les C.D.G. du HibouLes Voyages du PapouLes Commentaires du Hibou et du PapouQu'est ce qu'on mange ?
Je suis bien obligé de revenir sur un de mes deux dictons préférés, ''trop c’est comme pas assez'', pour admettre que parfois* plus on en rajoute et meilleur c’est.
*Mais,pas souvent !
D’abord, la lecture me fait rire très rarement.
Donc, je n’ai pas ri en lisant cette loufoquerie mais plus j’avançais et plus je m'amusais*.
*Mais sans rire.
À Meiringen, en Suisse, une avalanche s’est abattue,
ensevelissant complètement l’Hôtel Baker Street où s’étaient réunis des sommités passionnées de Sherlock Holmes. Parti chercher de l’aide, le directeur de l’hôtel revient 5 jours plus tard,
en compagnie du commissaire Lestrade et du chef des pompiers, pour y trouver morts les 10 clients et la serveuse.
Que s’est-il passé pendant le temps où l’hôtel a été coupé du reste du monde ?
À l’aide des documents retrouvés, lettres de certains participants et surtout la narration écrite de la serveuse qui n’était pas que ça*, Lestrade et ses acolytes vont essayer de comprendre les évènements qui ont provoqué cette hécatombe.
*serveuse
Une histoire complètement loufoque*, complètement déjantée avec pour rajouter à l’absurdité, une solution bicéphale.
Qu'y trouve-t-on ? Une espagnole, nerveuse et énormément enceinte, une allemande siliconée comme une bimbo et sèche comme une vieille fille, un professeur sénile, un British fat et misogyne, un français, un hispanique, un fils, un stagiaire, un drogué et un presque nain vont se retrouver, sans électricité, sans chauffage dans cet hôtel enseveli sous l’avalanche.
*Comment, je me répète ? choisissez : cinoque, zinzin, maboul, burlesque, bouffonne, vaudevillesque et mon préféré,
abracadabrantesque.
C’est le marché commun de la caricature, de la basse ironie, de la méchanceté tous azimuts, de la connerie, de la veulerie, des vacheries potachères* de vieillards revanchards, et des morts, encore des morts, jusqu’au dernier souffle du dernier participant. Mais pourquoi ? Et surtout par qui ?
*de potache, pas de potager.
Dans une étude très poussée de l’œuvre de Sir Arthur, l’auteur nous emmène un peu dans toutes les directions, nous perd dans un labyrinthe de possibilités toutes plus impossibles les unes que les autres pour enfin nous asséner une première solution mais… est-ce la bonne ?
Le mystère Sherlock de J.M. Erre, Buchet & Chastel, 326 pages, comique policier
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : J’ai noté que mon théorème qui prétend qu’après avoir éliminé toutes solutions, il vous reste la bonne, même si elle parait impossible, ne s’applique pas pour les loufoqueries.