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Le dernier homme de Margaret Atwood

9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 18:20

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« Paris 6 janvier 1393, Messire Jehan est retrouvé, la gorge tranchée dans les étuves mal famées de la rue Tirechappe. »

 

 

 

 

 

Repérés dans des blogs comme polars culinaires (?),  dès ma première visite dans une librairie, je n’ai pas pu m’empêcher de m’en procurer deux, (j’ai pourtant essayé très fort) .

C’est vrai, j’aime les polars et la (bonne) bouffe. Imaginez mon plaisir supplémentaire en m’apercevant que l’auteur utilise des dictons comme titres de chapitre. Une autre de mes marottes, les dictons, que je distille pour mes amis(es) sur facebook, et deux ou trois d’entre eux m’étaient inconnus, du plaisir, rien que du plaisir.

Certaines recettes me tentent et quelques dictons ont rejoint ma liste.

Pour le roman policier en tant que tel, c’est amusant et facile à lire mais c’est plutôt une histoire d’aventures et d’amour qu’un polar. On est plus proche d'un roman de cape et d’épée au Moyen-Âge.

Constance la très jeune femme de Messire Jehan, qu’il a sauvé de la misère, décide de trouver le ou les assassins de son mari.

Pour cela, elle, qui n’a jamais été devant un fourneau, se fait embaucher comme cuisinière dans les étuves où son mari a été égorgé.

Dans ce lieu, qui est en fait ce qu’on appellera plus tard un bordel, Constance va comprendre que sa douce vie auprès d’un gentil et vieux mari n’a rien à voir avec la réalité de la  plupart de ses contemporains.

Elle sera obligée de participer à un concours de plats cuisinés contre un des cuisiniers du Roi et trouvera les assassins de son mari en se rendant à Bruges ce qui, en ce temps-là, n’était pas une sinécure, après avoir été sauvée d’un incendie criminel.

J’ai apprécié les connaissances de l’auteur sur le Paris de cette époque, et je suppose qu’il en est de même pour ceux qui connaissent bien Bruges, ce qui malheureusement n’est pas mon cas.

En fait j’ai vécu pendant deux jours en 1393.

N’est-ce pas ce qu’on espère lorsqu’on se plonge dans un roman qui se passe à une autre époque.

 

 

 

* ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou

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