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Le dernier homme de Margaret Atwood

17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 00:43

Ce n’vocationfatale.jpgest pas mon premier roman d’Anne Perry et j'ai toujours bien aimé son style, cette impression d’avancer à petits pas ou au petit trot d’un fiacre fatigué, et de vivre à l’époque qu’elle décrit si bien.

Elle est mon exception car en général je préfère le style journaliste américain.

 

Ce roman commence par une nouvelle. J’ai supposé que l’auteur devait trouver cette histoire trop simple pour en faire un roman, erreur!

Cette nouvelle conte l’histoire d’une jeune fille qui vit au domicile de sa sœur et qui, ayant subi un viol, refuse de dénoncer son auteur. Engagé par la sœur, Monk réussi à démontrer à cette jeune fille que le méfait n’a pu être commis que par son beau-frère.

Après réflexions, et sur l’insistance de la sœur il lui avoue alors que son mari est le violeur. A cette époque, les deux femmes se trouvent dans l’impossibilité d’agir.

La Société penserait que son malheur a été provoqué par la jeune fille, se serait sa parole contre celle d’un homme de bonne réputation qui subvient à ses besoins. Elle serait dans l’obligation de quitter la maison et sombrerait dans la misère.

La femme, maintenant  au courant, espère pouvoir protéger sa sœur de nouvelles violences et ne peut rien faire d'autre..

Triste fin pour cette nouvelle, courte, violente, qui démontre qu’à cette époque les femmes n’étaient que des épouses, des servantes ou des prostituées, ne possédant rien, considérées comme incapables de penser et  de travailler.

Le roman commence avec l’assassinat d’une infirmière, émule de Miss Nightingale, dans un hôpital de Londres.

La police officielle essaie de trouver l’assassin, et suspecte un médecin étranger ami de Lady Callandra.

Celle-ci demande, alors, à Monk d’enquêter et à Esther de prendre la place de l’infirmière assassinée afin de surveiller l’hôpital.

Finalement Monk fournit à la police des lettres qui semblent accuser l’un des principaux chirurgiens anglais de l’hôpital, sommité destinée à côtoyer la famille royale.

Qui a tué cette infirmière et surtout pourquoi ?

Anne Perry nous amène tout doucement, selon son habitude, vers une solution qui surprend.

On devine très rapidement les vrais désirs de cette infirmière mais ce n’est qu’à la toute fin que la romancière nous dévoile le nom du meurtrier, alors que celui-ci est pratiquement hors de cause.

C’est aussi le moment ou l’on comprend que la nouvelle du début nous donnait une des clés de cet assassinat.

Encore une fois, Anne Perry ne m'a pas déçu, et sachant qu’il me reste une dizaine de Monk à lire, je m’en régale d’avance.

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commentaires

Y
<br /> Je n'ai toujours pas commencé à lire les "Monk", je ne connais que les "Pitt"... bah comme ça je suis sûre de ne jamais tomber en panne de lecture :-D<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Honnêtement j'ai une petite préférence pour Pitt peut-être à cause des femmes qui l'entourent<br /> <br /> <br />