Après la petite phrase dans mon dernier billet sur mon incrédulité à concevoir l’existence des faes et autres démons, choisir le premier tome des dossiers Dresden peut paraitre surprenant voire incompatible aussi invoquerai-je l’excuse- en ai-je besoin ?- de rarement lire la 4ème de couverture et puis si je ne crois pas à leurs existences cela ne m’empêche pas d’en apprécier certaines lectures.
Je pensais me plonger dans une série policière, style détective privé, et je me suis retrouvé avec un héros magicien et des faes, des démons et des scorpions qui grossissent à vue d’œil.
La police sous les traits de la jolie et blonde Karrin
Murphy, fait appel à Dresden lorsqu’un évènement tragique laisse supposer que des esprits malveillants et maléfiques sont impliqués.
Cette fois-ci deux personnes ont eu le cœur littéralement arraché alors qu’ils faisaient l’amour, puis posé à côté de leur corps.
Dans le monde de Dresden, les faes n’ont pas fait leur ‘’coming out’’. Les humains ne savent pas qu'ils existent même si certains, comme la jeune policière, se posent des questions.
L’utilisation de la magie est contrôlée par la ‘’Blanche Confrérie’’ et des manquements à leurs lois peuvent aboutir à la mort des contrevenants.
C’est mon premier Harry Blackstone Copperfield Dresden et semble-t-il le premier écrit par Jim Butcher. La création d’un monde où se mélangent le style série noire à l'américaine et magie, - malgré quelques imperfections qui devraient disparaître dans les tomes suivants - et de n’utiliser cette dernière que pour se défendre, offre des situations intéressantes, parfois amusantes dont les limites restent à peaufiner.
C’est donc avec une certaine appétence et quelques espoirs que j'emprunterai le tome 2 à la bibliothèque de mon village.
À revoir.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : J’ai trouvé que l’immonde démon à l’allure d’un énorme crapaud faisait un peu dessin animé japonais des années 50.