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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 17:57

Un roman policier scandinave, suédois pour être précis. Certains diraient encore ; ‘’à croire que les Suédois ne lisent que des polars ‘’*.

*les râleurs qui n’aiment pas les polars.

 

Beaucoup l’ont lu et même certains sont passés au travers de la série de quatre qui porte, chacun comme titre, une des saisons*.

*Vous aurez la liste et les liens si vous avez le courage d’aller jusqu’au bout de ce billet.

 

Kallentoft1.jpgDans la campagne suédoise, un homme, légèrement handicapé mental et en surpoids*, surnommé ‘’Le Ballon’’, est retrouvé pendu après avoir été martyrisé.

* politiquement correct, sinon on dit : gros, obèse, difforme, bibendum, montgolfière etc.

 

 

Malin* Fors est lieutenant de police à Linköping, petite ville à 200 km au sud-ouest de Stockholm. Elle possède toutes les qualités pour faire une bonne  enquêtrice ; opiniâtreté, intelligence et ouverture d’esprit. Professionnellement, elle est excellente, mais les répercussions sur sa vie privée le sont beaucoup moins. Mère célibataire très jeune, elle n’arrive plus à contrôler sa fille, Tove, 14 ans, n’a comme relations amoureuses que de brèves  aventures  sexuelles avec un journaliste qui profite d’elle et a beaucoup de mal à éviter les problèmes  d’alcool.

*Se prononce Maline

 

Avec son partenaire Zeke Martinsson, aidés de ces collègues, Börge Svärd et Johan Jakobsson, de leur chef Sven Sjöman, et du directeur Karim Akbar*, plus politicien que flic, elle va plonger dans plusieurs milieux pas très nets où la méchanceté gratuite se mêle à l’indifférence, aux sacrifices d’anciennes pratiques religieuses et à la malveillance familiale pouvant aller jusqu’au martyr, tout ça, pendant un hiver glacial.

*J'aime ça les noms suédois, le dernier ne l'est pas, il n'y a pas de ¨

 

La plupart du temps, dans cette littérature du Nord, les hivers n’ont pas l’air si froid. Là, si ! On se gèle jusqu’au os du début à la fin.

 

À travers cette enquête nous entrapercevons aussi la vie et les problèmes privés des enquêteurs. La maladie dégénérative de la femme de Börge, les enfants de Johan, la tranquillité de Zeke.

 

Je me suis fait une fausse idée de la Suède, une idée toute blanche, toute propre et toute pure, certainement à cause de la neige et du froid, toute fraternelle aussi par sa social- démocratie, toute intrigante de ses belles femmes toujours blondes.

 

Les romans policiers présentent une Suède bien différente, où les femmes peuvent être brunes, les malades abandonnés, les pauvres sans ressource, les familles sans culture, les enfants martyrisés et les immigrés sans avenir.

 

La réalité doit se trouver, comme souvent, entre les deux.

 

Pour les autres opinions, en général positives, vous pouvez aller chez Sharon, Pimprenelle, Chaplum, Stéphie, Kathel, Émeraude et Lystig.

 

PS : J’ai commandé au Père Noël le suivant : ‘’Printemps’’. Finalement, j’aime bien la personnalité de Malin capable de boire son café d’une main en beurrant sa tartine de l’autre*.

*ou inversement

 

PPS : Il y a quelques petites erreurs du même style qui pourraient déranger si on est puriste*.

*Ce qui n'est pas mon cas

 

Hiver de Mons Kallentoft chez Points, 491 pages. 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : J'ai été dérangé quand le mort essaie d'expliquer sa situation et ce qui se passe chez les vivants. Je n'ai pas trouvé ça nécessaire et plutôt fantasmagorique.

 


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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 00:38

Citations

Chiffonnette a omis le ''s''


Donc, aujoud'hui samedi, ce sera du 2 pour 1


 

 

J’ai bien une inclination coupable pour les romans policiers, mais je tiens ceux que je lis pour de la haute littérature.

‘’ L’élégance du hérisson’’ de Muriel Barbery

 

 

Moi, je me fiche de l’endroit où je suis, pourvu que j’aie le loisir d’aller sans encombre dans ma tête.

‘’ L’élégance du hérisson’’ de Muriel Barbery

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 16:35

Pour la deuxième réunion de notre club de lecture montréalais, nous avions le choix entre deux livres ; l’objet de ce billet, et le ‘’Marie-Antoinette’’ de Stefan Zweig.

Ce dernier, déjà chroniqué ici, fut l’objet de la plus grande partie de nos discussions et si tout le monde a apprécié l’écriture de Zweig, deux critiques sont apparues au fil de nos conversations. Un certain parti pris favorable de l’auteur envers la reine et les répétitions fatigantes sur ses qualités et ses défauts.

Une lecture qui force à réfléchir et à vouloir approfondir nos connaissances sur le révolution française.


Ogawa1Revenons au professeur et à sa formule mathématique.

Allez savoir pourquoi ? Je lis très rarement le 4ème de couverture. Là, je l’ai fait. Et après ! 

Après, j’ai commencé cette lecture à reculons. Ce qui pour la lecture comme pour la marche est un exercice difficle voire périlleux.

Un commentateur de baseball dirait qu’il avait, en partant, deux prises* contre lui. Pourquoi baseball ? Parce qu’on en parle abondamment tout au long de cette histoire et que ce sont des moments qui m’ont plu.

*Pour les néophytes du baseball, à 3 prises le batteur est éliminé.

 

Prise 1 : une mauvaise* expérience sur les personnages dont la mémoire immédiate disparait avec ‘’Enquête sur la disparition d’Émilie Brunet’’

*Enfin…pas très bonne!

Prise 2 : La littérature japonaise moderne ne me tente vraiment pas. Question de culture* ou de civilisation** !

* La mienne serait plutôt de l'inculture

** La leur

 

J’ai donc commencé cette lecture, à reculons, sur une poutre, à plusieurs mètres du sol, sans filet, sans protection et en faisant des pointes. Et là ? ‘’strike out’’*

*Moi aussi je connais les termes Étatsuniens


Prise 3 : Je ne trouve aucune beauté dans les chiffres ou les formules mathématiques.

 

Éliminé, alors ? Pas tout à fait. Je l’ai lu jusqu’au bout pour l’écriture de Yoko Ogawa et pour la rencontre assez particulière entre ces trois personnages, une employée de maison, son fils de 10 ans et un vieux professeur qui ne conserve sa mémoire immédiate que pendant 80 minutes.

 

Je me suis demandé ce qui se passait à la 81ème minute. Sa mémoire diminue-t-elle comme un ruban ? Dans une conversation qui dure deux heures, oublie-t-il les première minutes au fur et à mesure? Je n'ai pas eu de réponse.

 

Cette situation et les réactions des personnages me sont complètement étrangères et même impossible à envisager.

Alors ?

Alors, j’ai aimé l’incommensurable bonté de cette femme, la gentillesse et la bonne éducation du gamin et c’est à peu près tout.

L’écriture est agréable, facile à lire et je suppose que la traduction, à l’exception des termes de baseball est adéquate. Presque tous les membres du club l’ont aimé* ce qui prouve que je suis passé à côté de quelque chose que je n’ai pas compris ou qui m’est trop étranger pour que je sois concerné. Tant pis !

*Quelques réticences de certaine (s?) sur les maths omniprésentes.

 

PS: Contrairement à ce que laisse supposer la couverture du livre, la formule en question est bien mathématique pas chimique.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Notre traductrice ‘’professionnelle’’ m’a expliqué que ce livre était traduit pour la France d’où l’utilisation des termes États-Uniens pour le baseball. Peggy, je ne sais pas si tu liras cette chronique mais je vais te répondre maintenant, mon cerveau ne fonctionnant qu’après 80 minutes d'intenses réflexions*. À part les 108,5 (?) personnes qui, dans l’hexagone, s’intéressent à ce sport, ne serait-il pas plus pertinent d’apprendre aux 65 350 072,5** restants, les termes francophones qui existent grâce à nos amis québécois.

Un ‘’hit’’ est un ‘’coup sur’’, un ‘’home run’’, un ‘’circuit’’ et un ‘’strike’’, une ‘’prise’’ etc.

*Ce qui est une amélioration sur celui du professeur.

**statistiques 2012

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 22:04

Il y a quelques années, bien avant la naissance de ce blog, je me procurais, dés leurs parutions, tous les romans de Patricia Cornwell.

Et puis, lassitude ou baisse de qualité, je me suis arrêté.

Ce printemps, évoluant dans un lieu de perdition que je devrais éviter*, je suis tombé en arrêt, tel le setter qui sommeille en moi, sur ce qui devait être son dernier roman, bloqué par une envie de revivre cet amour du passé.

*Une librairie toulousaine

 

Cornwell1.jpgPour faire une nouvelle spécialisation nommée‘’autopsie virtuelle’’,  Kay Scarpetta* vient de passer six mois sur une base militaire, ‘’le havre des morts’’, où l'armée achemine les corps des soldats tués. 

Elle a donc laissé son adjoint s’occuper de son nouveau joujou, un superbe et ultramoderne institut médico-légal installé à Cambridge Mass.

Sa nièce, pilote d’hélico, garde-du-corps, hacker, ancienne espionne et dangereuse comme une mangouste en colère vient la chercher en compagnie de Marino, son enquêteur depuis des années car un incident gravissime vient de se produire à Cambridge mettant en péril son poste et peut-être l’existence de son nouvel institut.

Un homme déclaré mort dans la rue, aurait été enfermé vivant dans la morgue et son adjoint a disparu.

*Le médecin-légiste, héroïne de ces romans


Au premier tiers du bouquin, Kay ne comprend pas ce qui se trame autour d’elle et comme c’est elle qui raconte, je n’ai pas compris grand-chose non plus.

 

Cette première partie s’est déroulée, pour moi, dans une brume épaisse d’incompréhension et une drôle d’ambiance. Une ambiance morbide de suspicions tout azimut et d’espionnite aigüe avec des personnages qui s'aiment tout en se cachant beaucoup de choses.

Quelle relation peut-il y avoir entre l’horrible assassinat d’un enfant, le martyr d’un étudiant retrouvé dans le port et l’homme qui a continué à saigner après son enfermement à la morgue ?

 

Kay ressent la sale impression d’être victime d’un complot et que beaucoup de gens veulent sa peau ; son mentor chez les militaires, son assistant, les sociétés privées dont elle a fait bloquer les contrats gouvernementaux, sans compter Benton, son mari, et sa nièce, qui refusent de lui donner certaines d’informations.

 

J’ai trouvé cette histoire bien confuse. En partant de possibilités de terrorisme, plus précisément de nano- terrorisme*, de sociétés privées impliquées dans des trafics d’armes ultramodernes et de drogue, et d’un risque de tension internationale, on termine sur l’arrestation d’un génie devenu un tueur psychopathe.

* nanotechnologie utilisée par le terrorisme

 

L'Himalaya qui accouche d’une nano-souris !

 

Certes, On y trouve  des informations intéressantes sur des expériences avec des robots soldats et des drones minuscules, les nano-drones pas plus gros que des mouches, capables d’injecter des substances mortelles ou d’espionner les endroits les plus intimes.

 

Je n’aurais pas dû revenir à un ancien amour, la déception n'en fut que plus grande.

 

 

PS : Quelle ne fut pas ma surprise de constater que ce bouquin avait été imprimé au Québec ! Je suppose que c'est pour baisser les coûts mais comme c'est drôle, les prix de vente continuent à augmenter*.

*Vive la mondialisation.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Kay Scarpette est trop mollasse. Avec son mari, avec ses employés, avec sa nièce, avec son enquêteur.

Comment cette femme sans colonne peut-elle diriger un Institut aussi important ?

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 09:58

CitationsSelon Chiffonnette !

 

''Il s’agit des six dernières nuits de l’ancienne année et des six premières de l’année nouvelle. Quiconque mettait du linge à sécher durant cette période risquait de se retrouver dans un linceul à brève échéance. Celui qui faisait tourner une roue, fût-ce même celle d’un rouet, verrait avancer le char funèbre destiné à le convoyer jusqu’à son ultime demeure. Car le chasseur céleste parcourait alors les airs et n’avait merci de personne.''


''Le goût des pépins de pomme'' de Katharina Hagena

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 15:29

ou pourquoi je vais mourir après cette chronique.

 

Plus d’une douzaine de blogueuses ont mentionné et surtout aimé* ce bouquin qui a gagné le prix Emmanuel Roblès du premier roman. J’avais quelques doutes sur  une lecture masculine, je devais vérifier**.

*Le terme est faible

** Mon deuxième prénom est Saint-Thomas

 

Si j’écris qu’il existe des romans qui n’intéresse que les femmes, j’ai l’impression que je vais me faire exploser et pourtant… *

*Tenez la chick-lit, QUI pensez-vous que ça intéresse ?

 

Là, on n’est loin de ce type de littérature, on est dans l’horreur soft  et la peur physiologique.


Gremillon1.jpgCamille est éditrice et deux accidents viennent de changer sa vie ; sa mère vient de se tuer en voiture et elle est tombée enceinte sans le vouloir.

Au milieu des nombreux messages de condoléances, elle reçoit une étrange lettre, signée Louis, qui raconte une histoire d’enfants. Chaque semaine, une nouvelle lettre continue le récit sur Annie, un amour de jeunesse de Louis, et sur la naissance d’une petite fille prénommée Louise.

L’auteur de ce feuilleton hebdomadaire aurait-il trouvé ce moyen pour lui faire lire son manuscrit ?

 

Mes trois principaux critères de bonne lecture sont toujours le dépaysement, l’histoire et l’écriture.

Ce roman se passe en France pendant la période de la dernière guerre, pas de dépaysement géographique mais un temporel certain. Il faut dire, qu’en dépit des affirmations sarcastiques de certains, je n’ai pas connu cette période.*

*Ce n’est pas passé loin

 

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman jusqu’à ce que l’auteure sème quelques petits indices qui ont confirmé mes doutes*. 

Mais cela n’a rien changé, je n’ai jamais accepté cette histoire parce que ses prémisses m’ont semblé incroyables.

*que je ne vous dirai pas

 

L’écriture est fine et sensible, les personnages féminins sont forts, le découpage du livre fait preuve d’une très grande imagination et sa complexité m’a obligé parfois à revenir en arrière pour retrouver qui racontait et de qui il parlait.  C’est un roman à tiroirs dont l’auteur nous cache le petit tiroir secret jusqu'à la fin.

 

Il y a deux raisons pour que je ne vous dévoile pas mes réticences sur ce très bon roman, dont la deuxième partie devient un vrai tourne-page ; il faudrait que je ’’spoile’’ *  et que j’insiste pour vous dire que c’est un roman uniquement pour les personnes de sexe féminin**.

*Et je vais me faire tuer par certain(e)s

** Et je vais me faire tuer par les mêmes ou par d’autres.

 

C’est une histoire de femmes, de mères, de filles, d’épouses ou d’amantes. Un roman sur les problèmes de grossesse, de maternité et de stérilité, sur les décisions monstrueuses, à la limite de la folie, que peut prendre un être humain pour satisfaire ses désirs, un roman sur l’amitié et la haine si proche l’une de l’autre.

 

Alors ?  Un roman de femmes, vous dis-je, que mon ''moi'' féminin a lu jusqu’au bout et dont le tiroir secret m’a abasourdi.

Parmi les douzaines de lectrices qui l'ont chroniqué, vous trouverez chaque billet en cliquant sur chacun des noms suivants: Liliba, Saxaoul, Noukette, Sabbio, Anne, Brigitte, Canel, Yspaddaden, Kali et Calypso*.

* Je suis désolé paour toutes celles que j'ai oubliées, pas lues, pas vues**.

** Rayer les mentions inutiles

 

PS : L’auteure a fait des recherches très poussées sur la guerre et la période qui l’a précédée et l’utilise avec bonheur.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : Un excellent livre mais...

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 15:03

Suite de ma résolution de janvier dernier, un Agatha par mois, voici celui de juillet.


Christie9.jpgLors d’une mission au Caire, Charles fait la connaissance de la jolie Sophia. Ils éprouvent l’un pour l’autre de tendres sentiments mais la situation mondiale va les séparer pour deux ans. Ils se promettent de se revoir et de se marier si leurs sentiments sont restés inchangés.


Deux années ont passé. À son retour en Angleterre, Charles reprend contact avec Sophia et constatent qu’ils sont toujours dans les mêmes dispositions l’un envers l’autre. Seulement Sophia ne peut envisager le mariage car son grand-père vient de mourir et elle pense qu’il a été assassiné.


Comme pour chacun des romans de Lady Agatha, il est préférable de se faire une liste des participants qui, cette fois, vivent tous dans la fameuse maison biscornue, construite selon les désirs du grand-père.

Celui-ci, Alexandre Léonides, était un milliardaire originaire de Smyrne*. Arrivé en Angleterre, il a épousé une jeune femme de la bonne société qui est morte après lui avoir donné plusieurs enfants dont deux ont survécus. Roger, l’ainé à qui il a confié sa plus importante société et Philip, seulement intéressé par les livres anciens.

Clemency, une chimiste est l’épouse de Roger et Magda, une actrice, celle de Philip à qui elle a donné trois enfants ; Sophia, Joséphine et  Eustache. Vivent aussi dans cette maison, Brenda, la jeune et nouvelle femme du patriarche, Edith de Haviland, sœur de sa première femme, Laurence Brown, le précepteur des deux plus jeunes enfants et Nannie  qui s’occupe de la maisonnée depuis l’enfance de Roger et Philip.

*Maintenant Izmir en Turquie

 

Les analyses confirment bien l’empoisonnement du grand-père par un médicament. Effrayés par l'idée que l'un d'entre eux ait pu commettre ce meurtre, les descendants souhaiteraient que la nouvelle femme ou le jeune précepteur, qui éprouvent des sentiments ambigus l’un envers l’autre, en soit responsables.


Non seulement le patriarche avait, de son vivant, donné à ses enfants suffisamment pour qu’ils puissent vivre aisément mais le seul testament connu partage l’héritage équitablement et personne n’est lésé.

Seulement, quelques jours plus tard, un nouveau testament apparait et en dehors de legs importants à sa nouvelle femme et à Nannie, Sophia devient la seule héritière.


Avec l’accord de sa fiancée et de son père qui est chef de la police, Charles, aidé d'un inspecteur, va enquêter sur place.


La jeune Joséphine, dont la propension a écouté aux portes est bien connue et qui se promène en annotant un petit carnet noir, disant, à qui veut l’entendre, qu’elle sait des choses, sera victime d’un attentat et la solution finale vous surprendra autant que moi.

 

Un très beau roman, j’ai d’ailleurs l’impression de souvent me répéter, avec une fin tragique et difficile à supporter pour ceux qui ont un petit cœur mou*.

*Ils se reconnaitront.

 

PS: J'avoue que cette fois-ci, ma célèbre méthode Christienne* pour trouver le vilain n'a pas marché ! Bravo Lady Agatha !

* Il faut procéder par élimination et celui qui reste, même si ça n'a pas aucun sens commun, est le coupable.

 

PPS: Il y aura bientôt un siècle que ces romans furent écrits. Les situations géopolitiques ont bien changé. Cela nous permet de nous replonger dans l'Histoire. Pour Smyrne j'ai écrit un billet il y a bien longtemps sur un roman de Giles Milton qui parle de sa destruction au début du 20ème siècle.

 

ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou

 

Le bémol du Papou : Aucun

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 01:58

CitationsSelon Chiffonnette !

 

Elle était une érudite, et lui un petit malin ; elle était un sphinx, et lui une plaie béante ; elle était une aristocrate, et lui le peuple. Se trouver en leur compagnie revenait à assister au mariage d’une panthère et d’un kangourou.

''Léviathan'' de Paul Auster

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 19:32

Théorème de base :

Un roman policier, dont on connait le tueur dès le début, n’est pas un roman policier.


J’ai déjà écrit que je n’aimais pas le héros de Fred Vargas, le commissaire ‘’machin’’*. Certains ont même prétendu que j’en étais jaloux. Voyons donc ! Bon, d’accord ! J'en suis jaloux.

*Adamsberg

 

Mais alors, me direz-vous, pourquoi lire ses enquêtes ?

Parce que finalement j’aime bien l’écriture de Mrs Vargas.

Et puis j’ai aimé ce livre-là* car je suis une contradiction ambulante.

*mais pas pour les bonnes raisons.


Je n’ai pas plus aimé le commissaire ‘’Untel*’’, j’ai aimé ce livre-là parce que je connaissais le meurtrier dès les premières pages donc ce n’était plus un roman policier et j’aurais pu m’arrêter drette** là.

*Adamsberg

** Québéquisme


Imaginez ma jubilation en voyant le commissaire ‘’truc’’* pédaler dans la chnoutte lui qui au cours de ses enquêtes ne dit rien de ses pensées, ne donne aucun indice ni à ses subalternes ni au lecteur, et balance les solutions par enchantement, tel un sorcier qui agite sa baguette magique tout en obtenant les faveurs de toutes celles qui croisent sa route (ou à peu près).

*Adamsberg


Cette fois-ci c’est moi qui ne lui ai rien dis, ni mentionné aucune de mes pensées, ni communiqué aucun indice. Débrouilles-toi le nerdt ! Bon d’accord je n’ai obtenu de faveurs* de personne et finalement il a réussi à trouver le meurtrier mais après moi, longtemps après moi, seulement à la fin du bouquin. Tiens toué** !

*Dulcinée n'aurait pas aimé

** Patois québéco-poitevin ?

 

J’ai triché. Mais, bon, lui aussi il triche dans toutes ses aventures.

Pour la peine, je ne vous dirai pas comment j’ai reconnu le tueur avant tout le monde, sans avoir déjà lu le livre ou parcouru la fin comme le font certaines que je ne dénoncerais pas.

D’accord, j’ai triché et en plus je suis jaloux.

En tout cas, MOI, j’ai battu le commissaire  ‘’Chose’’*.

* Adamsberg

 

J'oubliais de vous parler du livre.

Vargas2.jpgL’enquête se passe dans le Mercantour, région sauvage du sud-est de la France que je ne connais pas (pas encore).

Il y a des loups, immigrants sans papier en provenance d’Italie, des moutons qui se font égorger*, des bergers en colère, un canadien spécialiste des ours**, un jeune africain adopté, des chiens plus ou moins sauvage, des meurtres par la bête du Mercantour, pâle copie de la bête du Guévaudan***, et Camille, musicienne et plombière, ce qui, je l’avoue, est une bien belle trouvaille. Qui ne voudrait pas d’une femme qui vous calme avec de la musique et ensuite vous répare l’évier qui fuit.

*Ce qui est le rôle des moutons

**Chercher l’erreur

*** Lisez  Karine pour savoir qui était la légendaire bête du Guévaudan

 

Allez chasser la bête qui égorge aussi les humains. Et si vous êtes le premier à trouver comment j’ai pu tout savoir dès la fin du premier chapitre, je vous enverrai, peut-être, un petit signet de ma librairie préférée. 

 

PS: Je suis celui qui a annoté le véritable nom du commissaire car je n'aime pas quand il m'appele ''l'oiseau'', ''chose'' ou ''machin''.

Signé : Hubert le Z'hibou

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 16:48

Agréable surprise !

Tit’Sœur m’avait dit ''Tu devrais aimer''. Je ne suis pas trop difficile à convaincre quand il s’agit de lecture

Je l’ai commencé sans trop y croire avec l'appréhension d’un sous-produit de Lady Agatha.

Erreur !


 

Marsh1Clarissa, une jeune londonnienne célibataire, sotte, crédule, influençable et pas très courageuse* réussit à mettre le grappin sur Thomas Mortimer, un propriétaire terrien quadragénaire, veuf depuis peu. Elle est aussi tombée amoureuse de son petit manoir Tudor ancestral et Gallois où vivent deux ''adorables'' vieilles tantes, Gwineth et Olwen.

 * Mon vocabulaire s'améliore, il y a peu j'aurais juste écrit c....

 

Adorables ? 

Un peu sorcières, offrant des sacrifices de sang à une déesse celte en regrettant que l'évolution des techniques policières ne permettent plus d'utiliser des humains, elles connaissent et utilisent les propriétés bénéfiques ou maléfiques de nombreuses plantes.

Elles souhaiteraient transmettre leurs ‘’pouvoirs’’, or Megan, la fille de Thomas, préfère entrer au couvent ce qui est, admettons-le, incompatible avec leur culte sanglant. Elles  souhaitent donc une future maternité de Clarissa.

 

Malheureusement la grossesse se fait désirée, puis, Thomas est victime d’un accident qui lui paralyse le bas du corps et l’empêche de procréer.

Pendant son hospitalisation, les vieilles tantes ‘’indignes’’* décident de mettre en présence un lointain cousin des Mortimer et Clarissa.

 * arsenic et vieilles dentelles

 

Ce qui devait arriver arriva et Clarissa se demande comment réussir à faire accepter l’enfant par Thomas alors qu'ils n’ont eu aucune relation depuis plusieurs mois .La meilleure amie de Clarissa, Georgy,une jeune arriviste à la mentalité douteuse et qui profite depuis leur enfance de la naïveté de Clarissa accepte de faire partie du complot.

 

Que dire d’autres ? Chacun des protagonistes essaient d’obtenir quelques avantages de la situation. Les tantes veulent le bébé et tous les autres protagonistes, eux, sont intéressés par l'héritage du manoir mais la santé de Thomas s'améliore.

 

Miss Marsh nous distille un thriller psychologique ou chacun offre son aide, tantôt à l'un tantôt à l'autre, dans le seul but d'arriver à ses propres fins. 

Un petit bijou qui m'a beaucoup amusé.


Finalement meurtre, meurtres ou disparitions ?

Pour le savoir, il vous faudra le lire, comme moi, jusqu'à la fin.

 

PS: J'oubliais les fantômes qui pullulent dans ce manoir gallois comme s'ils se croyaient en Écosse.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : Elle (Clarissa) est vraiment, mais vraiment C**

 

 

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