À la petite génie clownesque, elle se reconnaitra. (Si! Si! Au féminin)**
Par moment, ce qui était un énorme plaisir est devenu pénible. Je devrais, comme certaines que je ne dénoncerai pas par peur de représailles, lire et ne plus écrire mes billets dans la foulée.
J’en connais qui lisent dix bouquins et écrivent un seul billet en pleurant sur leur sort et leur retard irrattrapable.
J’ai de plus en plus de difficultés à terminer mes textes, je les recommence, les modifie, une phrase par ci, un mot par là, un accord pas accordé, un complément devenu sujet et un sujet, complément et puis vaguement écœuré j’abandonne l’enfant sur la toile. Je soumets à l’adoption générale cet orphelin immature.
‘’Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage’’ écrivait Boileau. Vingt fois ? Quel génie ! (Que je n’ai jamais lu ou alors il y a longtemps, dans une autre vie ou bien, je n’en ai plus souvenirs)
Ce blog, qui ne savait pas trop ce qu’il allait devenir et s’épivardait en chroniques de voyage, en recettes de cuisine simples et rapides, et en CDG* de mon compère Hubert Le Hibou, n'est devenu, au fur et à mesure, qu’une suite de ‘’critiques’’ littéraires.
J’ai déjà passé des heures à lire d’autres blogs (moins maintenant), ajoutant, à ma liste, un nouveau mentionné par le précédent. J’y ai rencontré des auteurs, le terme n’est pas trop fort, drôles, intelligents, cultivés et même (oserai-je ? oui, j’ose) kulturés connaissant l’ancien saxon, le noroit antique ou le bas moldave. Je leur ai même donné des surnoms, la gaffeuse, la petite génie clownesque (mentionnée en exergue), la mélomane, le papillon, l’oiseau, etc..
(Le masculin n’est qu’un effet de style et un appauvrissement dû à Bescherelle ou à tout autre grammairien sclérosé et vous pouvez devez mettre au féminin tout ce paragraphe. D’ailleurs, la suite va l’être.)
En le disant ou silencieusement, certaines ont disparu, emportées par leur vie trépidante et leurs amours contraignantes. C'est comme perdre des amies, même si on ne les connait pas, même si on ne les rencontrera jamais.
Et pour celle(s) qui veulent abandonner par écœurement parce que leur(s) petit(s) cœur(s) mou(s) a été déçu(s) et meurtri(s) par la connerie humaine, je citerai deux pensées de nos grands philosophes du siècle dernier :
‘’On dit toujours qu'on peut pas être et avoir été. Eh ben, j'en connais un, dis donc, il a été con et il l'est encore !’’
Coluche
Et cette autre où l’on peut remplacer vestimentaire par culturelle et s’habiller par penser :
‘’La caractéristique vestimentaire culturelle du con consiste en un besoin irrésistible de s'habiller penser comme tout le monde.’’
Desproges
N’abandonnez que si vous êtes vraiment tanné de bloguer pas parce que des cons vous perturbent avec leurs insanités et leurs grossièretés.
Je vous aime et je vous embrasse !
* CDB aurait été plus réaliste
** Ça commence par un F et se termine par un N)