
Petits bouquins d’à peine 190 pages qui m’a fait replonger dans mon enfance.
Certes la mienne s’est passé quelques vingt ans plus tôt que celle de l’auteur et si nous avions les « batim » ceux-ci ne comportaient que trois petites barres d’une trentaine de logements chacun sur quatre étages.
Et puis j’ai repensé à un tas de copains, perdus de vue et oubliés depuis des décennies. La vie est un TGV qui fonce dans le futur et qui laisse sur place un tas de souvenirs.
Que sont-ils devenus, les Blanchebarbe, Cayer dit la Caille, la Teigne, Nez-de-bœuf, Jojo, Johnny, Jean-Lou dit Loulou et Youssef dit Yoyo ? Se rappelle-t-ils ces moments de notre enfance que les adultes nomment des conneries et qui ne sont que les apprentissages de la Vie.
Cent « mobs » à la gare pour aller à la fête de St Germain en Laye ou à la « baston » à Puteaux, les clans, les sous-clans.
Les virées à Corbeil, les rencontres amicales avec ceux de la Bastille ou plus tendues avec ceux de La République.
On a construit les tours et les barres après nous pour relooker certains quartiers, détruire les bidonvilles mais nous, nous avions perdu notre enfance en montant dans le train ou en restant sur le quai de la gare.
Merci, Mr Benchetrit, rien que pour mes souvenirs je vous ai lu avec plaisir même si les miens et les vôtres n’ont pas grand chose en commun.