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Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 09:56

Depuis mes lectures sur Aliénor d'Aquitaine j'envisageais de visiter l'abbaye de Fontevraud.

 

 

J'avais toujours de mauvaises réponses à la question que posait cette visite : Pas le temps ou trop loin !

 

Nos amis d'Angers nous l'ont proposé, un joli cadeau qui résolvait mon problème.

 

Enfin, j'y étais !

 

Malheureusement la Révolution, dans sa colère contre toutes évocations de la royauté et tous souvenirs se rattachant à la noblesse, a profané sa tombe et éparpillé ses ossements qui n'ont jamais été retrouvés.

Je me retrouve devant un gisant de pierre polychromé, sans lien avec le personnage sinon une possible ressemblance dont je doute, d'une longueur de 2,50 mètres de long.

 

On la disait grande, je ne pensais pas qu'elle l'était autant.

On la disait blonde mais sa tête est couverte de la guimpe moniale.

Elle porte sa couronne royale et tient un livre ouvert. La pensée qu'elle doit être fatiguée de lire la même page depuis 810 ans* me traverse l'esprit.

*Le genre de réflexion stupide qui me vient souvent dans des moments inappropriés.

 

Vous pouvez retrouver mes textes sur cette première grande dame politique en cliquant , et .

 

Un peu déçu donc, comme je l'avais préssenti.

 

L'abbaye, sauf ses cuisines, n'a rien d'extraordinaire mais son histoire l'est.

Elle fut fondée en 1101 par un prédicateur itinérant d'origine bretonne, Robert d'Arbrissel, qui en fait un lieu où hommes et femmes se côtoient, dans une vie communautaire, dans un lieu composée de quatre entités : Sainte Marie destiné aux moniales, Saint Jean pour les frères, Sainte Marie-Madeleine pour les filles repenties et Saint Lazare pour les lépreux.

De ces quatres lieux, il ne reste que les bâtiments des moniales avec son abbatiale où se trouve Aliénor,

son cloître et ses magnifiques sculptures,

sa salle capitulaire et ses murales,

 

ses dortoirs et le très célèbre bâtiment des cuisines.

 

Il reste aussi le site dédié aux lépreux devenu un hôtel, ce qui ne manquera pas d'inquiéter les petits coeurs sensibles. 

 

Pour en terminer avec Fontevraud, abandonné à la révolution, elle devint en 1804 une des prisons les plus dures jusqu'à la fin du XXème siècle.

"Ma petite Aliénor (princesse) à moi était là avec la Tata Vlach et écoutait attentivement le guide."

 

PS: Pour ceux qui fréquentent la civilisation irlandaise et sont particulièrement attachés à Fidelma de Kildare, hommes et femmes vivaient en communauté dans l'abbaye de Fontevraud mais pas ensemble. On peut toujours supposer ou rêver mais cela reste supputations et médisances.

 

 

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 08:49

C'était une demande spéciale de notre petite-fille.

- Pourquoi Versailles ? lui ai-je demandé sur le trajet.

- Papa m'a dit que c'était beau.

Un petit moton* dans la gorge nous nous sommes garés non loin de l'entrée de la cour d'honneur dont les grilles semblent dorées à l'or fin, et le sont peut-être.

*Une petite gêne
 

Là encore, nous avions réservé depuis le Canada pour éviter les longues files d'attente pour l'achat des billets.

"La queue* est là-bas" nous a lancé sèchement un homme, fier de sa tenue et de ses responsabilités.

En tournant la tête, nous constatons qu'elle s'allonge sur plus d'une centaine de mètres, jusqu'à la grille d'entrée, et que nous l'avons remonté, sans malice, en cherchant l'entrée des clients avec billets.

On a triché, ce sport national des français, et profitant que le cerbère continuait à renvoyer d'autres arrivants vers la grille, nous nous sommes glissés près de la porte d'entrée et des sempiternelles portiques anti-terroristes.

*La file

 

Je ne vais pas vous présenter le château, trop long, trop beau, trop extravagant même. Les publicités touristiques font cela bien mieux et puis j'avoue que je n'y prend pas le plaisir que je devrais en pensant à tous les malheureux qui crevaient de faim pendant qu'une poignée de profiteurs s'empiffraient tout en faisant construire les demeures magnifiques que nous visitons.*

*Qui a dit : ça n'a pas beaucoup changé ?

(Attention, je vous surveille.)

 

Mais alors de quoi vais-je vous parler ?

De mon expérience asiatique et photo-téléphonique pendant la visite des appartements du Roi, de la Reine et de leurs rejetons.

Imaginez la scène ! D'un côté quelques visiteurs décidés à prendre leur temps pour rentabiliser le coût de leur promenade, de l'autre des cars entiers de Chinois (oups!) d'asiatiques qui doivent avoir un horaire limité et s'engouffrent par centaines en bloc compact dans une salle, bousculant non pour mieux voir mais pour photographier avec leurs portables, tout et n'importe quoi.

Coups de coude, bousculades, bras en l'air ou devant vos yeux, vite, vite, la masse se dirige vers une autre salle vous entrainant sur son passage si vous ne vous enracinez pas, pendant que la fournée suivante s'empile dans la salle où tout recommence.

 

 

Seul moment un peu tranquille, grâce à sa taille, la Galerie des Glaces que notre pitchoune a bien aimé.

 

Ensuite nous avons marché, beaucoup marché, loin de la foule chinoise, nippone ou autre, dont la promenade vers les jardins, les fontaines, le Grand et le Petit Trianon et le hameau de Marie-Antoinette ne semble pas être prévue dans leur circuit de "ouf".

*Fou. Au Québec on dit zouf

 

Devinez ce que j'ai apprécié le plus ?

Le village de l'Autrichienne qui pourtant n'était qu'un joujou pour une aristocrate désœuvrée tandis que les paysans de l'époque vivaient dans des masures insalubres*.

*Trop chaud, trop fatigué. pas de photos sauf**

** Un plant d'artichaut, plante pas très connue au Québec.

 

Prochain billet : Fontevraud et Périgueux

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 15:45

Après la longue promenade de la veille et en prévision de celle du lendemain à Versailles, nous optons pour une journée tranquille entre la Tour Eiffel et la Seine.

"Je la vois"

 

On ne présente plus la Tour de monsieur Eiffel, devenue le symbole de Paris et un des édifices les plus visités de la capitale.

 

 

 

 

 

"Avec un lampadaire pour ceux qui les aiment"

 

Nous avions tenté, en mai, de réserver depuis le Canada. La seule tranche horaire libre qui restait pour tout le mois de juillet, se situait à 22h30, une heure bien trop tardive.

Heureusement, par l'intermédiaire des contacts de ma kiné préférée et soeurette nous avons pu obtenir une réservation au restaurant du 1er étage.

Nous avons pu nous y rendre en zigzagant au milieu des travaux*.

*Encore

 

 

 

La tour et ses grues

 

 

L'interdiction d'allumer du feu sur la tour fait que, même si le repas n'est pas catastrophique, il faut oublier un classement 4 fourchettes. Mais, déjeuner avec la superbe vue sur Paris depuis la Tour vaut à elle seule toutes les fourchettes des meilleurs restaurants.

 

L'après-midi, nous visitons Paris d'ouest en est puis d'est en ouest sans une once de fatigue non grâce à notre entrainement, mais en utilisant un bareau-mouche.

C'est une excellente façon de voir les principaux monuments de la capitale et de noter ceux que vous retournerez voir de plus près.

 

Nous passons en revue, outre le grand Palais et la place de la Concorde, déjà mentionnés, le Louvre, le Palais Bourbon, la cathédrale Notre-Dame, la Conciergerie et...

                    

Quelques vues

 

 

 

... le Zouave

 

Une jolie promenade pas très fatigante !

 

Demain : Versailles

 

 

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 12:33

Reconnaissons-le, un voyage en "bizzeness-class" ne ressemble en rien à une envolée de sardines* tassées dans une boite de conserve.

*Une envolée de sardines : je m'étonnerai toujours.

 

Notre petit cocotte a donc apprécié ce premier vol. Espérons que sa déception ne sera pas trop vive, au retour, avec des sièges moins confortables, des repas plus succincts, et un service sans nappe ni serviette chaude.

 

La journée de l'arrivée est en général réservée à un repos nécessaire pour rattraper la nuit blanche franchie d'un coup de baguette magique, du soir du départ au petit matin de l'arrivée.

Le lendemain premier trajet en RER, direction Place Carles de Gaulle, que je continue à nommer place de l'Etoile*, avec comme but une  visite à l'Arc de Triomphe.

*C'est ça les vieux ! On n'aime pas les changements

 

Une étude approfondie et des calculs mathématiques complexes, comprenant la longueur de la file d'attente et sa vitesse de reptation, donne, comme résultat, une approximation de deux heures d'attente. Nous abandonnons notre idée première et décidons de descendre les Champs Élysées, une des plus belles avenues du monde, sinon la plus belle.

Après quelques petits arrêts pour saluer Ramsès II, batifoler dans quelques magasins qui intéressent notre préado et grignoter un sandwich. (Il n'y a pas que des restos classés sur les Champs, sandwicheries et "fast food" américains offrent des snacks pas trop chers.)

 

Nous déambulons ensuite entre le Grand et le Petit Palais vers le plus beau pont de Paris, le pont Alexandre III, construit et baptisé en 1900 au nom de l'amitié Franco-russe .

       

 

Après une courte promenade sur les bords de Seine, nous rejoignons la place de la Concorde par le pont du même nom pour admirer l'Obélisque de Louxor*, emberlificoté dans un réseau de travaux qui annonce le défilé du 14 juillet qui se profile à l'horizon.

*L'Obélisque est bien vertical contraiement à la photo.

 

Un petit tour par le jardin des Tuileries pour reposer nos gambettes en frôlant la fête foraine et la Grande Roue permanente pour un retour vers notre point de départ par le métro, autre baptême pour notre blondinette.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 10:01

J'étais méfiant, dubitatif et sceptique ! Trop de pièges à touristes où vous payez cher pour pas grand chose !

J'avais perdu mon âme d'enfant pour des évènements qui cachent leurs misères sous des belles appellations grandiloquentes.

 

Scotché Le Papou ! Comme dirait ma petite blondinette québécoise qui nous accompagne tout au long de ce voyage.

On peut tout critiquer. On en a même le droit.*

*Certains jugements condamnant une bloggeuse pour sa critique sur un restaurant semblent dire le contraire.

Tiens, tant pis, je me lance. Tout n'est pas parfait au Puy du Fou. L'hôtellerie*, très confortable au demeurant, et la restauration, un peu chère mais excellente, pêchent légèrement dans leurs organisations.

    

*La villa "Valentinix" sur l'île de Clovis

 

En dehors de ces petits travers, j'ai retrouvé, pendant deux jours, mon âme d'enfant. Car, on ne va pas au Puy du Fou pour manger et dormir* mais pour les grands spectacles et là, pas un raté, pas une anicroche, aucun incident pour déranger le déroulement extraordinaire voir fantastique des principaux tableaux.

*C'est quand même utile.

 

Si vous souhaitez voir d'immenses murailles qui disparaissent,

 

 

 

 

un donjon qui danse, un drakkar qui dévale une colline, un autre qui émerge avec ses guerriers*, une tour de guet qui se couche,

   

*Commment font-ils pour respirer ?

 

une vraie course de quatre quadriges**, un lion, six lionnes, une panthère, une hyène

     

**Char à quatre chevaux

 

des centaines d'oiseaux qui vous survolent, des personnages énigmatiques,

                   

 

et des chevaux qui caracolent sur une place qui s'inonde pendant que des danseuses de flamenco vous entrainent dans leur musique envoutante en projetant des éclaboussures de leurs pieds nus*.

* Pas pris de photo, trop sombre et pas droit au flash :-(

 

Ajoutez à cela un spectacle de nuit sur un étang qui mélange musique, danse, jeux d'eau, de lumière et de flammes et vous vous endormirez, recrus de fatigue, les yeux encore émerveillés.

 

 

 

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 16:46

Ça y est ! C'est reparti !

Dans quelques jours nous allons visiter la France, enfin, un petit bout de la France, un petit bout que nous connaissons déjà.

 

Un petit séjour à Paris pour visiter la Tour Eiffel pour la énième fois, une petite promenade en bateau-mouche, une ballade le long du fleuve pour les bouquinistes, une grimpette dans le clocher de Notre-Dame etc..

 

Mais enfin ! Pourquoi encore Paris ?

D'abord j'y suis né, ce qui est déjà une bonne raison. Ensuite, j'y est vécu longtemps et j'aime bien voir les améliorations changements.

Et si j'ai perdu mon accent en vous écrivant, je le retrouve aisément tout en sacrant comme un québécois.

Ça fait rire tous les volatiles.

 

La principale raison reste que nous y emmenons notre petite blondinette canadienne de 10 ans. C'est la troisième fois mais c'est la première où elle se rendra compte de quelque chose de différent.

 

Nous allons l'emmener dans d'autres endroits dont je vous parlerai le temps venu. Qui a dit le Périgord ?

D'autres encore, patience ! Tout cela commence samedi si on arrive* étant donné une grève des contrôleurs aériens.

*Les billlets de certaines visites sont déjà payés. sniff !

Mais la France sans une grève ne serait pas la France.

 

En conclusion, je fais comme les m.... qui vont peut-être gâcher mon début de voyage, je fais grève de blog... et de Face de Bouc.

 

 

 

 

 

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 08:42

Les bruits de la maison sont comme suspendus. Après une ultime vérification; billets, passeports, médications... et les indispensables ; téléphone, liseuse, ordinateur... après la sempiternelle question : "as-tu pensé à.. ?",  l'énervement, prélude à tous voyages, a fait place à un calme factice.

 

Comme d'habitude, on est largement en avance. Notre phaéton se présente toujours à l'heure. L'aéroplane doit décoller dans cinq heures et il ne faut qu'une grosse* demi-heure, embouteillages inclus, pour se rendre à l'aéroport.

*soit un peu plus de 30 minutes.

Tout est sous contrôle ou presque.

 

Comment vais-je passer ces six longs quarts d'heure* avant de fermer la maison pour plusieurs semaines ?

*Soit beaucoup plus que deux heures.

 

- "Chérie, je vais faire un tour sur l'ordi pour  voir si nous avons reçu de nouveaux messages."

 

Il faut dire qu'entre la fermeture d'une bécane au point A et la réouverture de l'autre au point B, il peut se passer plusieurs jours, jusqu'à 4 ou 5, voire plus, surtout si je n'arrive pas à me souvenir du processus initial (évidemment très différent d'un pays à un autre) ou si je ne retrouve plus mon petit carnet sauveur de mémoires.

 

D'abord, un petit tour vite fait  sur facebook où les "amis" n'ont rien à me dire de personnel sinon  me demander de l'aide pour "Candy crush" ou "Farm heroes", un autre sur overblog aussi silencieux qu'un petit matin gelé de ce mois de mars, je clique ensuite sur mes courriels* tout en sachant que je les ai pris dix minutes plus tôt et que sauf incident ma boite doit être vide.

 *in french : emails

 

Surprise ! ! ! J'ai reçu deux nouveaux messages de la compagnie aérienne qui doit m'aéroplaner jusqu'à ma destination outre-Atlantique.

 

"Le vol d'aujourd'hui à 17h15 est annulé. Vos réservations fermes sont reportées sur le vol de demain à 21h15, blablabla..."

 

- Chérie, on a un drôle de message, pas drôle... On ne part plus. Notre vol est reporté à demain.

Surtout ne pas personnaliser ce genre de message. "On" permet d'inclure la personne qui risque de réagir.

- Quoi ??? Que va-t-on faire ?

Après avoir averti notre chauffeur, envoyé des messages à tous ceux qui attendaient notre arrivée et fait quelques courses pour ne pas mourir de faim,

je me suis quand même posé une question :

Si je n'avais pas ouvert mes messages est-ce que notre voyage aurait été annulé ?

Oui, je sais, c'est idiot, mais en y réfléchissant, le vol a peut-être été annulé parce que j'ai regardé le message.

 

Quand je vous dis que si l'évolution électronique modifie nos vies, elle changera bientôt nos façons de penser.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 15:27

''... sauf la banane qui en a deux.'' a répondu Madame Macaque

 

Pourquoi penser petit ? Pourquoi être négatif ? Pourquoi une bonne chose ne pourrait-elle être infinie ?

 

 

 

Pourtant ce dicton n'est pas le seul à nous rendre morose voire malheureux comme cet autre, plus ancien, qui affirmait : Il n'est si belle rose qui ne devienne gratte-cul.

 

 

 

 

 

Cette bonne chose que fut notre voyage autour du Lac Saint Jean et du Saguenay est terminé.

 

Vous aurez constaté tout d'abord que pour certains d'entre nous, dont votre serviteur, nous avons mis nos pas dans un chemin tracé quelques trente années auparavant.

Il est difficile de faire des comparaisons. D'abord, la mémoire est une faculté qui oublie et puis, le Québec est devenu, avec l'arrivée des vols à bas coûts, une destination touristique avec les avantages mais aussi les inconvénients que cela entraînent.

 

Nous garderons longtemps les souvenirs des temps forts de notre périple : Le Pow Wow à La Tuque, Le trou de la Fée*, Val Jalbert, notre campement* nocturne au milieu des caribous, notre croisière sur le Saguenay.

*fort, mais pas nécessairement heureux pour le signataire.

 

Nous savons ce que mange chaque jour les habitants de ces régions ; des tourtières, de la soupe aux gourganes et des tartes aux bleuets.*

*Et qu'ils partagent souvent et amicalement avec les touristes.

 

J'ajouterai que partout où nous sommes passés, pas seulement chez les Bleuets et les Saguenéens mais aussi en Mauricie, sur la Côte Nord et dans Charlevoix, nous avons été accueillis avec une vraie gentillesse.

 

Il fallait que cela soit dit. C'est fait !

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 16:56

L'îsle aux Coudres est un galet de 30 km2 posé sur le fleuve Saint Laurent, à 3 km de la rive nord, entre Baie-Saint-Paul et Saint-Joseph-de-la-rive.

 

En partant de Sacré Cœur, nous repassons par Tadoussac, pour prendre le traversier qui relie les deux rives de la rivière Saguenay. Il n'y a jamais eu de pont pour la traverser, à cause de sa profondeur alliée à la trop grande distance qui sépare les deux rives.*

*Tadoussac d'un côté et Baie-Sainte-Catherine de l'autre

 

Il faut dire aussi que la population de la côte, au-delà de Tadoussac, n'était pas très importante. Ce pont, objet de plusieurs études depuis un demi-siècle, est un peu l'équivalent de l'Arlésienne. On en parle régulièrement mais on ne le voit jamais. La dernière étude date de 2004 et aurait été faite par le concepteur du Viaduc de Millau.

 

Nous n'avions pas vu de baleines depuis notre chalet. Nous avons la chance, à notre arrivée à Baie Sainte Catherine, d'admirer plusieurs bélugas, ces jolis cétacés dont la blancheur tranche sur l'eau agitée du fleuve,  assombrie par les nuages, 

 

Jusqu'à Saint-Joseph-de-la-rive où nous devons prendre un autre bateau pour notre destination finale, nous traversons le comté de Charlevoix, une des plus belles régions du Québec.

Baie-Saint-Paul

 

Nous voici arrivés, encore, dans un endroit que nous avions visité il y a plus de trente années. À cette époque, peu de magasins existaient et les habitants vendaient leur production textile hivernale depuis leurs maisons où d'énormes* métiers à tisser trônaient dans une de leurs pièces.

*Énormes dans ma mémoire, ou alors ...les pièces étaient petites.

 

L'Hôtel de La Roche Pleureuse, qui nous avait accueillis alors, a vieilli, mais possède encore de beaux restes, surtout par sa situation au bord de l'anse qui s'étend le long de ''La pointe du bout d'en bas'' et par sa magnifique piscine. 

 

 

 

 

Moulins à eau et à vent

 

Peu de sites à visiter, si on excepte les deux moulins, l'un à l'eau et l'autre à vent, qui fabriquent encore de belles farines de blé et de sarrasin* et un  petit musée qui rappelle, à travers un film tourné dans les années 60, la vie rude et ''la parlure'' des iliens au début du 20ème siècle.

*Pour les touristes

 

 

 

 

 

 

J'en profite pour acheter ''L'histoire de l'Îsle aux Coudres'' par l'abbé Mailloux* dont j'espère bien vous reparler un jour.

*On ne se refait pas

 

Nous avons la chance de pouvoir souper sur la terrasse qui domine le fleuve en dépit de nuages menaçants et terminons  par une soirée dansante au milieu d'un car d'Américains âgés et bruyants.

 

Demain : Toute bonne chose a une fin (La conclusion)

 

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 16:46

On a passé une excellente nuit dans notre chalet perdu, mais confortable, au bord du fjord.

Notre espoir de prendre notre déjeuner en admirant des cétacés ne s'est malheureusement pas concrétisé. On  avait déjà connu cette joie, il y a quelques années, à Cap-à-l'aigle, près de La Malbaie et croyez-moi, pour des citadins vivant loin des océans, c'est un grand plaisir.

 

Aujourd'hui, pas de long voyage, nous avons prévu de revoir le village de Tadoussac, surtout connu pour ses excursions d'observation des baleines sur le Saint-Laurent, qui se trouve à 18 kilomètres de Sacré-Coeur.

 

Il a été déjà très pittoresque, ce village et il possède encore  de beaux restes. Malheureusement, devenu un centre touristique de renommée mondiale, il est de plus en plus dénaturé par ce qui entoure l'affluence des visiteurs; les commerces de bébelles ''made in China'' et les restaurants dont la qualité de la cuisine est loin de valoir les prix demandés.

 

Tadoussac vit du tourisme. Nous sommes des touristes. Je ne m'étendrai donc pas sur les inconvénients que nous causons.

Il y a une trentaine d'années, j'avais beaucoup aimé le lieu, malgré son grand hôtel un peu décati et sa vieille petite chapelle quelque peu défraichie. Une très longue et très lointaine randonnée en zodiac dans la brume nous avait finalement permis de caresser* un troupeau de rorquals bleus qui frôlaient notre minuscule embarcation.

*littéralement

 

Comme, dans un précédent voyage, nous avons eu la chance de rencontrer un grand nombre de baleines différentes, nous nous promenons dans le village, qui s'est bien agrandit. L'hôtel a repris son lustre d'antan et la petite chapelle a été rajeunie d'un coup de pinceau*.

 

* Par contre, maintenant il faut payer pour la visiter

 

Une maison de traite a été construite façon 17ème siècle* pour rappeler que Tadousac fut le premier comptoir français au Canada. Toujours chanceux, le poste, que nous souhaitions visiter, est fermé sans raisons apparentes.

 

*Question : La borne fontaine est-elle d'époque ?

 

Nous déjeunons* dans un petit restaurant spécialisé dans les salades, les hamburgers, la viande fumée et une excellente bière pression. Il possède, à son avantage et pour notre plaisir, une très belle terrasse en hauteur avec vue sur la baie.

* ou dinons, suivant les latitudes.

 

La plage de Tadoussac

 

 

 

 

 

Après une dernière ballade*, nous décidons de remonter le Saint Laurent vers ''Les Escoumins'', un des premiers villages, fondé sur la Côte-Nord vers 1860.

*Certains - les mauvaises langues - diraient une petite sieste.

 

Beaucoup moins envahi par les touristes, il offre aussi des croisières d'observation aux baleines.

 

Retourner vers notre chalet par une nuit sans lune*, sans déraper sur la caillasse, ni se planter dans les trous, ni s'enfarger dans une sente inconnue ou plonger dans le fjord tout prêt, ne fut pas une partie de plaisir.

*Je dis ça sans savoir. Mais si c'était la pleine lune, devait y avoir de gros nuages sombres.

 

Demain : L'îsle aux Coudres.

 

 

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