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Texte Libre

Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 14:40

Ça Commence Comme Ça !

 

''Paulo était sous la table. Sa tartine de confiture dégoulinait sur les mains. Son père vidait le chargeur de son pistolet sur les livres de la bibliothèque. ''N'aie pas peur'', disait à Paulo une voix que lui seul entendait.''

 

La baleine de parapluie de Stéphane Libertad

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 22:24

Nous a dit Chiffonnette.

 

"Homo sapiens devrait disparaître, peut-être dans 100 ans, un grand nombre d'autres animaux également. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop tard.’’

Frank Fenner

 

"Frank a peut-être raison, mais certains d'entre nous nourrissent encore l'espoir que la situation entraînera une prise de conscience et, par conséquent, les changements révolutionnaires nécessaires pour atteindre la durabilité écologique".

Stephen Boyden

 

Ouf !

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 21:59

C'est parti !

 

15 jours sans ordi ni internet.

Nous allons visiter la patrie des Bleuets soit le Lac St Jean autrement nommé le Pekuakami.

J'aurai donc le plaisir d'ajouter quelques chroniques de voyage restées bien silencieuses depuis deux longues années.

 

À bientôt

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 21:52

Ma résolution Christienne no 18 d'

un Lady Agatha par mois.

 

Quelques mois plus tôt, dans un restaurant luxueux de Londres, six personnes ont assisté au suicide de Rosemary Barton, avec une coupe de champagne empoisonnée,

Rosemary était très belle mais plutôt sotte, riche et égoïste.

 

Pour des raisons diverses, George son inconsolable mari, sa jeune sœur Iris, son amant Stephen Faraday, lady Sandra son épouse, Anthony Browne un ex-amoureux et Ruth Lessing la fidèle secrétaire de Georges repensent à cette tragédie en admettant que ce suicide les a bien arrangés.

 

George connaissait ses infidélités, Iris a hérité de sa fortune, son amant, député au communes, voulait rompre, sa femme et la secrétaire étaient toutes les deux jalouses pour des raisons différentes et enfin Anthony l’avait menacé car elle connaissait son séjour en prison.

 

Mais est-ce vraiment un suicide ? Si Iris a retrouvé une lettre éplorée de sa sœur à son amant, George, lui, a reçu deux lettres anonymes affirmant que son épouse a été assassinée. Il prépare un piège pour confondre l'assassin et  décide de fêter l’anniversaire d’Iris en invitant les mêmes personnes au même endroit.  

Il meurt de la même façon que son épouse.

 

Nous sommes dans une des situations qu’aimait particulièrement Lady Agatha. Un cercle fermé de personnages, un endroit populeux où personne  ne fait attention à personne et un empoisonnement par une coupe de champagne que personne n’a approché.

 

Un petit détail permettra au Colonel Race et à son aide de trouver les raisons et les auteurs de ces meurtres.

 

Comme promis, je suis allé voir dans les carnets secrets l'évolution des idées d'Agatha avant la finalisation du roman. En partant d’une situation,elle changeait les personnages, en créait d’autres puis les abandonnait ou bien modifiait leurs comportements et leurs sentiments jusqu’à la solution finale qui n’était pas forcément celle mentionnée dans les carnets.

Stephen Faraday s'est d'abord appelé, Stephen Fane puis Faraway, Lady Alessandra, Lady Mary, Tony Morelli alias Anthony Browne était Tony Getty, et Ruth Lessing était Ruth Chambers et même Rosemary Barton fut, un temps, Viola puis Rosemary Blair. Carolyn Mercer fut  mêlée aux réunions pour finalement être remplacée par Ruth et même le premier limier ne fut pas Race mais un dénommé Boyd Masterson.

 

Je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler certains éléments qui me feraient accuser de spoilage éhonté.

 

Un excellent Lady Agatha sans Poirot ni Miss Marple  et avec un colonel Race presque éffacé.

 

J'oubliais le challenge anglais du mois, il n'y en aura pas beaucoup mais Agatha y contribue largement.

 

 

 

Meurtre au champagne d'Agatha Christie, Champs Élysées, 1947, 201 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Y a-t-il un bémol dans la partition ? Toujours pas.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 20:54

Ça Commence Comme Ça

 

''Stonewall Jackson Calhoun balayait le plancher autour du présentoir des waders et des cuissardes lorsque la sonnette tinta au-dessus de la porte, signalant que quelqu'un venait d'entrer dans la boutique - Chez Kate, Appâts & articles de pêche. Calhoun jeta un coup d'œil à l'horloge murale. Il était presque deux heures, en ce mardi après-midi gris et lumineux de la mi-mai.''

 

Dark Tiger de William G. Tapply

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 19:38

Après ''L’île des chasseurs d’oiseaux'' et ''L’homme de Lewis'', voici le dernier de la trilogie des aventures de Fin MacLeod.

 

Fin et son ami Whistler viennent de passer une nuit d’orage dans un refuge de pierres près d’un lac.

Surprise ! À leur réveil, le lac entier a disparu.*

*Je n’ai pas bien compris comment un lac peut disparaitre d’un seul coup. Si vous voulez l’explication, il vous faudra lire le roman.

 

Et que voient-ils au fond* ? Un avion, disparu depuis 16 ans avec Roddy, un de leurs amis, fondateurs d’un groupe de musiciens celtes qui commençaient à avoir du succès. Le plus embêtant est qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un meurtre.

*qui n’est plus un fond mais une surface.

Fin se remémore son adolescence quand il servait de roady au groupe de Roddy*, dans un climat de joyeuses festivités sexuelles enveloppées de fumée psychotropes et imbibées de boissons alcoolisées.

*Homonymie dont je décline toute responsabilité.

 

Défilent dans sa mémoire ; les engueulades pour déterminer le nom du groupe, les courses en moto*, l'accident où Roddy s’était brisé la jambe, la chanteuse Mairead dont tous, lui inclus, étaient amoureux, son aventure avec elle, sa rencontre avec Mona qui allait devenir son épouse et dont il vient de se séparer après le décès de leur fils fauché par un chauffard.

*Mobylette serait plus adéquat.

 

Entre Whistler, le colosse, quelque peu clochard, dont la violence occulte parfois l'intelligence, Donald le pasteur devenu meurtrier pour sauver une femme et un enfant, Marsaili, son amour de jeunesse, mère d'un fils dont il ne connaissait pas l’existence, Anna la fille rebelle de Whistler, couverte de tatouages et de percings, Fin est loin de la vie calme à laquelle il aspirait.

 

Fin n’est plus policier mais garde-chasse. Pourtant, sur un fond de violence latente, il va chercher ce qui s’est passé 16 ans plus tôt et n’en sortira pas indemne.

 

Dans les Hébrides septentrionales, la vie dure et la nature, hostile et souvent violente, ont engendrées un peuple aussi dur et violent qu’elles.

 

Je vous avais dit tout le bien que je pensais des deux premiers, celui-là n’a pas modifié mon sentiment.

 

Le billet de Mme Yue Yin est ici , celui de Cryssilda, ,

 

''Le braconnier du lac perdu'' de Peter May, Éditions Rouergue Noir, 2012, 312 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Je crois qu'il était judicieux d'arrêter les tribulations de Fin dans ses îles. Un quatrième n'aurait apporté que redondance et tautologie*.

*Joli mot, pas facile à placer.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 04:16

Réflexions sur Les carnets secrets

d’Agatha Christie

de John Curran

Allie et Oncle Paul ont attiré mon attention sur ce livre. Étant donné ma résolution ''Christienne'' d’un ouvrage par mois, il m’était difficile de passer sans le remarquer.

 

 

J’ai donc commencé à le lire tranquillement, entre un roman policier et une biographie béarnaise*, si bien qu’à un moment je passais de l’un à l’autre mélangeant les maisons en pierre des Hébrides avec les lauzes du Béarn et les crimes des gentlemen anglais avec ceux des pêcheurs écossais.

*Ne pas confondre avec la sauce beaucoup plus goûteuse.

 

Ce ne sont pas ces imbroglios* qui m’ont fait arrêter les carnets de la Dame mais une petite phrase de la ‘’douce’’ Bleuette aux ongles arc-en-cielesque.

 ‘’ Je veux tout relire Agatha, m’a-t-elle écrit, et ensuite, sortir ce livre de ma pile. J'ai peur qu'il (ne) me vende trop de punchs!’’ .

*2 fois que je le place en moins d’un mois, mon vocabulaire s’enrichit dans la répétition.

 

Elle avait doublement raison, l’adorable bougresse.

L’intérêt de ces carnets, classés par John Curran, est de nous faire toucher (des yeux)* le processus de réflexion de notre Lady.

*Un excellent conseil de mon père:’’ Pour éviter les ennuis, tu touches avec les yeux et regarde avec les mains.’’

 

J’aurais plutôt dû écrire le manque de rigueur dans le processus car l’esprit toujours en éveil et l’inspiration galopante de notre reine du crime anglo-saxon du siècle dernier donnaient des carnets qui mélangeaient ses notes sur de futurs romans, des poèmes, des listes de courses, des rendez-vous, des réflexions etc..*

*Alouette.

 

Ces notes sont très intéressantes quand on a lu le roman mais hyper gênantes pour ceux qu'on n'a pas encore lus ou relus.

 

J’ai donc arrêté.

Dorénavant je vais continuer à lire un Agatha mensuellement puis j’irai ensuite consulter les notes relatives au roman que je viens de terminer et vous rajouterais un petit commentaire supplémentaire pour le même prix.

 

Quelle bonne idée !  Un gros merci à Karine.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 17:02

Ça Commence Comme Ça !

 

 

 

 

''Quand Fin ouvrit les yeux, une étrange lumière rose inondait l'intérieur du vénérable refuge en pierre qui les avait abrités de l'orage. Dans l'air immobile, de la fumée s'élevait paresseusement du foyer presque éteint. Whistler n'était plus là.''

 

Le braconnier du lac perdu de Peter May

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 23:53

(Une enfance béarnaise 1934-1946)

 

 

 

Plusieurs motivations dans mon choix au challenge Babelio Québec ;

 

Le Béarn, l’enfance et la vie à la campagne.

 

Je les remercie ainsi que les Éditions Dédicaces de m'avoir choisi.

 

Le Béarn n’est pas le Périgord*, lieu d’une partie de ma petite enfance, mais la vie dans ces régions proches devait, je suppose, se ressembler.

*Aurait dit Monsieur De La Palice, mais il n’en est pas loin.

 

Le Béarn est plus au sud, près des Pyrénées, mais celui qui s'imagine que les paysages y sont plus tourmentés n’a pas voyagé dans la Double Périgourdine.

 

D'ailleurs, en lisant les passages en Béarnais, même si l’auteur rattache son patois à la langue basque, il me parait évident qu’un Béarnais et un Périgourdin devaient se comprendre.

 

Ce livre a certainement une valeur historique et sociologique et pourrait permettre aux générations actuelles, tombées dans la consommation électronique et le Père Noël Coca Cola, de comparer l'enfance de leurs aïeux au siècle dernier.

 

Pour ‘’…nos cadeaux de Noël. Chacun de nous recevait une orange, pendant toute mon enfance, cela a été le seul jour de l’année où j’ai mangé ce fruit exotique.’’*

* Mon père nous disait la même chose. Dix ans plus tard, mes noël étaient déjà différents.

 

La vie dans les campagnes a été complètement modifiée par la mécanisation et surtout par la télévision qui a remplacé les veillées, les réunions festives et les tournois de belote, le dimanche au café.

 

L’éducation aussi a évolué*. L’auteur, fils d’instituteurs, savaient qu'il avait les mêmes obligations de retenue que ses parents.

''nous, les enfants, nous écoutions sagement les grandes personnes, tout en répondant de notre mieux lorsque nous étions interrogés…''

*Je ne jugerai pas certains de ces changements, même si parfois...**

** Qui a dit vieux réac... je ne suis pas si vieux !

 

Cette autobiographie a été écrite dans une langue grammaticalement parfaite, malheureusement je n'y ai pas trouvé cette chaleur qui caractérise les Aquitains.

 

Je souhaitais revivre ma petite enfance, retrouver mon père, le jardin familial et l'élevage des pigeons*. Cela fut réussi en partie seulement.

*Ce qui, en banlieue parisienne. n'était pas facile.

 

Ma première année scolaire je l'ai faite dans une de ces classes où le ''maître'' s'occupait des enfants de tous âges.

De nos jours, je passe devant l'école ; elle est fermée depuis longtemps.

 

Je participe au challenge de Lystig, Enfin !

 

 

 

 

 

Fils d'instituteurs de Louis Moulia, Éditions Dédicaces, 2013, 269 pages, biographie

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Les litanies de plantes, de variétés de fraises ou d'autres fruits, les descriptions trop détaillées, m'ont ennuyé.

Mais je ne suis ni sociologue ni historien.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 22:41

 

 

 

''Elle contemple la rivière, en contrebas, sur laquelle un vapeur de plaisance se dirige en ahanant vers Darttmouth, le soleil faisant scintiller l'écume dans son sillage.''

 

Les carnets secrets d'Agatha Christie de John Curran

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