliothèque est solitaire car nos deux futurs amoureux possèdent une famille.

 

Le père (de Lui) vit obnubilé par la moustache du sien, sa mère n'a que les soupes comme intérêt existentiel et son frère aîné, marié, court après tous les jupons à sa portée.

On rencontre très peu les parents d'Elle mais beaucoup son cycliste de frère qui ne vit que pour se remémorer sa victoire dans Ouarzaza-Casablanca, victoire complètement inventée par ce mythomane coléreux.

 

Atteint de collectionite aigüe, Hector (autrement nommé Lui), guérit de son obsession en rencontrant (Elle) Brigitte. Tout semble aller pour le mieux quand, attiré par ses mollets en extension il retombe dans sa maladie et se met à collectionner les vidéos de sa femme en train de laver les carreaux.*

* Je ne vois pas pourquoi les mollets ne pourraient pas être attractifs sexuellement. Les hommes peuvent être attirés par d'autres attributs que ceux considérés comme essentiels. Ainsi moi, par exemple, je regarde névrosément.... oups... ça n'a rien à voir.

 

Avant ce choix du Club de Lecture, j'avais prévu de lire ''La délicatesse'' du même auteur. Je pensais à quelque chose de délicat*, de différent du primaire que je suis. Si l'écriture l'est bien, les insistances blagueuses de l'auteur m'ont fatigué.

*Je ne me suis pas trop foulé

 

Quand à la fin, je ne vous en dirai rien pour ne pas me faire agonir sinon cette phrase de Yogi Berra, mon philosophe préféré : ''Y'en aura pas de faciles''.

 

Certaines sont mitigées ou déçues comme Noukette, KarineYv.ou Kikine

D'autres ont adoré comme Jules, Kali, Sylire, ou Tamara

 

Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos, Gallimard Folio,  179 pages, Société,  2003

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

.

Le bémol du Papou : Je ne pense pas lire ''La délicatesse''.*

*Je crois.

 



 


Partager cet article
Repost0
27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 15:38

Deux ''George'' coup sur coup,va falloir que je me calme.

Je me trouvais dans un dilemme après la lecture de ‘’Pour solde de tout compte’’, déniché chez un parent : soit je commençais un des nouveaux romans achetés dans ma librairie toulousaine préférée, soit j’en cherchais un dans ma vieille bibliothèque de Dordogne. Normalement je les ai lus et je n’aime pas trop relire. il m’arrive parfois de me laisser tenter surtout quand je n'ai rien d'autres.

Surprise ! Ce n’est pas 1 mais 3 romans non lus d’Elizabeth George que j’y ai trouvés*. La valise de retour s’en ai trouvé plus pesante.

*Un coup de l’Héritière

 

George2.jpgDans un manoir Écossais, une troupe de théâtre s’est réunie pour répéter une pièce prévue pour la réouverture d’un théâtre londonien.

L’ambiance est tendue, la plupart des participants, comme les deux plus grandes stars de la scène anglaise, éprouvant de la haine ou de l’aversion pour certains autres participants.


La première nuit, Joy Sinclair, jeune auteure prometteuse est égorgée dans son lit et l’inspecteur Linley est dépêché sur les lieux, accompagné de son adjointe le sergent Barbara Havers, sans que la police écossaise n’est fait appel à Scotland Yard.

 

L’affaire est délicate, car parmi les suspects et outre les deux stars, on retrouve un lord, la sœur de l’auteure, elle aussi comédienne et ancienne épouse de l'acteur, le mari et agent de l'actrice, un journaliste, un metteur en scène Gallois, ainsi que  Lady Helen, la femme dont Linley est épris.

 

Affaire policière banale me direz-vous ? Pas tout à fait.

Outre que l’inspecteur, obnubilé par une jalousie morbide, essaie d’impliquer l’amant de celle qu'il aime, cette affaire nous entraine dans plusieurs directions. L’une concerne les années 60, et nous remet en mémoire l’affaire Profumo, les histoires d’espionnage de la guerre froide et les trahisons d'un certain nombre d'universitaires au profit de l'URSS, l’autre beaucoup plus banale concerne le suicide d’une jeune aubergiste dans les années 70.


Que s’est-il donc passé pour que l’un des protagonistes, après avoir tué l’auteure de la pièce, torture et assassine brutalement le jeune garçon chargé de l’entretien du manoir ?

 

Elizabeth George nous amène brillamment à faire nôtres les soupçons de Linley jusqu’au coup de théâtre final.

 

 

Le lieu du crime d’Elizabeth George  Pocket, 356 pages, policier 1998

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : La faiblesse de l'inspecteur Linley envers celle dont il est épris m'a fatigué.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 20:28

  Une suggestion du club de lectures de Montréal.


De la gêne, de la colère et des larmes.

Voilà, je viens de finir ce roman (?), cette biographie (?) avec cette phrase atroce : Je voulais mourir vivante.

Dès les premières pages, j’ai failli refermer le livre, je n’avais pas envie de me mettre le moral à zéro et ça commençait mal.

 

Est-ce une bio ? Est-ce un roman ? Est-ce une bio romancée ? 

 

DeVigan1.jpg

 

 

Lucille (photo), sa mère, vient de mourir.

 

 

 

 

Une certaine gêne : Entre chaque chapitre, l’auteure nous parle de ses sentiments, de ses réticences de sa peur d’être incomprise ou mal-perçue, d’avoir l’impression qu’elle fouille dans les poubelles de sa famille, qu’elle regarde par les trous de serrure.

Elle est mal-à-l’aise, je la rassure*, moi aussi. Ce malaise d’être un voyeur ne m’a jamais quitté.

*Si je puis dire.

 

Une profonde colère : Qu’elle ait eu envie d’écrire cette descente aux enfers familiale pour se soigner psychologiquement, pourquoi pas ? Il me semble que c’est recommandé dans certains cas.*

Mais qu’elle est senti le besoin d’étaler au grand jour les bibittes de sa mère, les maniaqueries de ses grands parents, les suicides de ses oncles, m’a laissé un goût amer. Fallait-il vraiment que la terre entière le sache ?

*En fait, j’en sais rien, je ne suis pas psy


J’ai très rapidement trouvé une des raisons possibles de la folie de Lucille. Je n’ai pas compris les réticences de Delphine de Vigan pour l'écrire, puis la dénoncer puis y revenir de nouveau. Est-ce la vérité ? Ou non ? En tous cas, cela peut expliquer la descente aux enfers de sa mère.

Et si on fouille dans les poubelles, ça ne sert à rien de prendre des pincettes et de se boucher le nez.

 

Et des larmes : Oui, j’ai pleuré* en lisant les derniers chapitres. Le suicide d’un être cher fait du mal à ceux qui restent, qui essaient de comprendre et ne comprendront jamais, qui auront des regrets et regratteront pour toujours.

*C'est ça, les vieux, quand on leur parle de la mort.


En cours de lecture, j’ai refermé le livre et j’ai repensé à elle.

Mais non pas à la maman de Delphine, à la mienne qui nous a quittés il n'y a encore peu. Qu’en reste-t-il ? A-t-elle trouvé au loin ce qu’elle recherchait vers la fin ? Les vies de ses deux mères n’ont rien de comparables, mais si la belle écriture de Delphine de Vigan vous fait réfléchir à celle qui vous a donné le jour, alors peut-être que cela en vaut la peine.

 

Les billets de Sylvie, et Liliba ,

 

PS : La photo de couverture est celle de Lucille. Qu’elle était belle ! Quelle était belle aussi, ma Maman !

 

''Rien ne s'oppose à la nuit'' de Delphine de Vigan , 2012, JC Lattes. Grand prix des lectrices de Elle 2012

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : Le premier livre que j’ai aimé autant que détesté.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 17:53

Ça y est, on est enfin de retour après un voyage aérien que j’ai encore trouvé bien pénible.

Ce n’est pas le voyage en avion comme tel, mais, disons-le, quand on voyage

par ce moyen de transport, on devient de vrais ''queutards''.

 

Si vous allez voir la définition dans le dictionnaire vous risquez de penser que

je deviens trivial ou que je me prends pour un économiste politique. Et bien

non ! J'ai juste pris la définition du dictionnaire au premier degré :

 

Queutard : Homme porté sur la queue.

 

Et là, dans les aéroports, on n'est même pas porté, il vous faut piétiner.

 

Piétiner : Remuer les pieds sans avancer ou en avançant très lentement. 

 

En d'autres termes, pour voyager rapidement quelques heures, vous devez piétiner et suivre des queues* interminables.

* Certains préfèrent '' files d’attente''

 

On a remplacé l'attente pour les agents qui choisissaient nos places et étiquetaient nos bagages par des machines. Après avoir essayé, pendant de longues minutes, d’obtenir les cartes d’embarquement auprès des dites- machines qui se foutent éperdument de connaître nos désirs, cela ne vous empêche pas de refaire la même file d’attente* qu'avant les machines pour remettre vos bagages .

*C'est quoi l'idée ?


Après cette première file, vous en recommencez une autre pour présenter votre passeport en évitant de vous trompez de couloir. Vous avez celui des passeports de la zone Shengen* et les autres, en cas d’erreurs vous devrez recommencer au début, en passant par la case départ mais sans toucher d’argent**.

 

* Europe du marché commun

** Ce n'est pas comme au Monopoly


Vos passeports dûment tamponnés par le fonctionnaire adéquat, vous vous dirigez vers de nouveaux couloirs balisés*, pour passer la totalité du restant de vos biens ainsi que votre personne dans des appareils dont les rayons traquent tout ce qui sonne, qui glougloute  ou ressemble à des objets potentiellement dangereux comme des ordinateurs, des limes à ongle, des bouteilles d'eau ou des stylos pour diabétique..

* qui ressemblent aux labyrinthes des abattoirs pour animaux.


Voilà, après des kilomètres de corridor et éventuellement un petit trajet en train, vous avez réussi à passer au travers du gymkhana qui se termine à quelques encablures de l'oiseau de métal, objet de votre convoitise pour explorer le monde ou rejoindre le vôtre.

         

Et vous pensiez en avoir fini ?

Allez, encore un effort, il en reste deux autres de queues, d'abord pour présenter votre passeport et votre carte d’embarquement, puis ensuite, pour réussir à atteindre votre siège.


Le voyage se passe dans une tranquillité surprenante, pas de files d'attente si ce n'est pour aller aux toilettes après le repas.  Vous pouvez enfin vous asseoir et vous reposer. Croyez-moi, profitez-en, en dépit du confort très relatif des fauteuils, ce n’est pas du superflu, dès votre arrivée le système recommence.

            

Débarquer de l'avion, présenter votre passeport,récupérez vos bagages* et enfin passer devant le service des Douanes.

*En espérant que le système ne tombe pas en panne**

**Ça arrive malheureusement


Finalement, le temps que vous passez dans ces parcours du combattant peut augmenter votre voyage juqu'à 50%. Pas mal, non, pour un transport dont les publicités vantent la rapidité ?

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 15:47

Voici la lecture d’octobre pour ma résolution de 2012 : un Lady Agatha chaque mois.


''Le Vallon'' comprend presque tous les ingrédients qui font le bonheur des fans de notre auteure britannique préférée. Presque tout, car je mentionnerai, plus tard, une petite différence qui ajoute aux charmes de cette nouvelle.


Christie11.jpg

 

Le ‘’Vallon’’ est une propriété appartenant à Lord Henry Angkatell et à son épouse Lady Lucy, dont le caractère fantasque cache une grande intelligence et une intuition surprenante.

 

 

Sa lointaine cousine Midge Hardcastle. fait partie des invités du week-end, ainsi que Edward, autre parent, célibataire et propriétaire du manoir familial, Ainswick, un médecin, John Christow qui cache des recherches médicales derrière une clientèle très mondaine, et sa femme Gerda, personnage falot, admiratrice servile de son époux, Henrietta Savernake, autre cousine des propriétaires, artiste-sculpteur et maîtresse du docteur, et le jeune David, autre parent éloigné, dont la colère contre les nantis cache la misère.


Deux illustres voisins habitent près du manoir, Veronica Gray*, artiste très connue et première fiancée du docteur et notre petit** détective Belge à la moustache cirée, Hercule Poirot.

* Pourquoi ai-je l’impression, certainement à torts, que toutes les actrices chez Lady Agatha portent le même nom ?

** Par la taille, pas par l'intelligence.

 

Lors d’une soirée, le docteur, personnage aux charmes indéniables mais orgueuilleux et arrogant*, renoue bibliquement avec l’actrice. À son retour au manoir, il est abattu d’une balle de revolver au moment ou plusieurs personnes incluant Poirot se dirige vers le lieu du meurtre et y trouvent sa femme, une arme à la main.

Si sa femme est la meurtrière, alors pourquoi a-t-il nommé sa maîtresse avant de mourir ?.

* Comment peut-on être orgueuilleux et arrogant et avoir du charme ? Les femmes m'étonnerpnt toujours.

 

Tout se complique quand les services de police constatent que l’arme, trouvée dans les mains de Gerda, n’est pas celle qui a tué le docteur. L’autre reste introuvable. Toutes deux faisaient partie de la collection de Lord Henry.

 

Qui a tué ? La femme, la maîtresse, l’actrice, Edward amoureux transi d’Henrietta, Midge amoureuse d’Edward, Lady Lucy qui papillone avec un revolver pour ramasser les œufs du poulailler, David, le révolté ?

 

Il est temps que je revienne sur l’ingrédient manquant.

Normalement Poirot réunit tous les suspects et dévoile le résultat de ses cogitations et le nom du meurtrier.

Ce roman fait exception à cette règle presque immuable. Je ne vous en dirai pas plus aux risques de dévoiler le punch final.

 

''Le Vallon'' d’Agatha Christie , 198 pages, Policie, 1948

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : (Leitmotiv) En général, pas de bémol pour Lady Agatha.


Partager cet article
Repost0
23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 10:51

Mardi31

 

''Des années plus tard, quand il s'agirait de vider l'appartement de Lucille,on découvrirait au fond d'un tiroir une pellicule entière de photos du cadavre de son père, prises par elle-même et sur toutes les coutures d'un costume beige ou ocre, couleur de vomi.''

 

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:50

Avais-je déjà lu Elizabeth George ?

Ma mémoire défaille. J’ai de plus en plus de mal à me souvenir des titres et des noms des auteurs. Souvent, après les premières pages, l'histoire complète me revient, surtout la fin*.

*malheureusement


Là, je n’avais aucuns souvenirs des deux héros, le comte de Lynley, inspecteur à Scotland Yard et sa partenaire, le sergent Barbara Havers.

Pas d’affolements, les prochaines lectures de cette auteure viendront épousseter mes cellules grises sclérosées.


george1.jpgElena Weaver faisait son jogging au petit matin quand elle fut brutalement assassinée. Nos deux policiers vont devoir enquêter sur cette jolie étudiante, atteinte de surdité, sexuellement active et nouvellement enceinte.

 

Le corps a été trouvé par une artiste-peintre venue de bonne heure faire quelques croquis en dépit du brouillard.


L'assassinat a-t-il un rapport avec la vie passée de la jeune femme, avec son refus de considérer son handicap comme un problème, avec la volonté de son père, professeur titulaire à Cambridge, d’obtenir une chaire prestigieuse de médiéviste ?

Ce père, Anthony, essaie de retrouver une place dans la vie de sa fille qu'il a abandonnée à l'âge de cinq ans.

Pour l'aider dans ses études défaillantes, il lui a présenté son assistant tandis que le proviseur de son collège l’a mettait en contact avec un responsable des ‘’signeurs’’, un groupe d’étudiants sourds et muets. Certains professeurs semblait aussi apprécier sa liberté sexuelle. 


Nos deux policiers vont devoir mettre leurs soucis personnels de côté, amour malheureux pour Lynley et maladie d’Alzheimer pour la mère de Havers, pour démêler la vie compliquée d’Elena et trouver l’auteur de son meurtre.


Le brouillard est omniprésent dans cette enquête et nos deux héros y nagent littéralement et professionnellement quand une nouvelle joggeuse est assassinée d’un coup de fusil.


J’ai bien aimé ce roman, même si la psychologie de la plupart des personnages m'ont irrité : Le manque de savoir-vivre de la première femme de Weaver et mère d’Elena*, la passivité de Justine, la deuxième femme, qui cache sa peur sous un masque de respectabilité et une jolie silhouette, l’égoïsme machiste du père d’Elena, la faiblesse de l’ami sourd et muet ainsi que l’intérêt uniquement professionnel de l’assistant. Tous m'ont horripilé. 

* Je l'aurai foutu à la porte de chez moi, sans barguigner

 

En terminant ce paragraphe, je me rends compte que tous les personnages, sauf la victime, étaient faibles, indécis ou lâche.

Serait-ce le mobile du meurtre ?

 

 

''Pour solde de tout compte'' d’Elizabeth George ,  Pocket, 526 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou La lâcheté est-elle un pré-requis pour faire des études supérieures en Grande-Bretagne ?

 

Partager cet article
Repost0