Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.
Henry Miller
Le dernier homme de Margaret Atwood
Il existe des romans difficiles à chroniquer pour diverses raisons,. Je viens d'en finir un et, coïncidence, j'en ai commencé un autre.
Pour le premier il faudrait copier tout le bouquin tellement il est dense et j'essaie, depuis une grosse semaine, de le résumer. J'en étais arrivé à l'idée de faire deux billets au lieu d'un mais je trouvais ça compliqué. Que mettre dans le premier ? Et dans le deuxième, sans se répéter ?
Le deuxième roman est si bien écrit que je vais avoir l'impression de le souiller de mon écriture simpliste. Mais comme je ne l'ai pas encore fini, je verrai au moment de traverser le gué. (J'ai une petite idée)
Revenons-en au premier.
Ce matin, j'ai remodelé mes deux billets en un seul, rectifier les erreurs, couper, élaguer et enregistrer le tout en brouillon.
Ce premier brouillon devait de nouveau faire l'objet de modifications à 2, voire 3 ou 4 reprises avant de le donner en pâture sur le blog du Hibou et du Papou.
Ce matin, deux heures de cogitations et cet après-midi, quand j'ai voulu reprendre ce brouillon, il n'y avait plus que les 4 dernières lignes. Pourquoi les 4 dernières, pourquoi pas les 6 ou les 7 ? Fouillez-moi ! Où est passé le reste du texte ?
J'ai cherché, remis en brouillon, rééssayé -on ne sait jamais- il n'y avait vraiment rien d'autre que les 4 dernières lignes.
Voilà l'unique raison du cri du Hibou en colère !@#$%?& que vous pouvez traduire : Quel est le c.. qui a bouffé mon texte ?
Cela m'était déjà arrivé une fois et j'avais annulé mon brouillon personnel, ce qui m'avait obligé à tout recommencer à zéro. Cette fois-ci, fort de ce premier incident, j'avais conservé mes deux brouillons.
Je ne sais pas si tout le monde a les mêmes impressions que moi, mais quand on recommence, on ne retrouve plus les mêmes idées géniales ni les mêmes phrases superbes.
Tant pis ! Mais vous ne m'empêcherez pas de recommencer :
!@#$%?&
PS: En colère, je me relis moins. Toutes erreurs de syntaxe et fautes d'orthographe sont uniquement la faute du !@#$%?& qui a bouffé mon texte.
Challenge ''Policiers dans l'Hexagone''
Voici le petit logo que je me suis fait faire par l'Héritier.
Il est à disposition de tous ceux qui souhaiteront ou non participer.
Pardon Chiffonnette de ne pas avoir eu le temps ces
deux dernières semaines
''... en fin de compte, si la race humaine s'éteignait, ce ne serait pas forcément un mal : on avait vu, on voyait encore, ce qu'elle avait fait au monde où elle vivait, la race humaine !''
extrait de ''Chroniques du Pays des Mères'' d'Élisabeth Vonarburg
‘’Je m’appelle Marie’’ dit-elle
‘’Moi, les gens m’appellent le Chauffeur, j’ai un camion avec des livres… un bibliobus’’.
Deux personnes, à l’automne de leurs vies, se rencontrent sur une place de Québec.
Lui est Le Chauffeur (on ne connaitra jamais son nom) d’une bibliothèque motorisée, Elle s’occupe de la Fanfare, une troupe de saltimbanque venue de France.
Trois fois par an Le Chauffeur fait sa tournée de bibliothèque itinérante entre Québec et la Côte Nord.
Il a décidé que le voyage de cet automne serait son dernier.
La troupe, intéressée par visiter l’est du Québec, trouve un vieux car scolaire et les deux véhicules vont prendre la route ensemble ou séparément en se donnant des points de rendez-vous.
C’est tout ! Enfin, pas tout à fait.
Il n’y a pas d’histoires* dans ce joli petit roman, si ce n’est celle d’une rencontre, celle qui change une vie et même deux, celle qui fait que l’avenir plutôt sombre de la vieillesse et de la mort, provoquée ou non, se change en un demain radieux. J'ai aimé.
* J’ai déjà entendu ce constat négatif pour d’autres livres que j’avais aimé.
Il n’y a pas d’histoires*, pas d’aventures, pas de coups de théâtre, pas de fin apocalyptique maya, juste un battement de l’aile d’un papillon qui bouleverse plusieurs vies. J’ai aimé.
* Bis.
Il n’y a pas d’histoires* mais des paysages au long du Saint-Laurent, des rencontres avec des amoureux des livres et des petits bonheurs simples.
je le conseille vivement à tous ceux qui ne trouvent aucun amour des livres dans leur bibliothèque. J'ai aimé.
* Ne dites rien sinon je le répète encore.
Le plus extraordinaire avec Jacques Poulin est son écriture simple et douce, presque musicale et pourtant ni simpliste ni lénifiante. J’ai eu envie de rencontrer Le Chauffeur, d’engager une conversation sur les livres, de le féliciter pour transporter et offrir des manuscrits qui n’ont pas été édité et de les serrer dans mes bras, Lui et Marie.*
*Par politesse, je devais dire Marie et Lui mais c’était grammatiquement trop compliqué.
Il n’y a pas d’histoires*. Vous ai-je dit que j'avais aimé ?
*Je vous avais prévenu.
PS: Il y a même des chats, beaucoup de chats.
PPS: Cette lecture, c'est la faute de Karine,
d'Hydromielle, de Keisha, de Papillon et d'Allie, et aussi de Yue Yin dont je n'ai pas retrouvé le billet.
La tournée d'automne de Jacques Poulin, Léméac, 1993, 190 pages, roman québécois.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : Les relations entre les membres de La Fanfare auraient mérité d'être précisées. On ne construit pas un futur, même court, si le passé est occulté ou imprécis.
HexaPOLARgonE
Polar dans l’hexagone
En cette nouvelle année, j’ai l’intention de continuer ma résolution de 2012 et lire un Agatha Christie par mois.
Depuis quelques mois, une nouvelle idée me trottinait d’une synapse à une autre*. Le paresseux, que je suis, avait trouvé une belle excuse pour la retarder : je verrai ça l’année prochaine.
Seulement, voilà ! l’année prochaine c’est bientôt pour ne pas dire tout de suite.
Il fallait donc que je commence sérieusement à y penser.
*Ce qui laisse supposer que j'en ai plus d'une !
Les romans policiers font indéniablement partie de ma culture livresque. Parmi mes préférés, en Europe, on trouve des italiens, des nordiques et quelques anglo-saxons, écossais ou irlandais. Je ne compte évidemment pas les modèles que sont Lady Agatha et Sir Arthur.
j’ai souvent regretté, dans mes billets, l'absence de romans policiers français dévoilant les paysages de nos régions, leurs particularités, leurs cuisines et leurs coutumes.
Grâce aux blogueurs* et blogueuses, je me suis monté, petit à petit, une bibliothèque, certes bien courte, mais suffisante pour envisager ce petit challenge : un roman policier (ou 2**) par région, province, département ou villes de France.
*Merci, Oncle Paul.
** ou autant qu’on veut.
Voici quelques titres notés au fur et à mesure de mes visites sur les blogs :
Ardèche Jan Gabriel : Meurtre à Jaujac
Auvergne Pelissier Patrice : L’homme qui en voulait trop
Bourgogne Nozière Jean-Paul : Dernier tour de manège
Bretagne Failler Jean : La série des Mary Lester
Bretagne Josso Yves : Été meurtrier à Pont-Aven
Catalogne Georget Philippe : L’été, tous les chats s’ennuient
Franche-Comté Pichon Fabrice : Vengeance sans visage
Lille Corre Laurent : Les six naïades
Limousin Linol Franck : La cinquième victime
Lozère Mazeau Jacques : La vengeance du loup
Marseille Bonnot Xavier-Marie : Le pays oublié du temps
Marseille Contrucci Jean : Le vampire de la rue des Pistoles
Moselle Kiner Aline : Le jeu du pendu
Provence Magnan Pierre : le commissaire dans la truffière
Roubaix Clerson Anne : La maison du parc
Déjà lu et dont les billets seront actualisés :
Périgord Walker Martin : Meurtre en Périgord
Provence Magnan Pierre : Les charbonniers de la mort
Je suis ouvert à tous nouveaux titres mentionnant la région et précise que seules les enquêtes policières sont concernées, pas de thriller ni de vampires ni de mutants ni de démons ; un flic*, une enquête et une région ou une ville.
* Si possible de la région.
Il est ouvert à tous. Je n’ai pas l’intention de tenir quelques informations ou statistiques que ce soit ou alors, juste pour voir.
Vous ai-je dit que j’étais paresseux ?
À tous ceux qui ont un blog que je lis assez régulièrement pour leur faucher des idées de lecture !
À tous ceux qui sont venus sur ce blog !
À tous ceux qui ont alimenté ce blog !
A tous ceux qui ont abandonné leurs blogs mais qui ont fait partie de mes visites en 2012 !
À tous ceux qui me laissent des messages, des critiques (constructives) et des encouragements !
À tous ceux que je visiterai cette année, qui ne le savent pas (et moi non plus ) !
À tous ceux qui viendront sur le blog du Hibou et du Papou !
À toutes les chouettes et à tous les hiboux ! (De la part de Hubert le Z'hiboux)
O.K. Je sais, c'est la période des Fêtes. C'est le temps des entrées compliquées, de la dinde, du gigot, des volailles autres que le poulet, des tourtières et des desserts spéciaux.
Mais la vie ce n'est pas que ces jours-là et sur demande de l'Héritier voici une recette toute simple et toute succulente de Dulcinée.
Il vous faut :
1 kg de hauts de cuisse de poulet, désossés, sans la peau.*
2 oignons
Huile
Sel & Poivre
Les herbes que vous aimez (Origan, herbes de Provence, mélange italien etc..)
* Je ne sais pas si on trouve en France tout prêts. Si vous en trouvez avec la peau, retirez-la sinon c'est trop gras.
Épluchez vos oignons, coupez-les en 2 puis hachez-les grossièrement.
Chauffez 2 à 3 cuillerées d'huile dans une cocotte, faites revenir vos hauts de cuisse, de façon à ce qu'ils soient bien dorés partout.
Retirez.
Faites revenir vos oignons sans les faire brûler, ajoutez les cuisses, mélangez, salez,poivrez, ajoutez les herbes puis couvrez.
Laissez cuire à feu moyen-doux environ 20 minutes.
Si votre poulet commence à attacher, ce qui indiquerait que votre feu est un peu trop fort, baissez-le et ajouter un (tout) petit peu d'eau chaude.
N'importe quel légume fera l'affaire pour accompagner ce plat. J'ai une petite préférence pour la purée de pomme de terre.
Bon appétit !
Parler d’un tome 2 sans dévoiler la fin du tome 1(billet ici), revient à s'attaquer au problème de la quadrature du cercle.
L’empereur Caligula assassiné, son oncle Claude est devenu empereur. Mais cela n’a aucunement changé la situation dans l’île de Bretagne*. Les romains occupent le sud-est du territoire avec comme capitale Camulodunum, l’ancien ''dum'' de Cunobelin, ville principale des Trinovantes.
*Qui deviendra la Grande-Bretagne
Les tribus Celtes qui refusent la domination de Rome sont toujours menées par Breaca devenue Boudicaa, celle qui apporte la victoire, et par Caradoc son partenaire* a qui elle a donné un fils, Cunomar.
Elles veulent profiter du changement de Gouverneur, décidé par Rome, pour rejeter à la mer ou détruire les troupes d’occupation.
*Je dois avouer que je manque de vocabulaire, selon Manda Scott, les relations homme-femme des Celtes étaient complexes dans leur simplicité et pas influencées par les tabous chrétiens. La simple attirance entre deux personnes quel que soit leurs sexes suffisait et la jalousie de l’exclusivité ne semblait pas être un sentiment bien développé.
De son côté Ban, le frère de Bréaca, devenu Julius Valerius, commandant en second, ‘’duplicarius’’, d’un régiment de cavaliers et adepte de Mithra*, se trouve cantonné à Camulodunum, sous les ordres de Corvus.
* Mithra est un dieu d'origine indo-iranienne particulièrement populaire dans les armées romaines à cette époque.
Cette présentation, faite avant la lecture complète de ce deuxième tome, suffit pour vous donner une idée de toutes les possibilités qu’une telle situation cornélienne* pourrait engendrer.
*Oui, je sais, Corneille n’était pas né et alors…
Le souffle épique de cette trilogie de Manda Scott ne se ralentit pas.
Un roman que je conseille à ‘’toutes’’ les fans, et elles sont nombreuses*, de la Celtitude.
*Selon mon habitude je ne dénonce pas mais je pourrais…
La reine celte, T2-Le rêve du taureau rouge de Manda Scott, JC Lattès, 2004, 452 pages, roman historique
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : Il a du mal avec le don de voyance des ''rêveurs'' capable de modifier la réalité. Mais bon, il ne
serait qu'à moitié Celte d'origine.