* ''Dortoir interdit'' de Serge Brussolo

17.11.2011

Je ne crois ni aux fantômes, ni aux loups-garous, ni aux changeurs de peau,

enfin je ne crois à rien de ce qui ne m’a pas été prouvé de facto. Cependant il m’arrive de lire avec plaisirs les bonnes histoires sur ces créatures dont l’existence est plus qu’improbable, (je suis, je le sais, une contradiction ambulante) mais il faut que cela me soit clairement annoncé.

Un milliardaire mégalomane, complètement timbré fou, croit que le fantôme de son ancêtre, un colonel sudiste tué pendant la guerre de sécession, le décapitera s‘il ne trouve pas sa dépouille et s’il ne l’enterre pas avec les honneurs militaires.

Ambiance lourde avec des connotations de vaudou, peur latente, frissons garantis, le problème est que cette première partie n’a aucune incidence sur la suite, exit le colonel, le sort et la décapitation pour faire place à une toute autre histoire.

Comme d’habitude je mets la charrue avant le tracteur les bœufs. (Certainement une séquelle de mes origines paysannes)

Mickie Katz trouve un boulot à Los Angeles comme ‘’designer’’ pour réaménager de luxueuses maisons, sites de crimes atroces et devenues invendables.

Elle doit arranger l’immense sous-sol d’un ancien bunker anti-nucléaire pour en faire un endroit agréable à vivre …quand le monde explosera (?). Ce sous-sol fut le site d’un horrible massacre lors d’une expérience de survie effectuée par des militaires.

Ce bunker devrait servir de refuge au fou milliardaire, à sa famille et aux meilleurs membres de l’unité paramilitaire qu’il dirige.

Dans cette ambiance guerrière, délétère et dangereuse, Mickie Katz va, en revenant d’un voyage à Los Angeles, retrouver le milliardaire et sa famille assassinés.

C’est seulement à partir de cette tuerie que je suis entré dans ce thriller et que j’y ai trouvé un certain intérêt. De suspect en suspect, qui au fur et à mesure des investigations ne le sont plus pour raison de mortalité antérieure au massacre, avec finalement une énième solution pas si inattendue que cela et un dernier coup de théâtre, complètement imprévisible tel le lapin sorti d'un chapeau de magicien.

Je n’ai pas non plus aimé apprécié le personnage de Mickie Katz mais sans la première partie avec ce fantôme de colonel sudiste et sans cette fin un peu irréelle, son aventure n’aurait pas été déplaisante.

Brussolo est considéré par certain comme un des meilleurs auteurs de thriller. Je dois avoir au moins quatre autres titres dans ma LAL et j’ai bien l’intention de faire au moins un autre essai.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou

PS: Au lieu de cliquer sur brouillon, j'ai cliqué sur publier...Tant pis... C'est fait !