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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:20

Ma résolution Christienne no 19

(août 2013)

 

Ce roman se lit comme une BD, une aventure à chaque chapitre, un coup de théâtre à chaque page.

 

Prenez une jeune femme, jolie de préférence, un coup de foudre, un pays exotique, un archéologue distrait, une organisation mafieuse, un enlèvement, des espions, des meurtres, ajoutez-y des méchants et des gentils sans savoir qui sont qui et vous obtenez un roman d’aventures léger dont notre Lady était coutumière.

 

Au début des années 50, la guerre froide entre les idéologies capitaliste et communiste s’intensifie. Une organisation veut fomenter une nouvelle guerre qui leur donnerait le pouvoir absolu.

 

Victoria Jones, est une jeune dactylo intelligente, un peu menteuse et un peu gaffeuse qui vient de se faire remercier*. Elle éprouve une passion soudaine pour Edward, un beau garçon qui l’aborde dans un parc où elle réfléchissait à son avenir devenu plutôt sombre.

*Un peu tête de linotte, aussi.

 

Seulement Edward part pour Bagdad pour un nouveau travail et Victoria décide de le rejoindre.

Sans argent, sans relation, cette idée est plus facile à envisager qu’à réaliser. Pourtant tout s’arrange quand une certaine Madame Cripp, qui vient de se casser le bras, recherche une accompagnatrice  pour son voyage vers le Moyen-Orient.

 

Pendant ce temps, au-delà de la Méditerranée,  un dénommé Carmichaël essaie de ramener aux services secrets anglais la preuve d’une machination qui embraserait la planète.  Il se rend au consulat de Bassorah et réussit à éviter un attentat grâce à Robert Baker, un ancien condisciple d’université.

 

L’organisation a construit un réseau serré d’informateurs et de tueurs pour empêcher Carmichaël ainsi qu’une jeune femme, Anna Scheele, de se rendre à Bagdad où doit se tenir une conférence des principaux chefs d'États.

Seulement Anna Scheele a disparu et Carmichaël reste introuvable.

 

La pauvre Victoria, va se trouver mêler à cette histoire. D’abord en aidant Carmichaël qui vient mourir dans son lit, puis en étant utilisée par les services secrets britanniques.

Enlevée, séquestrée, elle  réussit à s’échapper et se retrouve mêlée aux fouilles de l’archéologue Pauncefoot-Jones dont elle prétendait être la nièce. Heureusement l’archéologue est si distrait  qu’il ne se souvient même pas s’il a une nièce ou non.

Vous n’en saurez pas plus.

 

Je corrobore ‘’le rapport du lecteur de Collins dans son comte rendu, c’est un ouvrage éminemment facile à lire, qui réussit à maintenir l’intérêt tout du long*.’’

*tiré des ‘’carnets secrets d’Agatha Christie’’ de John Curran qui fait peu mention de cet ouvrage dans son livre.

 

Rendez-vous à Bagdad d'Agatha Christie, 1952, Librairie des Champs-Élysées, 

162 pages, Policier

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Le bémol fait relâche pour Agatha

 

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 14:47

Il ne faut jamais rester sur une légère déception*.

Il est vrai qu'avec Craig Johnson et Walt Longmire, j'avais peu de doutes et ''Dark Horse'' était dans ma PAL*.

*Et.. je fais ce que j'ai envie.

 

Walt Longmire, notre valeureux shérif du Wyoming, doit héberger dans sa prison, Mary Barsad, une jeune meurtrière qui a abattu son mari dans son sommeil.

Pour cacher les indices du crime, elle aurait ensuite mis le feu au ranch, brûlant vif tous les chevaux.

 

Même si Mary a avoué, Walt est perturbé, assailli par des doutes sur la culpabilité de l'ancienne championne de dressage. Elle adorait ses chevaux et les aurait certainement fait sortir avant de bouter le feu.*

* Joli !

 

Il se rend à Absalom dans le comté de Power River, en se faisant passer pour un agent d’assurance. Walt connait bien ce comté. Il y est né et possède toujours la propriété de ses parents. Il n'y était jamais retourné depuis leurs décès et espère bien ne pas être reconnu,

 

Wade Barsad vivait sous protection du FBI qui espérait, en contrepartie, qu'il dévoile la liste des truands qu'il avait escroqué.

Escroc, voleur, menteur il avait déménagé à plusieurs reprises fuyant de nouveaux problèmes.

 

À Absalom, nombreux étaient ceux qui le haïssaient  pour le tuer.  Walt fait la connaissance brutale de Clif Cly, un dur, adepte des combats de boxe, de Juana une  latinos en situation irrégulière, de son fils Benjamin, d’Hershel le vieil employé du ranch des Barsad, amoureux de sa patronne, et de Pat, le patron du motel-bar, qui avait perdu son commerce à Barsad. Il reconnait aussi Bill Nolan son ancien condisciple à l'école primaire, que la victime avait escroqué.

 

Malgré l'aide de ''Le Chien'' puis de Black Diamond Wahoo Sue, la magnifique jument de Mary, que Wade Barsad avait emmené loin du ranch, et comme d'habitude de Henry Standing Bear autrement nommé la nation Cheyenne, Walt n'arrive pas à comprendre ce qui cloche dans le village et qui lui a tiré dessus.

 

Finalement, la solution surprendra le lecteur et permettra à notre shérif de savourer un repos bien mérité en compagnie de Vic, sa jolie adjointe mal-embouchée.

 

Fan de western dans ma jeunesse, je retrouve dans ces romans ce qui m'attirait, un cow-boy solitaire* qui combat la violence, un territoire rude, des habitants aussi durs que la terre qu'ils  exploitent, des chevaux et même des indiens.

Une vraie fontaine de Jouvence !

* Bon, d'accord, il n'est pas tout à fait solitaire

 

Dark Horse de Craig Johnson, Gallmeister, 2013, 325 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : J'aurai du y penser ! À quoi ? Lisez-le, vous le saurez.

 

 

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 18:48

Le sans-gêne suédois

Patrik Hedström* fait partie des policiers que j’aime bien. Réfléchi et efficace malgré son peu d'expérience, il vit heureux avec Erica, enceinte de huit mois.*

* La princesse de glace

 

Ses vacances sont annulées quand des enfants trouvent, au lieu-dit ‘’La brèche du Roi’’, le corps dénudé d’une jeune femme. Le service médico-légal trouve sous ce cadavre les ossements de deux autres jeunes femmes, mortes depuis longtemps. Cet endroit étant très fréquenté, il est évident que  les restes ont été déposés avec le nouveau corps.

 

Aucune disparition n’ayant été signalée dans la région, l'enquête s'annonce difficile. Par contre, très rapidement les analyses ADN confirment que les ossements appartiennent à deux jeunes filles disparues vingt ans plus tôt et que le suspect, un membre de la famille Hul,t dénoncé par son frère, s’était suicidé peu après.

 

Une Allemande en vacances signale la disparition de sa compagne de voyage et reconnait la victime puis une famille déclare la disparition de leur fille adolescente.

 

Les trois jeunes femmes ont été massacrées de la même manière, le corps percées de dizaines de blessures et es os brisés, de leur vivant.

 

Il devient donc urgent de retrouver la jeune disparue avant qu'elle ne soit, elle aussi, assassinée et l'enquête s’oriente de plus en plus vers la famille Hult dont le grand-père, décédé, fut connu sous le nom du ‘’prédicateur’’, un escroc, qui utilisait ses deux jeunes fils comme faux guérisseurs. Le testament d’une disciple l'avait rendu riche et propriétaire d’un domaine important.

 


Entre les profiteurs sans scrupules qui s’invitent pour leurs vacances chez  Erica sans s'occuper de son état, les multiples et lourds secrets qui pourrissent la famille du prédicateur, les déconvenues qui découlent d'une femme dénichée sur internet, et la bêtise de certains fonctionnaires de police, dont la stupidité n'a d'égale que la paresse, Camilla Läckberg nous propose une caricature acide d’une société suédoise que l’on n’imaginait pas ainsi.

 

 

L’enquête rebondit quand Patrik apprend que le fils suicidé du prédicateur aurait été assassiné. Toutefois, elle m'a paru presque secondaire dans cette étude sociologique exaspérante, éclairée de quelques soulagements jubilatoires comme le versement par Erica d’une assiette de macaroni au fromage sur la tête d’une profiteuse, pédopsychiatre de surcroit, incapable de modérer sa progéniture.

 

La solution des enquêtes apparait assez rapidement mais la raison de ces meurtres, un peu tirée par les cheveux, ne se dévoile vraiment qu’au dernier moment.

 

Un  bon polar nordique dont la lenteur est accentué par des longueurs sociologiques.

 

Le prédicateur de Camilla Läckberg, Babel Noir, 2013, 500 pages, policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Vous aurez compris que j'ai été énervé par la faiblesse de Patrik et Erica  envers ceux qui s'installent chez eux. L'impolitesse comme les allumettes seraient-elles suédoises.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 21:55

Notre voyage prévoyait le tour du lac St Jean dans le sens des aiguilles d'une montre.

En cette journée qui s'annonce plus ensoleillée et plus chaude, nous démarrons, juste après les crêpes du matin, en direction du nord et trouvons enfin la fromagerie* de Saint Prime, que nous avions chercher en vain à deux reprises, pour nous procurer, à mon humble avis, le meilleur Cheddar vieilli du Québec,

* son nom sur demande seulement

 

Une visite de Normandin, village dont sont issus des membres ajoutés à notre famille, était prévue. C'est une ville jeune d'un peu plus de 130 ans et comme beaucoup de villes nouvelles agricoles, il n'y a pas grand chose à voir.

Nous rappelant des beaux ours blancs du zoo de St Félicien, nous envisageons de continuer vers la banquise pour leur rendre une petite visite amicale dans leur milieu naturel.

 

Après Saint Thomas de Dydime, nous nous arrêtons au Lac à Jim, là-haut au bout du bout de la route*, a été aménagé un lieu de villégiature certainement destiné aux inuits vue la température de l'eau en pleine période estivale.

* ou au boutte du boutte.

 

Notre carriole à moteur n'étant pas équipé de chenillettes pour les routes difficiles qui continuent vers le septentrion, et le fond* de l'air nous rappelant notre séjour avec les caribous, nous disons au revoir aux albes ursidés.

*Pourquoi parle-t-on du fond de l'air ? L'air n'a pas de fond.

 

 

Revenus à Normandin par le même chemin* qu'à l'aller, nous faisons route vers Dolbeau-Mistassimi, dont la seule attraction est justement la rivière Mistassimi. En dépit du GPS, nous nous égarons et trouvons le centre-ville au milieu des champs. La machine peut être excellente mais, parfois, elle s'avère aussi perdue que nous.

*Il n'y a en a pas d'autres

 

Sainte Jeanne-D'Arc est une petite commune où existe encore un vieux moulin à aubes qui se visite, entre un parc aménagé pour les piques niques et les rapides de la Mistassimi. Nous apprécions notre fromage acheté plus tôt.

 

 

Peribonka est plus connu, c'est le village de Maria Chapdelaine et de son auteur Louis Hémon*. Un musée lui est consacré mais ce n'est pas la première fois que nous nous cassons le nez. Le 24 juin semble être la date d'ouverture de plusieurs lieux d'intérêt. Tant pis !

* Un roman qui a certainement été une des causes de l'immigration de Français vers le Québec.**

**Il y eu aussi la chanson de Line Renaud, ''Ma cabane au Canada''.

 

Après avoir dépassé Ste Monique, nous ratons l'entrée du Parc national Taillon et continuons vers Alma, la ''capitale'' de la région. Nous souhaitons voir les jolis berges du lac et décidons de suivre au plus près une petite route qui devrait les longer. Finalement nous nous perdons dans un entrelacs de routes en ''cul-de-sac''.

 

 

Nous sommes presque sauvés pas le GPS qui nous emmène enfin vers l'auberge qui nous tentait. Je dis presque car à notre arrivée devant l'hôtellerie, la machine mentionnait encore 300 mètres à faire.

 

Jolie auberge, bel accueil, plage privée agréable, chambres spacieuses et matelas confortables*, un beau coin pour se reposer.

*important les matelas confortables.

 

Prochain billet : La croisière et la procession

 

 

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 15:04

La trilogie des aventures de Stoney Calhoun se termine avec cette dernière enquête. Ce n’est pas comme pour Fin MacLeod* dont l’auteur est arrivé au bout de ses recherches mais parce que le père littéraire de Stoney nous a quittés en 2009, sans dévoiler le passé de son héros avant l'électrocution qui a causé sa perte de mémoire.

* ''Le braconnier du lac perdu''

 

Cette fois-ci, une partie de son passé le rattrape. On lui demande de faire une enquête sur l’assassinat d’un agent du gouvernement.

Pour le forcer à accepter, certaines pressions sont faites pour annuler l'assurance qui couvre les dépenses de la clinique du mari de Kate et le bail de la boutique, qu’il gère avec Kate, ne serait pas renouveler.

 

En dépit de la colère de Kate, à qui il ne peut rien dire, il part, accompagné de Ralph, comme guide de pêche dans un luxueux hôtel au bord du Loon Lake dans le nord de l’État du Maine.

 

Les débuts de l'enquête et les questions posées par notre enquêteur semblent n'aboutir à aucun résultat jusqu'au meurtre d'une des guides, tuée avec le révolver volé de Stoney, et l'explosion de l’hydravion qu'il devait prendre alors qu'il est retardé par la disparition de Ralph.

 

Les informations reçues du médico-légal sont surprenantes. Les balles tirées sur la première victime n'ont pas causées la mort qui est due au botulisme, une maladie grave provoquée par une neurotoxine. La nervosité des agents du gouvernement américain s'explique dès qu'on associe les termes contrebande et terrorisme.

 

C'est pour ça qu'ils ont envoyé Stoney, qui était certaineme dans le passé oublié du héros un de leurs meilleurs agents, risquer sa vie.

 

Dark tiger  de William G. Tapply, Gallmeister, 2010, 250 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : J'aurai voulu une suite, connaitre le passé même partiel de Stoney et son futur avec Kate.

Dommage ! R.I.P Mr Tapply.

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 21:52

Ma résolution Christienne no 18 d'

un Lady Agatha par mois.

 

Quelques mois plus tôt, dans un restaurant luxueux de Londres, six personnes ont assisté au suicide de Rosemary Barton, avec une coupe de champagne empoisonnée,

Rosemary était très belle mais plutôt sotte, riche et égoïste.

 

Pour des raisons diverses, George son inconsolable mari, sa jeune sœur Iris, son amant Stephen Faraday, lady Sandra son épouse, Anthony Browne un ex-amoureux et Ruth Lessing la fidèle secrétaire de Georges repensent à cette tragédie en admettant que ce suicide les a bien arrangés.

 

George connaissait ses infidélités, Iris a hérité de sa fortune, son amant, député au communes, voulait rompre, sa femme et la secrétaire étaient toutes les deux jalouses pour des raisons différentes et enfin Anthony l’avait menacé car elle connaissait son séjour en prison.

 

Mais est-ce vraiment un suicide ? Si Iris a retrouvé une lettre éplorée de sa sœur à son amant, George, lui, a reçu deux lettres anonymes affirmant que son épouse a été assassinée. Il prépare un piège pour confondre l'assassin et  décide de fêter l’anniversaire d’Iris en invitant les mêmes personnes au même endroit.  

Il meurt de la même façon que son épouse.

 

Nous sommes dans une des situations qu’aimait particulièrement Lady Agatha. Un cercle fermé de personnages, un endroit populeux où personne  ne fait attention à personne et un empoisonnement par une coupe de champagne que personne n’a approché.

 

Un petit détail permettra au Colonel Race et à son aide de trouver les raisons et les auteurs de ces meurtres.

 

Comme promis, je suis allé voir dans les carnets secrets l'évolution des idées d'Agatha avant la finalisation du roman. En partant d’une situation,elle changeait les personnages, en créait d’autres puis les abandonnait ou bien modifiait leurs comportements et leurs sentiments jusqu’à la solution finale qui n’était pas forcément celle mentionnée dans les carnets.

Stephen Faraday s'est d'abord appelé, Stephen Fane puis Faraway, Lady Alessandra, Lady Mary, Tony Morelli alias Anthony Browne était Tony Getty, et Ruth Lessing était Ruth Chambers et même Rosemary Barton fut, un temps, Viola puis Rosemary Blair. Carolyn Mercer fut  mêlée aux réunions pour finalement être remplacée par Ruth et même le premier limier ne fut pas Race mais un dénommé Boyd Masterson.

 

Je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler certains éléments qui me feraient accuser de spoilage éhonté.

 

Un excellent Lady Agatha sans Poirot ni Miss Marple  et avec un colonel Race presque éffacé.

 

J'oubliais le challenge anglais du mois, il n'y en aura pas beaucoup mais Agatha y contribue largement.

 

 

 

Meurtre au champagne d'Agatha Christie, Champs Élysées, 1947, 201 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Y a-t-il un bémol dans la partition ? Toujours pas.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 19:38

Après ''L’île des chasseurs d’oiseaux'' et ''L’homme de Lewis'', voici le dernier de la trilogie des aventures de Fin MacLeod.

 

Fin et son ami Whistler viennent de passer une nuit d’orage dans un refuge de pierres près d’un lac.

Surprise ! À leur réveil, le lac entier a disparu.*

*Je n’ai pas bien compris comment un lac peut disparaitre d’un seul coup. Si vous voulez l’explication, il vous faudra lire le roman.

 

Et que voient-ils au fond* ? Un avion, disparu depuis 16 ans avec Roddy, un de leurs amis, fondateurs d’un groupe de musiciens celtes qui commençaient à avoir du succès. Le plus embêtant est qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un meurtre.

*qui n’est plus un fond mais une surface.

Fin se remémore son adolescence quand il servait de roady au groupe de Roddy*, dans un climat de joyeuses festivités sexuelles enveloppées de fumée psychotropes et imbibées de boissons alcoolisées.

*Homonymie dont je décline toute responsabilité.

 

Défilent dans sa mémoire ; les engueulades pour déterminer le nom du groupe, les courses en moto*, l'accident où Roddy s’était brisé la jambe, la chanteuse Mairead dont tous, lui inclus, étaient amoureux, son aventure avec elle, sa rencontre avec Mona qui allait devenir son épouse et dont il vient de se séparer après le décès de leur fils fauché par un chauffard.

*Mobylette serait plus adéquat.

 

Entre Whistler, le colosse, quelque peu clochard, dont la violence occulte parfois l'intelligence, Donald le pasteur devenu meurtrier pour sauver une femme et un enfant, Marsaili, son amour de jeunesse, mère d'un fils dont il ne connaissait pas l’existence, Anna la fille rebelle de Whistler, couverte de tatouages et de percings, Fin est loin de la vie calme à laquelle il aspirait.

 

Fin n’est plus policier mais garde-chasse. Pourtant, sur un fond de violence latente, il va chercher ce qui s’est passé 16 ans plus tôt et n’en sortira pas indemne.

 

Dans les Hébrides septentrionales, la vie dure et la nature, hostile et souvent violente, ont engendrées un peuple aussi dur et violent qu’elles.

 

Je vous avais dit tout le bien que je pensais des deux premiers, celui-là n’a pas modifié mon sentiment.

 

Le billet de Mme Yue Yin est ici , celui de Cryssilda, ,

 

''Le braconnier du lac perdu'' de Peter May, Éditions Rouergue Noir, 2012, 312 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Je crois qu'il était judicieux d'arrêter les tribulations de Fin dans ses îles. Un quatrième n'aurait apporté que redondance et tautologie*.

*Joli mot, pas facile à placer.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 23:53

(Une enfance béarnaise 1934-1946)

 

 

 

Plusieurs motivations dans mon choix au challenge Babelio Québec ;

 

Le Béarn, l’enfance et la vie à la campagne.

 

Je les remercie ainsi que les Éditions Dédicaces de m'avoir choisi.

 

Le Béarn n’est pas le Périgord*, lieu d’une partie de ma petite enfance, mais la vie dans ces régions proches devait, je suppose, se ressembler.

*Aurait dit Monsieur De La Palice, mais il n’en est pas loin.

 

Le Béarn est plus au sud, près des Pyrénées, mais celui qui s'imagine que les paysages y sont plus tourmentés n’a pas voyagé dans la Double Périgourdine.

 

D'ailleurs, en lisant les passages en Béarnais, même si l’auteur rattache son patois à la langue basque, il me parait évident qu’un Béarnais et un Périgourdin devaient se comprendre.

 

Ce livre a certainement une valeur historique et sociologique et pourrait permettre aux générations actuelles, tombées dans la consommation électronique et le Père Noël Coca Cola, de comparer l'enfance de leurs aïeux au siècle dernier.

 

Pour ‘’…nos cadeaux de Noël. Chacun de nous recevait une orange, pendant toute mon enfance, cela a été le seul jour de l’année où j’ai mangé ce fruit exotique.’’*

* Mon père nous disait la même chose. Dix ans plus tard, mes noël étaient déjà différents.

 

La vie dans les campagnes a été complètement modifiée par la mécanisation et surtout par la télévision qui a remplacé les veillées, les réunions festives et les tournois de belote, le dimanche au café.

 

L’éducation aussi a évolué*. L’auteur, fils d’instituteurs, savaient qu'il avait les mêmes obligations de retenue que ses parents.

''nous, les enfants, nous écoutions sagement les grandes personnes, tout en répondant de notre mieux lorsque nous étions interrogés…''

*Je ne jugerai pas certains de ces changements, même si parfois...**

** Qui a dit vieux réac... je ne suis pas si vieux !

 

Cette autobiographie a été écrite dans une langue grammaticalement parfaite, malheureusement je n'y ai pas trouvé cette chaleur qui caractérise les Aquitains.

 

Je souhaitais revivre ma petite enfance, retrouver mon père, le jardin familial et l'élevage des pigeons*. Cela fut réussi en partie seulement.

*Ce qui, en banlieue parisienne. n'était pas facile.

 

Ma première année scolaire je l'ai faite dans une de ces classes où le ''maître'' s'occupait des enfants de tous âges.

De nos jours, je passe devant l'école ; elle est fermée depuis longtemps.

 

Je participe au challenge de Lystig, Enfin !

 

 

 

 

 

Fils d'instituteurs de Louis Moulia, Éditions Dédicaces, 2013, 269 pages, biographie

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Les litanies de plantes, de variétés de fraises ou d'autres fruits, les descriptions trop détaillées, m'ont ennuyé.

Mais je ne suis ni sociologue ni historien.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:32

C’est le deuxième volet de la trilogie avec Stoney Calhoun, ce guide de pêche du Maine qui, frappé par la foudre, a perdu la mémoire sept ans plus tôt.* 

*J’ai bien peur, son père littéraire étant décédé, de ne jamais savoir qui il était auparavant.

 

Vous trouverez ici mon billet sur le premier, ‘’Dérive sanglante’’, ce qui m’évite de vous reparler* de Kate et de son mari, de l’homme au complet gris et des capacités instinctives de Stoney en cas de danger.

* Paresseux je suis, paresseux je reste.

 

Embauché comme guide par un professeur d’université, il doit le débarquer sur une des petites îles qui saupoudrent la baie de Casco pour satisfaire un besoin pressant. Ils y découvrent un corps égorgé, brûlé  et dont le sexe coupé a été enfoncé dans la gorge*.

* Je n'ai pas été surpris. Et vous ?

 

Quelques jours plus tard Stoney retrouve le professeur assassiné dans sa cabane. 

 

Plus ou moins suspecté par la police d’État et ayant peur de perdre l’amitié du shérif, Stoney décide d’accepter provisoirement d'être son adjoint.

 

Ils envisagent une vengeance sur un prédateur sexuel et découvrent un dessin oublié dans le sac de pêche du professeur qui va les amener vers d’autres cadavres disséminés sur les îles.

 

Le ''sérial malade'' derrière cette hécatombe vous surprendra certainement.

 

La tranquillité et la beauté de la nature ont une énorme importance dans cette série :

Le lendemain à l’aube, Calhoun et Ralph* étaient assis sur des rochers au bord de Bitch River, là où la rivière faisait une boucle au sortir des bois, passait sous le pont calciné, et s’étalait en un petit plan d’eau courbe contre la pente derrière la cabane.

Ralph regardait fixement une truite qui gobait tout un tas d’éphémères dans le tourbillon derrière un rocher, juste à côté de l’endroit où ils étaient assis. Les flancs de la truite étaient orangés, avec des taches pourpres comme des gouttes de sang frais.

*Ralph Mado son épagneul breton 

 

Voilà un autre endroit, comme Three Pines dans les cantons de l’Est*, mais pour d’autres raisons, où j’aimerai me poser pour passer le temps et regarder les truites gloutonnes.

*Cliquez ... si vous le voulez !

 

Casco Bay de William G. Tapply, Gallmeister, 2010, 291 pages, Policier & Nature

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Malheureusement les erreurs de l’homme et l'inconstance de la femme troublent éternellement la tranquillité des lieux.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 03:01

Ma résolution Christienne no 17

J’ai presque failli. Presque Heureusement* ! En dépit des déménagements, des voyages et des emménagements je n’ai pas raté notre rendez-vous d’

Un Lady Agatha par mois.

*Mais, ce fut juste.

 

George Alfred Saint-Vincent Marsh, baron Edgware a été assassiné d’un coup de couteau.

Sa femme, une actrice, qui a été vue chez lui à l'heure du crime, avait mentionné qu'elle voulait s'en débarrasser.

Seulement, de nombreux témoins certifient qu’à l’heure de l’assassinat elle participait à un souper et qu’elle ne s'était pas absentée.

 

Poirot est mêlé à cette affaire avant même le meurtre, l’actrice lui ayant demandé d’intercéder auprès du baron pour obtenir son divorce. Hors, la victime, contrairement aux dires de sa cliente, avait affirmé à notre détective qu’il avait donné son accord, par écrit, plusieurs semaines auparavant.

 

Alors qui s’est fait passer pour la baronne ? Carlotta Adams, une jeune actrice douée pour les imitations ? Seulement Miss Adams est retrouvée morte après avoir absorbé une trop grande dose de véronal.

Qui, outre son épouse, avait intérêt à la mort du Baron ? Le jeune Marsh, son cousin, qu’il avait chassé mais qui hérite du titre. Sa fille Géraldine qui le haïssait, sa secrétaire qui l’aimait, son majordome qui a disparu.

 

Deux petits indices, trouvés dans le sac de Miss Adams, vont aider Poirot à trouver la solution ; une petite boite d’orfèvrerie en métal, contenant le véronal, avec un D comme monogramme et la mention souvenirs de Paris, ainsi qu’une paire de lunettes qui ne semble appartenir à personne.

Une lettre de Miss Adams, envoyée à sa sœur en Amérique et qui semble accuser un des suspects, s’avèrera importante lorsque notre détective en aura trouvé les anormalités.

 

Un jeune acteur qui avait participé au repas, alibi de Lady Edgware, essaie, en vain, de contacter Poirot car il vient de se souvenir d’un incident. Il est poignardé de la même manière que le Baron Edgware avant d’avoir pu lui en fait part.

 

Un très bon Agatha Christie pour une raison que je ne vous donnerai pas, de peur d’être accusé de ‘’spoilage’’.

 

Le couteau sur la nuque d'Agatha Christie, Librairie des Champs Élysées, 1939, 149 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Ce bémol ne concerne pas Lady Agatha mais l'éditeur.

* Quel drôle de titre surprenant et incompréhensible. Un couteau SUR la nuque n'a jamais tué personne, DANS la nuque, par contre...

 

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