(Une enfance béarnaise 1934-1946)
Plusieurs motivations dans mon choix au challenge Babelio Québec ;
Le Béarn, l’enfance et la vie à la campagne.
Je les remercie ainsi que les Éditions Dédicaces de m'avoir choisi.
Le Béarn n’est pas le Périgord*, lieu d’une partie de ma petite enfance, mais la vie dans ces régions proches devait, je suppose, se ressembler.
*Aurait dit Monsieur De La Palice, mais il n’en est pas loin.
Le Béarn est plus au sud, près des Pyrénées, mais celui qui s'imagine que les paysages y sont plus tourmentés n’a pas voyagé dans la Double Périgourdine.
D'ailleurs, en lisant les passages en Béarnais, même si l’auteur rattache son patois à la langue basque, il me parait évident qu’un Béarnais et un Périgourdin devaient se comprendre.
Ce livre a certainement une valeur historique et sociologique et pourrait permettre aux générations actuelles, tombées dans la consommation électronique et le Père Noël Coca Cola, de comparer l'enfance de leurs aïeux au siècle dernier.
Pour ‘’…nos cadeaux de Noël. Chacun de nous recevait une orange, pendant toute mon enfance, cela a été le seul jour de l’année où j’ai mangé ce fruit exotique.’’*
* Mon père nous disait la même chose. Dix ans plus tard, mes noël étaient déjà différents.
La vie dans les campagnes a été complètement modifiée par la mécanisation et surtout par la télévision qui a remplacé les veillées, les réunions festives et les tournois de belote, le dimanche au café.
L’éducation aussi a évolué*. L’auteur, fils d’instituteurs, savaient qu'il avait les mêmes obligations de retenue que ses parents.
''nous, les enfants, nous écoutions sagement les grandes personnes, tout en répondant de notre mieux lorsque nous étions interrogés…''
*Je ne jugerai pas certains de ces changements, même si parfois...**
** Qui a dit vieux réac... je ne suis pas si vieux !
Cette autobiographie a été écrite dans une langue grammaticalement parfaite, malheureusement je n'y ai pas trouvé cette chaleur qui caractérise les Aquitains.
Je souhaitais revivre ma petite enfance, retrouver mon père, le jardin familial et l'élevage des pigeons*. Cela fut réussi en partie seulement.
*Ce qui, en banlieue parisienne. n'était pas facile.
Ma première année scolaire je l'ai faite dans une de ces classes où le ''maître'' s'occupait des enfants de tous âges.
De nos jours, je passe devant l'école ; elle est fermée depuis longtemps.
Je participe au challenge de Lystig, Enfin !

Fils d'instituteurs de Louis Moulia, Éditions Dédicaces, 2013, 269 pages, biographie
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : Les litanies de plantes, de variétés de fraises ou d'autres fruits, les descriptions trop détaillées, m'ont ennuyé.
Mais je ne suis ni sociologue ni historien.