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Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 16:04

Pour vous donner envie...

de lire

Beaux seins, belles fesses

de

Mo Yan

 

Quelques passages où la poésie vient tempérer la violence abjecte de la misère et l'avilissement de l'être humain.

*******

"Les cheveux argentés de grand-tante Sun étaient soigneusement coiffés, elle avait sur la tête un chignon bien serré piqué sur le côté d'une tige d'armoise et retenu par une barrette argentée qui scintillait. Elle était vêtue d'une veste chinoise blanche à pans croisés parfaitement repassée, et au bouton situé à hauteur de l'aisselle était noué un mouchoir blanc."    page 72

 

Il se redressa en prenant appui sur le rebord de la fenêtre et, par la vitre brisée, contempla toute l'étendu du bourg de Dalan, chef-lieu du canton de Gaomi, où il avait vécu plusieurs dizaines d'années et où partout ses pas avaient laissé des traces : les alignements de chaumières bien rangées, les larges ruelles grisâtres, les arbres verts s'élevant comme autant de fumées sombres, la rivière brillante qui contournait le village, le lac lisse comme un mirroir, les étangs envahis de roseaux serrés, les étendues d'herbes folles enchâssant les mares rondes, les marécages rouges, paradis des oiseaux, la vaste plaine à perte de vue jusqu'è l'horizon comme une peinture, le mont du Boeuf-Couché jaune d'or, les grandes dunes où éclosaient les fleurs de sophora...    page 118

 

Le soleil était presque entièrement disparu derrière les dunes, il ne régnait plus qu'une atmosphère mélancolique, avec le sommet des arbres encore bordé de rose. Les corbeaux rouge doré volaient en tous sens au-dessus des maisons en chaume des étrangers au pays.    page 262

 

Les prmières lueurs de l'aube, fines et transparentes, flottaient dans la cour. Le village dormait encore, les hirondelles racontaient dans leurs nids des histoires de rêves, les criquets jouaient du luth dans la terre chaude derrière le fourneau, le boeuf ruminait à côté de la mangeoire...   page 274

 

Bonne lecture !

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 19:20

Fanatisme historique et légendes poétiques

C’est l’histoire de L’Enfant d’Or racontée par lui-même. 8ème enfant et seul garçon d’une fratrie qui sera attiré, toute sa vie, par les femmes et plus spécifiquement par leurs seins et leurs fesses.

C'est l'histoire d'une mère qui va, au milieu de terribles bouleversements sociaux, élever ses enfants, ses petits-enfants et quelques neveux ou nièces.

C’est aussi l’Histoire de la Chine depuis l’invasion nippone de 1937.

 

Voilà résumée en quelques mots, une brique de 900 pages *!

* Après ça, qui osera écrire que je ne suis pas concis..

 

Je souhaite vous donner envie de la lire, mais je vous préviens, ce n’est pas un roman pour les petits cœurs mous.

Et, comme je suis d'humeur badine, je vais vous donner les raisons de ne pas le faire ce qui, je vous connais, devrait vous convaincre du contraire.

 

Si vous n’aimez pas les romans historiques, truculents, violents, lubriques, si la crudité des mots vous embarrasse, si le sexe vous gêne, si les seins vous laissent de glace et les fesses de marbre, si la complexité des patronymes chinois vous perd, vous déroute, vous égare ou vous désoriente, et si enfin vous n’aimez pas les récits asiatiques, alors, passez votre chemin ou lisez un des derniers romans à la mode*.

*J'en connais un.

 

Ainsi quand, parmi les premiers personnages vous rencontrez  Shangguan Lüshi, la belle-mère et Shangguan Lushi, la bru et que vous n’avez pas noté la différence*, reposez doucement le livre avant d’avoir envie de le pitcher** par la fenêtre.

*Si ! Si ! Il y a une différence…une petite chinoiserie… de  tréma.

**Joual : Jeter brutalement

 

La bru est sur le point d’accoucher de son huitième et supplie la déesse Guanyin d'enfin donner  la lumière* à un garçon après 7 filles, toutes nommées dans l'espérance future d'un petit gars** :

*Dar la luz : magnifique expression espagnole pour l'accouchement.

**Soit : « Fais venir le petit frère », « Appelle le petit-frère », « Amène le petit frère », « Pense au petit frère », « Espère le petit frère », « Songe au petit frère » et « Réclame le petit frère »

Si, après ça, vous voulez, quand même continuer, vous n’avez plus qu’à récupérer le bouquin dans le massif de rhododendrons.

 

Dans des scènes que ne désapprouverait pas le Grand Guignol vont naître des jumeaux hétérozygotes et un ânon*, tandis que des japonais et des maquisards se massacrent  et que meurrent des dizaines d’innocents.

*Pas de la même mère. J’en vois qui font du mauvais esprit.

 

Quelques mois plus tard les bessons sont baptisés, Enfant d’Or et Fille de Jade, par leur véritable père, le pasteur suédois Maroya, au moment où des maquisards violent Lushi à l’intérieur de l’église tandis que l’homme de Dieu se décloche**.

*Jintong et Yu Nü

*On se défenestre d’une fenêtre donc on doit pouvoir se déclocher d’un clocher.

 

La vie et les aventures de Jintong et de sa famille forment la trame de ce roman pendant cette période trouble de l’Histoire de la Chine, incompréhensible pour la quasi-totalité des chinois qui y participent à leur corps défendant et pour les Béotiens* et les Ignares** dont je fais partie.

*Habitants de la Béotie

**Habitants de l’Inkulturie

 

Les guerres civiles engendrent au sein des familles des situations funestes, des trahisons multiples, des massacres innombrables. Les hivers rigoureux et les famines ajoutent le désespoir à la ruine des populations et à la désintégration du tissu social.

 

Et dans toute cette sanie purulente, ces tueries sanguinolentes, cette folie ambiante des personnes et des idées, cette sauvagerie, cette brutalité, cette cruauté, cette férocité, cette barbarie, cette bestialité, quelques phrases de pure poésie viennent nous redonner de l’espoir*.

 *Je vous en ai noté quelques unes dans mon prochain « Pour vous en donner envie ».

 

Mao Yan a reçu le prix Nobel de littérature en 2012.

 

PS: J'avais une très faible connaissance de l'Histoire de la Chine de Chiang Kaï-Chek à Mao Zedong. Des millions de morts qui ne savaient ni pour qui ni pourquoi ils mourraient. Un nombre abstrait et sans signification réelle. Mo Yan, en donnant vie à ses personnages, le concrétise en partie.

 

Beaux seins belles fesses  de Mo Yan, Points, 2005, 895 pages, Roman

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Trop de morve qui dégouline, trop de merde, trop d'urine, trop de pourriture... et, j’ai eu d'énormes difficultés à imaginer un marché où se vendraient des petites filles.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:16

Ceux qui pensent que j’ai abandonné mon blog après 1593 jours d’écriture relativement intensive sont dans les « petates *». 

*Pas besoin de traduire.

Bon, d’accord, j’oublie régulièrement son anniversaire (comme beaucoup d’autres d’ailleurs*) et il doit m’en vouloir (comme beaucoup etc..*

*Heureusement pour les autres, FB existe.

 

Je pense tristement aux millions* de lecteurs qui se ruent chaque jour chez « Le Hibou et le Papou » pour débuter leur journée de labeur dans la joie et le plaisir de la lecture et en reviennent dépités et de mauvaise humeur pour leur entourage qui se questionne sur leurs raisons.

*Minimum

Toute la journée les pauvres quinauds doivent s'interroger sur le silence de ce blog :

Serait-il la cause principale de la mauvaise ambiance au travail ?

Du retard dans les transports en commun ?

Du froid intense qui fait grelotter l'Amérique du nord toute entière ?

Celui-ci a-t-il gelé les neurones des auteurs ?

Ou bien sont-ils victimes du syndrome de la page blanche ?

 

Pour les premières questions je ne sais que répondre sans heurter ma modestie* naturelle et profonde tandis que pour la dernière j’affirme haut et fort et sans barguigner :

Que nenni !

*J'insiste.

 

Mais alors ?

Alors : Je lis. Je lis un roman de neuf cents pages dont la complexité n’a d’égale que la théorie de la relativité d’Einstein ou les problèmes de la quadrature du cercle, la trisection de l’angle et la duplication du cube, théorie et problèmes qui restent le summum de l’abscond(nerie) pour le Papou Béotien et son alter ego empenné.

 

Ce bouquin cyclopéen parle surtout de seins et de fesses, sujets dont l’intérêt n’échappera à personne, du bordel que fut  l’Histoire chinoise au milieu du vingtième siècle, vue par le petit bout de la lorgnette des habitants d’un village rural miséreux et arriéré, de la crétinerie des conflits partisans et des guerres civiles, des amours et des haines qui en découlent et pourrissent  la vie des familles, ainsi que d’autres aspects plus triviaux voire beaucoup plus sanglants .

Tout ça ?

Et peut-être plus encore.. Je n’en suis qu’à la moitié !

À bientôt.

Et le titre alors ?

Je viens de  l'écrire : bientôt.

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 15:41

Un coup de coeur pour terminer l'année ou pour commencer la nouvelle.

 

Erik Frankel, un ancien professeur d’histoire et spécialiste de la dernière guerre est retrouvé assassiné.

Erica Falck* lui avait confié une médaille avec la croix gammée, trouvée dans les affaires d’Elsy, sa mère décédée, en même termps que plusieurs cahiers datant des années 40.

*Personnage récurrent de la série, écrivaine et compagne de Patrick l'enquêteur.

 

Elle va rencontrer dans ces carnets une mère complètement différente de la personne froide et insensible qu'elle a malheureusement connu.

 

Deux récits s'intercalent dans cet excellent roman qui est loin de n'être qu'une enquête criminelle. D'un côté le déroulement des évènements durant la guerre et de l'autre leurs conséquences sur l'évolution de la vie des personnages.

À l’adolescence, Elsy, Erik, Franz et Britta formaient un groupe d’amis dont le héros était Axel, le frère ainé d’Erik. Comme souvent chez les adolescents, les sentiments étaient confus. Britta aimait Hans le révolté qui n’avait d’yeux que pour Elsy.

 

En 1943, en Norvège, Axel est arrêté par les allemands et en 1944 le père d’Elsy ramène sur son bateau un jeune résistant norvégien.

Soixante années plus tard, les conséquences de la guerre et un lourd secret semblent avoir provoqué l’assassinat d’Érik.

 

De nouveaux personnages  font leurs apparitions,  Paula une nouvelle enquêtrice lesbienne dont la compagne attend leur bébé, Rita, sa mère, que Bertil Mellberg, le chefaillon de police paresseux, semble apprécier et Ernst.

Je vous laisse le soin de découvrir qui sont Ernst et son amie Señorita.

 

Les avis d'Hydromielle, et d'Àproposdelivres.

 

L'enfant allemand de Camilla Lackberg, Actes Sud, 2011, 455 pages, Roman

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  Coup de coeur

 

Le bémol du Papou :   Camilla Lackberg n’avait nul besoin de tomber dans une fin incroyable. Bon, cela reste quand même un coup de coeur.

 

 

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 14:07

Ça Commence Comme Ça !

 

"Tranquillement étendu sur le kang, le pasteur Maroya vit qu'un rayon de lumière éclairait la poitrine rose de la Vierge Marie et le visage joufflu de l'Enfant Jésus aux fesses nues. L'été précédent, le toit avait pris l'eau et des traces jaunâtres maculaient la peinture à l'huile accrochée au mur de terre, conférant aux visages de la Sainte Mère et du Saint Fils une expression hébétée."

 

"Beaux seins, belles fesses" de Mo Yan

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 14:41

Jacqueline Carrier est malheureuse, elle ne croit pas au suicide de son amant,  et prie instamment  Nestor Burma* d’enquêter sur ce qu’elle croit être un meurtre déguisé.

Notre détective privé est convaincu qu’il s’agit bien d’un suicide mais Jacqueline est belle ce qui ne le laisse jamais indifférent. Il accepte donc de faire un enquête bidon* le temps que l'étudiante en cours dramatique à temps plein, et strip-teaseuse à temps partiel, fasse son deuil.

*Détective privé, héros récurrent de Léo Malet

* Pour se bidonner = pour rire.

 

Malheureusement aucun nouvel élément ne vient modifier son opinion. Même le rapport de l’inspecteur Malsoutre ne laissent aucune doute sur le suicide.

 

Nestor Burma est une fouine éléphantesque, en d’autres termes il furète dans toutes les directions, bousculant porcelaines et poteries environnantes sans se soucier des dégâts.

 

Il retrouve le cadavre d’une amie de Jacqueline chez son amant, un noir qui se fait mataver* alors que Nestor est dans le coltar**. La rencontre d’un maitre-chanteur astrologue et la découverte dans son logement du corps en rondelles de l’inspecteur Malsoutre puis l’assassinat du cartomancien alors que, comme d’habitude, notre détective a pris un coup sur la calebasse*** ne lui permet pas de faire progresser son enquête  jusqu’à ce qu'un poème de Baudelaire, intitulé « une martyre, dessin d’un maître inconnu », lui débloque les méninges.

*Tuer

**Évanoui

***La tête

 

Micmac moche au Boul'Mich'  de Léo Malet, Pocket, 1957, 192 pages, Détective

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Pas une des meilleures histoires de Léo Mallet mais une jolie ballade dans ce quartier estudiantin que j’aime beaucoup avec ses librairies, ses bistros, ses galeries et sa fontaine Saint Michel.

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 15:34

 Attention : coup de

 

Cela va faire exactement deux ans que je tiens ma résolution de vous commenter un Agatha Christie chaque mois.

J'ai une mauvaise nouvelle : Je continue en 2014

 

 

Au petit-déjeuner, tout le village de Chipping Cleghorn découvre, dans la gazette locale, la petite annonce suivante :    « Un meurtre est annoncé, qui aura lieu le vendredi 29 octobre à dix-huit heures trente à Little Paddocks. »

 

On n'annonce pas un assassinat à l'avance, pense tous les habitants incluant ceux de Little Paddocks, Letitia Blacklock et Dora Bunner qui ne sont pas les moins surprises.

Serait-ce une amusante murder party imaginée par quelque facétieux ? Aussi, tout le voisinage, émoustillé, se retrouve-t-il à Little Paddocks pour attendre l'heure fatidique dans la bonne humeur. À dix-huit heures trente, la lumière s'éteint, un agresseur masqué paraît, des coups de feu éclatent mais... c'est l'étranger qu'on retrouve mort tandis que Miss Blacklock saigne abondament de l'oreille.

 

La victime était un petit escroc d'origine suisse mais pourquoi voulait-il tuer Miss Blacklock ?

Le mobile demeure inconnu  jusqu'à ce qu'on découvre qu'elle serait la légataire d'une importante fortune dès le décès de la femme de son ancien patron qui est agonisante.

 

Ses constatations amène l'inspecteur Craddock et Miss Marple à croire que l'agresseur agissait pour une autre personne qui l'a occis pour éviter d'être trahi.

 

Il y a donc une ou plusieurs personnes qui pourraient profiter du décès de la propriétaire de Little Paddocksa. Ses cousins éloignés, Patrick et Julia qui vivent sous son toit mais aussi les enfants, des jumeaux, de sa belle-soeur partie trente ans plus tôt, qui pourraient vivre au village sous de faux noms.

 

Et puis... les meurtres se multiplient...

 

J'ai beaucoup apprécié ce roman de notre Lady et je le considère comme un de ses meilleurs. Une introduction amusante, une machination diabolique, des pistes multiples pour nous mener dans toutes les directions sauf la bonne et un dénouement insolite et inattendu provoqué par Miss Marple.

Un petit bijou qui vaut un

 

Un meurtre sera commis le... d'Agatha Christie, Librairie des Champs-Élysées, 1951, 179 pages, Policier.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou :  Aucun.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 16:51

À ceux qui  lisent mes billets régulièrement

qui m'encouragent par leurs commentaires

ou

qui passent par là de temps en temps

 

Le Papou souhaite un

 

 

 

 

 

 

 

 

et

Une bonne année

2014

 

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 16:35

En l’an de grâce 1471, la jolie Kathryn Swinbrooke est médecin et coroner de la ville de Cantorbéry.

 

La guerre civile des deux roses vient de se terminer par les batailles de Barnet et Tewkesbury et le roi Edouard IV va stabiliser le royaume  jusqu’à sa mort en 1483.

Une guerre civile ne se fait pas avec des roses* et les résultats en sont toujours désastreux. Les vaincus sont maltraités voir massacrés par les vainqueurs et les coffres de l’État, autrement dit du Roy, sont déserts comme un champ de blé après le passage d'une nuée de locustes.

*Je voulais la faire, celle-là.

 

Pour renflouer les caisses on envoie des « percepteurs » sans scrupule*, appelé fermiers généraux qui profitent de leurs pouvoirs pour s’enrichir et obtenir des faveurs dans la mesure où ils n’exagèrent pas leurs prévarications.

* ! Attention : Pléonasme

 

Maitresse Swinbrooke est appelé à se rendre sur les lieux de quatre meurtres survenus quelques jours avant Noël alors qu’une neige abondante et un froid polaire fait grelotter les habitants de Cantorbéry.

Les trois premiers sont relativement simples puisque Blunt, un peintre et maitre archer,  avoue avoir fléché sa jeune épouse infidèle et ses deux galants.

Le dernier assassinat, survenu à l’Auberge du Vannier, parait plus mystérieux et surtout plus ennuyeux. Non parce que la victime est un de ses fermiers généraux haï par la population mais parce que l’argent du Roy a disparu. La justice du souverain est nettement plus implacable pour le vol de son or que pour l'assassinat de son agent.

 

Notre jolie "coroner" se trouve devant une situation impossible. La victime, Sir Erpingham, a été empoisonnée dans sa chambre barrée*, dont elle seule possédait l’unique clé, et rien ne permet de savoir comment le poison lui a été administré.

* fermée à clef

 

L’Irlandais, Colum Murtagh, commissaire du Roy et soupirant de notre médecin -qui ne peut consentir à ses avances car elle est toujours mariée. Son mari a disparu pendant la guerre sans que son corps ne soit retrouvé- va devoir montrer son pouvoir car tous les clients de l’auberge sont reliés au défunt, soit comme employés soit comme victimes de chantage.

L'assistant de Sir Erpingham, le cauteleux Vasavour, est retrouvé noyé et quelques pièces d'argent sont retrouvés dans sa chambre.

Pour enfin découvrir la solution, Kathryn devra rendre visite à Blunt en prison et surveiller les jeux de Wuf, le petit orphelin qu'elle a adopté.

 

Le marchand de mort de C.L. Grace, 10-18, 1999, 250 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

PS : J'avais envie de me replonger dans cette époque.

PPS : J'adore les couvertures de cette série.

 

Le bémol du Papou : Intrigue relativement facile mais l'intérêt de cette série tient, avant tout, à la profession de l'héroïne dans cette fin de Moyen-Âge.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 19:01

Dans la rude froidure de cette mi-décembre, calfeutré dans mon fauteuil préféré, j'ai commencé une nouvelle lecture pour ne plus penser à ce climat polaire.

Mon choix s'est porté sur "Le marchand de mort'" de C.L. Grace et :

 

Ça Commence Comme Ça !

 

"La neige survint à l'improviste : de gros nuages gris s'étaient amassés sur la côte est de l'Angleterre, lourds et menaçants, comme si Dieu lui-même châtiait la terre.

....

Dans la ville, la vie était réduite. On restait chez soi, pelotonné au coin du feu.

...

On grelottait et on priait que la neige ait fondu d'ici Noël, pour la célébration de la naissance du Christ."

 

Décidément !!!

 

 

 

 

 

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