Ma résolution Christienne no 19
(août 2013)
Ce roman se lit comme une BD, une aventure à chaque chapitre, un coup de théâtre à chaque page.
Prenez une jeune femme, jolie de préférence, un coup de foudre, un pays exotique, un archéologue distrait, une organisation mafieuse, un enlèvement, des espions, des meurtres, ajoutez-y des méchants et des gentils sans savoir qui sont qui et vous obtenez un roman d’aventures léger dont notre Lady était coutumière.
Au début des années 50, la guerre froide entre les idéologies capitaliste et communiste s’intensifie. Une organisation veut fomenter une nouvelle guerre qui leur donnerait le pouvoir absolu.
Victoria Jones, est une jeune dactylo intelligente, un peu menteuse et un peu gaffeuse qui vient de se faire remercier*. Elle éprouve une passion soudaine pour Edward, un beau garçon qui l’aborde dans un parc où elle réfléchissait à son avenir devenu plutôt sombre.
*Un peu tête de linotte, aussi.
Seulement Edward part pour Bagdad pour un nouveau travail et Victoria décide de le rejoindre.
Sans argent, sans relation, cette idée est plus facile à envisager qu’à réaliser. Pourtant tout s’arrange quand une certaine Madame Cripp, qui vient de se casser le bras, recherche une accompagnatrice pour son voyage vers le Moyen-Orient.
Pendant ce temps, au-delà de la Méditerranée, un dénommé Carmichaël essaie de ramener aux services secrets anglais la preuve d’une machination qui embraserait la planète. Il se rend au consulat de Bassorah et réussit à éviter un attentat grâce à Robert Baker, un ancien condisciple d’université.
L’organisation a construit un réseau serré d’informateurs et de tueurs pour empêcher Carmichaël ainsi qu’une jeune femme, Anna Scheele, de se rendre à Bagdad où doit se tenir une conférence des principaux chefs d'États.
Seulement Anna Scheele a disparu et Carmichaël reste introuvable.
La pauvre Victoria, va se trouver mêler à cette histoire. D’abord en aidant Carmichaël qui vient mourir dans son lit, puis en étant utilisée par les services secrets britanniques.
Enlevée, séquestrée, elle réussit à s’échapper et se retrouve mêlée aux fouilles de l’archéologue Pauncefoot-Jones dont elle prétendait être la nièce. Heureusement l’archéologue est si distrait qu’il ne se souvient même pas s’il a une nièce ou non.
Vous n’en saurez pas plus.
Je corrobore ‘’le rapport du lecteur de Collins dans son comte rendu, c’est un ouvrage éminemment facile à lire, qui réussit à maintenir l’intérêt tout du long*.’’
*tiré des ‘’carnets secrets d’Agatha Christie’’ de John Curran qui fait peu mention de cet ouvrage dans son livre.
Rendez-vous à Bagdad d'Agatha Christie, 1952, Librairie des Champs-Élysées,
162 pages, Policier
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : Le bémol fait relâche pour Agatha