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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 14:03

Ce roman a été l’un des plus difficiles, un des plus durs, un des plus violents que j’ai lu depuis très longtemps et,

Le plus difficile à chroniquer.

 

Je vais vous faire un aveu.

 

Je commence certaines de mes chroniques bien avant d’avoir fini le livre. Je la modifie ensuite et j’essaie, à la tout fin, de l’améliorer ; j’élague, je coupe, je change un mot, je ponctue, j’inverse une phrase, j’élimine un paragraphe, je rajoute mes impressions globales et quand je la mets en ligne, la plupart du temps, j’en suis rarement satisfait.

 

Quand j’ai entendu parler de ce livre de Jospeh Boyden et après la très belle chronique de Madame Bellesahi, je le voulais.

Il suffit de mentionner une tribu, un clan pour que mes quelques synapses m’envoient immédiatement un sentiment d’appropriation. 

 

Ce roman de Josepy Boyden  décrit les horreurs, dans les  tranchées de 14-18, vues par un indien Cree encore imprégné de sa culture et de sa langue et aussi, l’évolution de cette nation au contact de l’homme blanc.

 

Naskia, une vieille indienne attend le meilleur ami de son neveu, décédé à la guerre, et voit débarqué du train, à sa place, celui qu’elle croyait mort, amputé d’une jambe.

Elle va le ramener, en canoë, vers leur territoire de chasse et ce voyage va durer trois jours.

Trois jours pendant lesquels, Xavier le soldat amputé, drogué à la morphine, à moitié mort, à moitié fou, va continuer à survivre dans un état semi-comateux.

Trois jours durant lesquels il revit ses aventures avec son ami Elijah, depuis les territoires du nord du Canada jusqu’à la boue des tranchées. Ces combats atroces, ces boucheries immondes, cette violence au-delà des limites du supportable vont faire de ces deux chasseurs, des héros, l’un par goût, l’autre par amitié.

Trois jours pendant lesquels sa tante va essayer de le sauver de la mort en lui racontant sa vie sauvage depuis la mort de son père, dans une prison des Blancs, alors qu’elle n’était qu’une enfant.

Ainsi s’intercalent les pensées sanglantes et morbides du jeune homme et les récits des difficultés d’une vie libre dans une nature qui peut être aussi violente que merveilleuse.

 

Est-ce un coup de cœur ? Autrement dit, est-ce qu’un roman aussi violent peut être un coup de cœur ?

 

La réponse négative  n’a rien à voir avec la violence, la crasse, la pourriture, les poux, les assassinats, les têtes explosées et les tripes étalées.

 

La fin heureuse m’a déçu, quand je vous dis que je suis un homme de contradiction. 

 

Un roman incontournable pour ceux qui en sont capables.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:31

J'avais aimé ma première rencontre avec Harlan Coben, il était évident qu'un jour j'entrerais de nouveau dans son monde.

 

Coben1.jpgJack Coldren aurait pu devenir un golfeur de renom. Vingt trois ans plus tôt, en tête de l’U.S. Open, au Merion Golf de Pennsylvanie, il s’est écroulé dans les derniers trous et ne s’est jamais remis de cette défaite. Depuis il végète sur les circuits professionnels, rarement qualifié, incapable de revenir à son meilleur niveau.

Personne ne sait, hormis Jack, ce qui s’est-il passé au trou numéro16 ?

 

Depuis, marié à la meilleure joueuse au monde, Linda, et père d’un adolescent de 15 ans, Chad, Jack, non seulement a réussi à se qualifié pour ce prestigieux tournois, de retour à Merion, mais il domine largement les autres concurrents.

 

Pendant le déroulement de cet évènement golfique, la famille Coldren contacte Myron Bolivar, agent de sportifs, ancien basketteur et héros récurant de Coben, pour effectuer une enquête discrète sur l’enlèvement de leur fils.

 

Plusieurs informations contradictoires vont amener Myron à penser que cet enlèvement n'en est peut-être pas un.

 

Chad a-t-il  vraiment été enlevé, ses parents, qui ne s’entendent plus, sont-ils impliqués. Le caddy du premier open de Jack, renvoyé pour faute professionnelle, pourrait-il être impliqué dans une vengeance tardive.

Au fur et à mesure de ses investigations,  Myron tombe sur un groupe de skinhead directement impliqué,  s’aperçoit que le père du meilleur ami de Chad est un gangster très dangereux et qu’un représentant d’articles de golf et son assistante, bien embêtés par la résurrection de Jack, risquent de perdre l’investissement qu’ils ont fait sur un autre concurrent.

 

Longtemps Myron aura l’impression que l'enlèvement n’est pas sérieux, jusqu’au moment où les parents reçoivent un doigt coupé, que le leader des skinheads est retrouvé avec deux balles dans la tête et que finalement, Jack soit assassiné, pendant la nuit, sur le parcours du golf.

 

Il ne pourra compter que sur l’aide de sa secrétaire, Esperanza, ancienne championne de catch (amusante trouvaille), pour démêler cet imbroglio, son ami et partenaire en affaires, Win, s’y refusant absolument pour des raisons familiales qui compliquent encore plus une situation déjà complexe.

 

Un bon thriller, une histoire qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement, avec des coups de théâtre surprenants (ce doit être un pléonasme).

Une fin à tiroirs dont certains auraient pu rester clos, le tout avec une écriture facile, souvent comique particulièrement pour présenter le golf, les golfeurs, leurs tics et leurs habitudes vestimentaires.


Une lecture qui ne laisse pas de souvenirs impérissables mais permet de passer un excellent moment.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 13:24

Citations

sur une idée de Chiffonette

 

''Il y a quelque chose de mal digéré au sujet de la beauté : tout le monde est d’accord pour dire que l’aspect extérieur a peu d’importance, que c’est l’âme qui compte, etc. Or, on continue à porter au pinacle les stars de l’apparence et à renvoyer aux oubliettes les tronches de mon espèce.''

 

Épiphane Otos dit Quasimodo

Amélie Nothomb  ‘’Attentat’’

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:01

Soyons honnête, quand j’ai débuté ce blog, je ne savais pas où je m’en allais et quels en seraient mes propos.

Et puis j'avoue avoir un gros défaut; je me tanne facilement. Je suis d'autant plus surpris que dans quelques mois j'ern serais à la deuxième année.


Ayant un tas d’intérêts différents, mes premiers billets se sont dirigés dans plusieurs directions : les voyages, ma région française d’origine, la cuisine pour hommes ou mieux dit, la cuisine rapide, des billets d’humeur ou d’humour, ce dernier terme n’étant pas forcément comique, mes lectures et les poésies que j’apprécie.


Au fur et à mesure que le temps a passé, je me rends compte que les critiques de lecture ont pris de plus en plus d’importance, c’était normal. 

Je ne suis pas toujours en voyage, malheureusement. Je vais bien en Périgord deux ou trois mois annuellement mais j’en ai déjà beaucoup parlé.

Serais-je atteint par le syndrome de la page blanche périgourdine) ?

Je n’ai pas tous les jours des sautes d’humeur ou des élans d’humour.

(enfin si pour les premiers mais j'ai appris à me calmer, et puis tous les sujets qui me fâchent ne sont pas forcément d'un intérêt ''blog''.)


Cette année, je vais visiter, avec Dulcinée et des amis, les provinces de l’Atlantique. Vous aurez donc, cet été, quelques chroniques de voyage sur le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle Écosse et l’Île du Prince Edward.

Au printemps, je vous parlerai des habitants de mon coin de France, j’ai déjà quelques idées qui demandent à être approfondies.


Il reste quand même que je pourrais vous parler plus souvent de cuisine.

Je vais donc essayer d’être plus constant, essayer étant, dans cette proposition, le verbe important.

 

Aujourd’hui, vous trouverez dans la rubrique ‘’ À table’’ un petite recette facile d’une entrée-collation pouvant servir de repas régime.

Bonne lecture et bon appétit,

 

 

Le Papou

 

PS : Avez-vous remarqué qu’il parle de moins en moins de moi ? le succès lui monterait-il à la tête ? Je rappelle que c'est aussi mon blog.


Hubert le Hibou

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 20:58

Il vous faut pour 4 personnes:

2 avocats

250 gr de flocons de thon à l’eau (2 boîtes)

1 jus de citron

Sel & poivre

Tabasco (facultatif)

Pain pita ou tortillas ou tranches de pain de campagne

 

Choisissez à l’achat, des avocats pas trop mous, et laissez murir en dehors du réfrigérateur. Ils seront prêts quand une légère pression du pouce s’enfoncera un peu.

Coupez-les en 2 dans le sens de la longueur. Dégagez le noyau délicatement avec une petite cuillère, puis défaite la pulpe jaune que vous placez dans un bol à mélanger.

Écrasez-la avec une fourchette jusqu’à obtention d’une crème lisse, salez très légèrement et poivrez abondamment.

Égouttez le thon et versez-le dans le bol, Ajoutez le jus d’un citron et mélanger longuement.

Goutez, rectifiez l’assaisonnement, vous pouvez même ajouter du citron et quelques gouttes de tabasco.

Mettez au réfrigérateur.

 

Au moment du repas, réchauffez le pain pita ou les tortillas ou faites griller le pain de campagne.

 

Ressortez votre préparation et mettez le tout sur la table.

Vous pourrez soit en fourrer le pain pita, en poser sur les tortillas et les rouler en fajitas, ou les déposer sur le pain grillé pour savourer en sandwich.

 

Un petit plus :

Vous pouvez remplacer le thon par 250 gr de crevettes que vous passer au mixer.

un autre :

Coupez une ou deux tomates fermes en tout petits dés que vous salez, poivrer et arroser d’un trait de citron et placez sur la table dans une petite assiette.

Ceux qui le souhaitent, peuvent ajouter une cuillerée de tomates dans leurs sandwichs, pitas ou fajitas.

Un petit dernier :

Chacun pourra ajouter un peu de crème sure que vous aurez disposée au moment du service.

 

Bonne appétit

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:23

C’est fait, j’ai lu en entier ‘’L’attentat’’, mon premier roman d’Amélie Nothomb, sans difficultés particulières.

J’avais lu auparavant sa pièce ‘’les combustibles’’, mais je devais lire un premier roman pour comprendre la raison de mon rejet dans le passé.

 

Trop jeune, trop occupé, pas concerné par les auteurs à la mode, pas mouton de Panurge, quelle était la vraie raison ? Et vais-je la trouver ?


D’abord, il faut que je vous dise que j’aime le personnage d’Amélie Nothomb, celle qui se cache sous un maquillage outrancier et des vêtements horribles (selon mon goût) pour ne pas se dévoiler et nous dévoiler, je suppose, qu’elle n’aime pas ce qu’elle voit.

J’aime cette femme, beaucoup moins moche qu’elle ne le pense et ne le dit, j’aime cette intelligence acérée dont la vision du monde se matérialise dans sa plume logorrhéenne.(je sais l’adjectif n’existe pas… et l’évolution de la langue, hein !)

Alors pourquoi ? Je ne vous le dirais pas tout de suite.

 

Nothomb2.jpgÉpiphane Otos est laid, non pas simplement laid il est la laideur. Petit, maigre, un visage difforme, la peau plissée comme un chien sharpeï, et sur les omoplates, son arme suprême, une acné pustuleuse qui fait s’évanouir ceux qui la voit.

Épiphane Otos est amoureux d’une actrice, la plus belle, celle qui ne l’a jamais regardé avec l’horreur ou la gêne qu’il voit dans le regard des autres, celle qui dès leur rencontre l’a reconnu pour ce qu’il est, simplement un être humain.

Épiphane Otos, aidé par la sublime Éthel, va devenir le plus grand et le plus recherché mannequin dans le monde, car, par sa laideur, il transcende la beauté des collections présentées par les magnifiques mannequins (quoique maigrelettes) des grands couturiers.

Épiphane Otos aime Éthel d’amour et Éthel aime Épiphane Otos d’amour mais si celui d’Épiphane  est un amour sans concession, Éthel ne l’aime que d’un amour fraternel.

Quand la Beauté demande à la Laideur de l’aider à ce qu’un peintre, rencontrée dans un vernissage, la remarque, vous obtenez tous les ingrédients d’un drame en devenir et d’un attentat pour finir.

Les romans d’Amélie Nothomb sont courts mais denses. Son intelligence, et surtout ses connaissances transpirent à chaque phrase, à chaque mot dont il faut vérifier la signification exacte, à chaque introspection compliquée, pour ne pas dire alambiquée, du personnage principal.

 

J’ai eu l’impression de passer au travers de toutes les réflexions, de toutes les introspections qu’elle a pu faire, depuis son adolescence, sur la laideur et la beauté.

Si je me trompe, tant pis, mais c’est ce que j’ai fortement ressenti.

 

Nombreux sont ceux qui ne s’aiment pas, en totalité ou en partie. Tous trouveront dans cet ouvrage de quoi réfléchir à l’importance qu’on doit y attacher.

 

Et finalement quelle était la vraie raison de mon refus ? Aucune de celles mentionnées, je crois.

Il y a un âge pour lire, accepter et tenter de comprendre certains auteurs et certaines idées, un âge ou le doute remplace les certitudes. Avant ce n’est pas l’heure. Après ce n’est plus l’heure…Cela devait être le bon moment.

 

Je ne suis jamais un inconditionnel de qui ou de quoi que ce soit, en conséquence le prochain, car il y aura un prochain, je pourrais autant le détester que j’ai apprécié celui-là.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 17:03

AChristie1Sir Claud Armory est mort.

Plus grave, il a été empoisonné en buvant son café.

Pire encore, le meurtre est survenu dans sa maison du Surrey, au milieu de sa famille et d’un seul invité.


Sir Claud, savant reconnu, venait de trouver la formule d’un explosif  beaucoup plus puissant que tous ceux connus jusqu’alors.

Il avait demandé au célèbre détective retraité, d'origine belge, Hercule Poirot de venir passer quelques jours dans son cottage car il soupçonnait quelqu'un de vouloir voler la formule.


A l’arrivée du détective, la formule avait disparu et Sir Claud n’était plus.


Poirot va devoir faire travailler ses petites cell ules grises pour trouver le coupable entre Richard, le fils du savant, Lucia, sa jeune épouse italienne, Caroline, la sœur du savant, Barbara, sa nièce, Raynor, le secrétaire, et le Dr Carelli, l’invité italien de Lucia.


J’ai déjà mentionné dans un billet précédent  qu’intrigué, à mi-lecture, j’avais regardé le 4ème de couverture qui mentionnait que ce livre était, en fait, une pièce de théâtre, adapté par un dénommé Charles Osborne, inconnu pour ma part, mais qualifié ''de biographe et fin connaisseur d’Agatha Christie'' par l’éditeur.

Je ne trouverai qu’avec l’œuvre originale, ce qu’à ‘’adapté’’ l’adaptateur, mais je pense que les intrigues et les coups de théâtre (évidemment) étaient suffisants à l’origine pour que l’histoire n’en soit dénaturée.


Poirot est toujours aussi imbuvable qu’intelligent, Hastings, revenu d’Argentine, aussi incapable  d’imagination et les personnages, comme toujours avec Agatha Christie, admirablement campés, remplis de contradictions, de mystères et de surprises.


Elle nous distille de petits indices qui nous font croire à la culpabilité de l’un puis de l’autre pour qu’enfin Poirot nous procure la solution, qui cette fois, était devinable et presque devinée.


Pour un nouveau plongeon dans l’œuvre de ce magnifique auteur, j’avoue que ce n’était pas le top, mais c’était loin d’être déplaisant.

 

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 18:48

Un petit moment que je ne m’étais pas plongé dans un des romans de cette magnifique reine du polar d’avant la mondialisation, les inventions électroniques et les élucubrations médiatiques qui ont modifié l’humanité en quelques décennies.


Je vous lis, blogueuses et blogueurs, et parfois je suis vos suggestions ou vos coups de cœur, ou bien, vous me rappelez d’un seul coup des auteurs que j’ai adoré et non, pas oublié, mais placé dans un coin reculé de ma mémoire.


Il y a quelques jours j’ai eu une envie de relire Agatha.

 

Madame Yue Yin et ses habituelles comparses, n’ayons pas peur de les nommer : Chiffonette, celle qui citationne plus vite que son ombre, Fashion et Isil qui doivent être des jumelles dans leurs folies inventives, la nouvelle A.A.*, Karine qui serait plutôt une A.A.M.P.T.S* et Pimpi que j’ai longtemps confondue avec une autre, qu’elle me pardonne sinon qu’elle me patafiole, en avaient parlé et certaines avaient mentionné des héros superbement inconnus de celui que vous lisez : Tommy et Tuppence 


Fort de ces informations et souhaitant étudié autant que relire, j’ai cherché longtemps et partout, enfin … 5 minutes à la bibliothèque.

Ces héros sont inconnus, ils ne sont jamais venus dans mon patelin pour y perpétrer une de leurs aventures que j’entrevoie merveilleuses, drôles et effrayantes.


Suivant le proverbe africain bien connu, faute de gazelle on mange des vers, je me suis rabattu vers mon sempiternel héros, celui dont la modestie et l’intelligence sont presque aussi importantes que celles de qui vous savez (mais non ! pas Valdemor), Hercule, le bien nommé, Poirot.


Normalement je suis supposé en faire une critique si possible constructive, ce qui pour un maladroit ambidextre n’est pas facile.


Tout d’abord je n’aime pas le titre. Aux ‘’Mask editions’’ aurait pu traduire en bon français: ‘’petit noir’’, par exemple, mais cela aurait pu induire le lecteur en erreur avec ‘’dix petits nègres’’, ou bien ‘’expresso’’ ou encore plus difficile pour la compréhension du lecteur il aurait pu le titré ‘’café noir’’.


Ensuite, la déjà mentionnée Yue Yin signalant souvent les erreurs ou les différences entre le texte des écrivains et celui des traducteurs ou éditeurs, j’ai cherché qui en avait commis la traduction.

Et bien... personne. Vous êtes surpris ! Moi aussi.


Il n’y a pas de traducteur mais un ‘’adaptateur’’ et c’est alors que j’ai compris pourquoi je ne connaissais pas ce Poirot-là, c’est une pièce de théâtre de Madame Christie ‘’transposée de la scène au roman avec élégance et sans rien perdre de ses qualités essentielles : Mystère, dynamisme et bien sûr humour !’’ scribit (?) la fameuse maison d’édition.

J’attendrai donc de trouver la pièce de théâtre en anglais avant de me faire une opinion et si l’une des Agathacristiephiles se rend dans les îles grandes-bretonnes et la trouve, je me ferais un plaisir de l’accepter... en cadeau.


Quand au résumé du livre, il fera l'objet d'un prochain billet

 

Le Papou réservé

 

AA pour les nuls = Alcooliques anonymes

AAMPTS = Mais Pas Trop Souvent

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 19:31

Je déconseille ce livre pour :

les puristes de la langue,ceux qui n’aiment pas les romans policiers ordinaires, ceux qui n’aiment ni la Sicile, ni l’Italie, ceux qui détestent les romans où on parle de bouffe, et surtout de poissons.

Pour les quelques autres qui restent, sautez sur une enquête du Dottore Montalbano, ruez-vous sur un des romans d’Andrea Camilleri et surtout lisez attentivement, avant de l’acheter, de l’emprunter ou de le voler, l’avertissement du traducteur qui se trouve au début, cela évitera une opinion négative au postérieur. (note de mon traducteur : a posteriori)

Normalement vous devriez avoir du plaisir, vous rirez des situations, des coutumes, des réparties et de la bêtise incommensurable de Catarella. Et vous aurez un polar tranquille, avec un petit meurtre tranquille (??) une enquête tranquille et un dénouement parfois surprenant mais toujours tranquille.

Entre les lignes vous entreverrez la Mafia, incontournable en Sicile, l’Église, incontournable partout, des élus locaux incontournablement pourris et des petites gens qui travaillent dur pour une vie souvent difficile.


Camilleri1.jpg

Montalbano est appelée sur un site d’enfouissement des ordures ou le cadavre d’une très jolie jeune femme blonde et nue a été trouvé par un récupérateur.

 

 

 

Toute nue, ça veut dire pas de vêtements (comme dirait Mr de La Palice), pas d’objets personnels, et pas de signe distinctif à l’exception d’un papillon de nuit tatoué sur l’omoplate, un sphinx, avec en plus, une balle de fort calibre en plein visage, tout ça va rendre l’identification de la victime difficile pour ne pas dire presque impossible.

Mais impossible n’est pas montalbanéen.


De petits détails, en petits détails, entrecoupés d’une autre enquête sur l’enlèvement d’un important commerçant, de repas copieux concoctés par Adelina, sa bonne, ou préparés dans son restaurant favoris et de difficultés dans son couple intermittent avec Livia sa compagne génoise, Montalbano va remonter doucement vers une bonne œuvre catholique qui vient en aide à des jeunes femmes en difficultés et, se heurter à un évêque et aux hautes instances de l’église et de l’état.


Un petit polar tranquille (cela fait longtemps que je n’avais pas utilisé cet adjectif), tranquille donc comme j’aime en lire de temps en temps et qui change des tueurs en série et des séries de tueurs psychopathes, qui se vautrent dans leurs victimes sanguinolentes pour lesquelles ils cherchent de nouvelles manières de nous écœurés.


Je ne sais si tous les polars italiens sont créés avec la même atmosphère , mais je trouve beaucoup de similitudes générales et plein de différences particulières entre le sicilien Montalbano d’Andrea Camilleri et le Vénitien Brunetti  de Donna Leon.

 

Un bon moment de lecture sans prétention.

 

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 16:27

Vous ne trouverez pas, comme d'habitude, la couverture de ce roman au début de ma chronique. Elle est magnifique, mais dévoile un secret essentiel que l'auteur ne nous communique qu'au tiers du récit.

 

Vous n'êtes certainement pas surpris de lire un billet sur un roman ‘’jeunesse’’, ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. Je vous ai déjà écrit que l’enfant en moi était toujours là.


Un certain nombre de blogueuses, aucun blogueur à ma connaissance, ayant apprécié ce premier roman de Marie Caillet, je devrais être le premier de sexe masculin à vous dire que tout le bien, que Karine, Cuné, Praline et toutes les autres* dont je n’ai pu retrouver les textes, vous ont mentionné, était on ne peu plus véridique.


Pour un premier roman d’une jeune femme de 18 ans c’est un petit bijou de fantaisy fiction. Des trouvailles, inédites pour moi, se mêlent à des situations connues, le tout aboutissant à une histoire intéressante et complexe dans laquelle on plonge en apnée et on ne remonte pour respirer qu’à la fin.


Le tout avec une très belle écriture, nerveuse et riche et des personnages principaux dont les caractères, bien définis, évoluent au fur et à mesure des situations romanesques.


Mais revenons au début, Madael est roi d’Erdillon, veuf et papa d’un petit garçon, son État est envahi par son voisin, La Déléane, et, sachant qu’il ne pourra résister, il écrit une lettre pour ses descendants puis, utilisant son don, se transforme en un dragon, s’envole et disparait après avoir déposé l’enfant dans une famille qui l’élèvera sans connaître ses origines.


Dans le chapitre suivant, l’auteur nous présente rapidement les six générations qui suivent. Je voudrais attirer votre attention sur l’évolution du don de transformation pour chacun d’entre eux. Tous, élevés par des familles d’adoption, ils apprendront leur filiation avec Madael et comme lui s’envoleront pour retrouver le trésor de leur ancêtre et reconquérir leur royaume, mais aucun ne revint .


Mydria dite My, jeune princesse de 15 ans, jolie, longue chevelure blonde ondulée, yeux bleus, ambitieuse, têtue et un peu trop gâtée par des parents qui n’ont que cet enfant, n’envisage rien d’autre qu’une vie au plus haut sommet de l’État de l’Erdillon, en épousant le roi, encore célibataire.


À son tour, elle sera mise au courant de ses origines réelles et un peu contre sa volonté, se retrouvera impliquée dans la quête du fameux trésor et fera l’apprentissage de ce don qui caractérise sa généalogie.

Je ne vous en dirais guère plus, sachez seulement que, prisonnière, elle y sera forcée par une guilde de voleurs dont huit l’accompagneront jusqu’au bout ou presque.


Tout n’est pas parfait dans ce premier roman mais ces petites imperfections ne sont que des éraflures d'un lecteur qui aurait voulu en savoir encore plus. Je crois qu’il y avait là assez de matière pour faire un deuxième tome et peut-être même plus.


Certaines situations magiques restent inexpliquées, c’est de la magie me direz-vous, oui, mais pourquoi ? Ou comment ? Le château de lumière ? Les chevaux handicapés d’une jambe ? Le monstre fluvial ? Le bois magique ? L’île au trésor ? Il manque une raison ou une explication.

Certains personnages qui pouvaient sembler importants restent intangibles et disparaissent, comme par magie (encore), comme si l’auteur n’avait pas voulu ou su comment les faire évoluer.

Démontrant des qualités rares de conteuses, Marie Caillet réussit à nous tenir en haleine pendant la plus grande partie de la quête sans que rien ne se passe, uniquement par la crainte de ce qui pourrait se passer.

Des éraflures, je vous dis, presque des frôlements, des caresses

(magiques ?) qui surgissent dans un paragraphe et vous titillent le cervelet.


Vous parlerais-je de la fin ? Non et oui. Non, car vous n’avez qu’à vous plongez dans le monde de Mydria et oui, pour vous dire qu’elle est en partie prévisible cette fin, l’héroïne étant, comme dans de nombreux romans actuels et comme son qualificatif l’indique; une jeune femme. Mais seulement en partie et ce n’est pas la partie la plus importante.


Une belle histoire, une jolie héroïne, un tueur efficace nais pas insensible et de la magie. Un beau roman mais pourquoi ais-je eu l'impression que cette aventure n'etait pas finie.

 

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

 

 

* AnneSophie et Mara dont j’aime beaucoup les sites et pour lesquelles malheureusement, soit l'index des auteurs n'est pas à jour, soit le système de recherche est trop vague, soit encore je n’ai pas été suffisamment malin pour les retrouver. Aaaahh ! Que je suis fier du mien, voir ici.

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