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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 17:39

Le billet sur ce roman

se retrouve

 

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 22:51

Ce blog a déménagé.

 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 20:43

Prix VSD du polar 2014

 

Machiavélique !

abracadabrantesque !

 

Qu'y a-t-il de plus machiavélique qu’un roman absurde dont vous continuez à tourner les pages pour savoir comment l’auteur va réussir à sortir ses héros des situations impossibles où il les a fourrés ?

 

Comment résumer une histoire aussi touffue et obscure  qui mêlent terrorisme religieux et barbouzes en tous genres ?

Facile, me direz-vous ! D’un côté, les bons et de l’autre les méchants.

Erreur ! Car, parmi les bons, on trouve des bons méchants et parmi les méchants des méchants bons.

 

Au milieu d'attentats et d'une révolte, s'enchevêtrent des mariages cachées, des secrets oubliés, des enfants inconnus et des pères qui n'en sont pas.

La femme du président français, ancienne call girl et mannequin d’origine italienne a eu un enfant d’un prince Omanais, mais pas de son mari. L'héroïne policière, Nora Morientes, dont un des enfants vient d'être tué dans un attentat, apprend que son mari, un collègue enlevé par les terroristes, cache lui aussi un mariage omanais et des jumeaux.

 

Ajouter à ces désordres familiaux, des vilains terroristes musulmans qui veulent changer le monde. Ils sont dirigés par un chef mystérieux,  l’Ombre Persique, et par une famille qui règne sur un émirat du golfe où des gentils terroristes veulent établir une république.

 

Abracadabrantesque* !

*Bon, d’accord, j’aime ce mot que j’ai réussi à le placer dans deux billets en cinq ans et deux fois dans celui-là.

 

Vous ne me croyez pas ?

Tenez… le patron du DCRI, donc de Morientes, est le père secret de son mari, le prisonnier des terroristes.

*Direction centrale du renseignement intérieur

 

Ce polar vous entraine dans un imaginaire rocambolesque qui frôle souvent l'invraisemblance.

Et pourtant...j'ai avalé la brique en trois jours.

 

Vous ai-je dit que ces aventures se passent dans un futur très proche ? C’est fait.

 

Peur de l'Ombre de Jeaqn-François Delage, Les Nouveaux Auteurs, 2014, 698 pages, Thriller policier.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : J’avais trouvé l’Ombre bien avant la fin et il m’a fallu rechercher la définition du terme pictave qui revient sans cesse tout au long du récit. Il qualifie une tribu gauloise qui vivait dans le Poitou et... une race de poule. Je ne me souviens pas avoir lu une seule fois le terme poitevin qui désigne pourtant un habitant du Poitou ou de Poitiers.

Ouch ! Ma mémoire fout le camp, mais mon vocabulaire s'enrichit !

 

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 18:14

Ce recueil de nouvelles nous entraine dans la vie quotidienne du japon de la fin du XIXè siècle avec des enquêtes policières racontées par Hanshichi, un vieil inspecteur plein de bienveillance et de malice.

 

Certaines d'entre elles sont basées sur les traditions de cette époque, difficiles à concevoir de nos jours, mais, écrites entre 1917 et 1937, elles sont certainement un témoignage valable de la société japonaise  .

 

Dans la première intitulée  «À la poursuite du faucon », un jeune fauconnier risque la peine de mort* pour avoir perdu son rapace lors d’une visite dans un lieu de plaisirs. Hanhichi doit le retrouver rapidement pour éviter que le jeune homme ne soit obligé de se faire sepukku***.

*tout faucon était destiné au shogun**

**Dirigeant militaire du Japon

***autrement nommé hara-kiri

 

L’enquête du bébé-monstre nous entraine dans le monde des forains, celui de « meurtres à la lance » sur les traces d’un meurtrier en série, « Kappa* et geishas » se déroule dans le monde si particulier des donneuses de plaisirs et enfin « la malédiction de la fille du marchand » raconte la vengeance d’un fantôme.

*Génie des eaux

 

Pour un enquêteur de cette époque, il faut pouvoir reconnaitre le vrai du faux surtout quand une mystérieuse jeune femme en kimono se transforme en chat noir ou, qu’une nuit, une ombre maudite ne vous raccompagne avec de cruels appétits.

 

Aucun changement depuis la nuit des temps, l’appât du gain, la vengeance, la peur et la folie sont les mobiles éternels des mauvaises actions et le Japon de cette époque ne fait pas exception.

 

Avant tout, le grand intérêt de cette œuvre est de nous faire vivre la société nipponne de cette période et d’aborder leurs préoccupations quotidiennes, leurs us et coutumes, leurs traditions et leurs fêtes, leurs croyances et leurs superstitions.

 

Je suis chanceux, j'en ai un autre qui m'attend intitulé "Fantômes et samouraïs"

 

*Kidō Okamoto, né en 1872 et décédé en 1939 est un écrivain japonais, auteur de kabuki*, qui se passionna pour Sherlock Holmes.

*Théâtre japonais traditionnel

 

Fantômes et kimonos  de Kïdo Okamoto, Philippe Picquier, 2008, 410 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Surprenantes traditions vraiment difficiles à concevoir de nos jours.

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 13:20

La petite bibliothèque de mon village n’a pas assez d’espace pour conserver les livres qui ne sont plus empruntés.

Cela m’a permis, pour une somme très modique, de prendre un immense plaisir avec ce roman d’Amin Maalouf.

 

Je lis pour me distraire ou pour rencontrer l’inconnu, ou les deux, et je cherche rarement des réponses existentielles.

D'ailleurs, je n’en ai pas trouvé à la lecture des aventures de Baldassare Embriaco, génois d’orient  et commerçant de « curiosités » ;

pas de réponses mais un questionnement latent.

 

Pourtant certaines interrogations  ne me concernaient pas.

Baldassare et ses contemporains, juifs, musulmans ou chrétiens, parlent surtout de Dieu. En cette fin de 1665, des bruits courent  sur l'apocalypse qui devrait survenir l’année suivante, qualifiée de « l’année de la Bête » en raison des trois derniers chiffres de son millésime*.

* Encore Lagerfeld !

 

Le Coran mentionne 99 noms de Dieu. Or il existe un ouvrage très rare dont le titre « Le centième nom » donnerait celui « qu'il suffirait de prononcer pour écarter n'importe quel danger et obtenir du Ciel n'importe quelle faveur ».

Et ce livre, Baldassare l’a eu entre les mains mais, dans sa naïveté et sa faiblesse mercantile, il l’a vendu à un noble français sans le lire.

 

La perspective de la fin du monde, l’incertitude du futur, les affirmations d’un de ses neveux  et l'envie de retrouver ce livre extraordinaire vont entrainer notre indécis et inquiet commerçant sur les routes dangereuses de Gibelet*  jusqu’à Constantinople, de Smyrne à Chios, et de Gênes à Londres.

*Byblos

 

Mais la question principale qui m'a  obsédée demeure la maitrise de notre avenir.

Sommes-nous maître ou bien sommes-nous ballotés par les vicissitudes de la vie comme fétus de paille dans la tempête ?

 

Où vais-je ?

Cette grande question, qui suit le qui suis-je, est la base de ce roman. Dans ses carnets, notre voyageur note  ses aventures, ses malheurs, ses amours impossibles, ses questionnements, ses peurs et surtout ses incertitudes.

 

Je ne vous dirai pas où ce périple se termine. Sachez seulement que je fus surpris de sa décision dans son indécision.

 

Maalouf est un formidable conteur et j'ai eu un immense plaisir* à suivre les aventures  rocambolesques de son héros. Escroqué, bafoué, chassé, trahi, mais trouvant toujours compassion, amour et entraide.

*bis repetita placent

 

Le périple de Baldassare d'Amin Maalouf, Grasset, 2000, 490 pages, Roman

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Un homme trop bon qui mériterait d'être secoué de temps à autre.

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 15:59

Quand j'ai débuté ce blog, je n'y connaissais rien. Cinq années plus tard je suis toujours le béotien de service.

 

Ah, la technologie et moi !

 

Comment voulez-vous qu'il en soit autrement. Je suis d'une époque où la télévision, les téléphones portables et, bien sur, les ordinateurs n'existaient pas. On ne bouclait pas sa ceinture de sécurité, il n'y en avait pas, on faisait du vélo puis de la moto sans casque et on écoutait "signé Furax" à la radio*.

*Pour ceux qui s'en souviennent

 

Le blog, c'est devenu mon carnet de notes en plus sophistiqué.

 

Je me débrouille si on ne m'embrouille pas.

 

Quelqu'un m'avait conseillé cette plateforme "gratuite" où je sévit depuis cinq années. Après quelques temps, j'étais installé dans mon petit confort, en espérant qu'on ne changerait rien.

 

Il y eu une premiere tentative d'inconfort quand il me fut demandé d'inclure de la publicité qui me serait rétribuée.

La publicité c'est le mal !

Il n'était aucunement question que ce blog devienne un chantre de la médiocrité.

 

Puis il y eu kiwi. J'aime et le fruit et l'oiseau néo-zélandais mais je n'aime pas que l'on change mes habitudes sans raison évidente*.

*Il devait y en avoir une que l'on s'est bien gardé de mentionner.

 

Il m'a fallu travailler fort et longtemps pour retrouver mes charentaises*.

*Pantoufles

 

Et aujourd'hui, la plateforme m'impose de la publicité, mais cette fois...non rétribuée.

Je vais donc abandonner mon fauteuil pour partir à l'aventure, faire un remue-ménage et malheureusement aussi être obligé de faire du remue-méninges pour tout comprendre.

 

Heureusement je vais avoir de l'aide, de l'Héritier d'abord et peut-être ensuite du Z'Amour de l'Héritière et enfin de la COBMOB*.

*La COmpagnie des Bloggers Mécontents d'Over-Blog.

 

La publicité c'est le mal

Qu'on se le dise !

 

 

 

 

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 23:44

Le travail du bourreau n’était pas facile et requérait certaines qualités*. Notre conscience moderne qualifierait cet auxiliaire de justice de psychopathe tortionnaire.
*Ou...de gros défauts

 

Mais en de début du XIVe siècle, la mort est une compagne quotidienne et les pratiques de la Justice ne choquent pas. Les plus horribles exécutions sont moments de liesse et de frénésie où la foule se comporte comme meute à la curée.

 

Dans la région du Perche, Hardouin cadet-Venelle est le bourreau de Mortagne près de Nogent le Rotrou. Tourmenté* par les dernières paroles d’une condamnée à être brûlée vive pour avoir accusé un noble de viol, il réussit, après enquête, à prouver l'innocence de celle qui le hante et à faire condamner le violeur à l’écartèlement et à la castration.
*Juste retour des choses

 

Pour cette enquête notre « gentil » bourreau a dû demander la permission au sous-bailli de Mortagne, Arnaud de Tisans.
On ne devient pas l’obligé d’un notable sans en débourser le prix et les intérêts un jour ou l’autre.

Pour le prix de cette aide, le sous-bailli lui demande de revoir l’assassinat de Muriette Lafoi pour lequel une jeune servante attardée a été exécutée.
Et pour les intérêts, peut-être pourrait-il s’occuper aussi de l’affaire de Nogent-le-Rotrou où des enfants des rues sont cruellement assassinés après avoir été violés et martyrisés.

 

Je ne vous en dirais pas plus sur ces enquêtes qui n’ont pour intérêt que de nous plonger dans le Moyen-âge, de nous faire réviser notre vieux françois et de nous apprendre l’origine de certains vocables et de certaines expressions* encore utilisées de nos jours.
*"être fier comme un pou", par exemple, est une altération d’être fier comme un poul. Ancien nom du coq de nos basses-cours qui doit son nom actuel à son cri.

 

Si je vous dis que Guillaume de Nogaret, ministre de Philippe le Bel, et Charles de Valois, le frère du roi sont mêlés à l'affaire des enfants martyrisés vous comprendrez que notre maître des hautes oeuvres  devra faire preuve de prudence en évitant de « mettre sa main au feu ».

 

À lire pour les amoureux des récits sur le Moyen-âge.

 

Le billet de Choupy est là.

 

PS : Certains avantages pécuniaires ne compensaient pas les inconvénients du métier de bourreau. Il pouvait devenir riche, tenir belle propriété (hors de la ville), porter l’épée comme un noble et ,par droit de havage, se servir chez les commerçants* sans payer.
Mais ostracisé, il devait porter sur ses vêtements une marque distinctive et nul n’aurait accepté qu’il fasse partie de sa parenté. Les familles de bourreaux se mariaient entre elles.
*Ne jamais poser le pain à l’envers date de cette époque car c'est ainsi que le boulanger posait celui du bourreau pour qu’il soit reconnaissable.

 

Le brasier de justice d'Andrea H. Japp, Flammarion, 2011, 412 pages, Roman historique
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Les notes (nombreuses) de fin de chapitre ne sont pas faciles à consulter sur une liseuse.

 

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 21:45

Chaque année, Armand Gamache, inspecteur chef  de la Sureté du Québec  offre à sa femme un séjour  au manoir de Bellechasse, une tranquille et confortable auberge au bord du lac Massawippi.

 

Cette année, les plus belles chambres étant réservées par la famille Finney, ils se retrouvent, non sans un  certain plaisir, dans la plus petite chambre, qui fut le témoin privilégié de leurs premiers ébats amoureux.

 

Ceux* qui pensent que Louise Penny fait passer dans ses romans un sentiment anti-québécois devrait lire la description physique et morale de cette famille anglo.

Une famille complète de zoufs intégraux, où la chaleur des sentiments familiaux est proche du zéro absolu, convaincue  de leur supériorité, piquante dans leurs réflexions,  offensante dans leurs attitudes, un condensé de salopards dont une certaine éducation maquille la cuistrerie.

*J'en connais !

 

Elle se compose de la mère, Irène, une orgueilleuse marâtre, remariée à Bert, un conjoint falot et bigle, l'infatué Thomas qui se glorifie de sa qualité d'ainé, sa femme Sandra, jalouse de tout et de tout le monde, Julia Martin qui vit à Vancouver et dont le mari est en prison pour escroquerie,  la cadette Marianna dont le fils de 10 ans, Bean, est  peut-être une fille.

Enfin, les lecteurs des enquêtes de l’inspecteur Gamache connaissent bien le deuxième fils qui n’est autre que Peter Morrow, qui vit à Three Pines avec son épouse Clara.

 

Les quatre enfants sont, en fait, ceux du premier mari d’Irène,  Charles Morrow, dont la statue vient d’être érigée devant le Manoir, une immense statue en bois pétrifié, posée sur un bloc de marbre blanc, impossible à bouger et pourtant, une nuit de tempête, elle s’écroule sur Julia.

Or, le soir précédent, dans une dispute familiale, elle avait déclaré qu’elle connaissait le secret de leur père.

 

Est-ce le mobile de cet assassinat ?

Comment une famille peut-elle arrivée à ce condensé de haine et d'orgueil ?

Elle n'hésite pas à provoquer notre inspecteur, lui rappelant la soi-disant lâcheté de son père Honoré pendant la dernière guerre. 

Ce prénom gênant que son fils souhaite donner à son futur garçon en dépit de l'opposition d'Armand.

 

Louis Penny réussit avec talent  à brosser un tableau psychologique très sombre dans un cadre idyllique et offre aux lecteurs un héros qui pourrait être le fils adoptif du commissaire Maigret*.

*Sans la pipe mais avec le Cognac.

Je crois cependant que la bonté fait partie des qualités de l'auteure qui réussit à adoucir l'appréciation négative ressentie sur la famille Morrow-Finney.

 

Le billet d'Alex et celui de Dame Yue Yin.

PS : Je savais pourquoi mais je n'ai jamais trouvé par qui et comment !

 

Défense de tuer  de Louise Penny, Actes Sud, 2013, 320 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Un immense regret  de ne pouvoir prendre le thé au village de Three Pines ou passer un week-end au manoir de Bellechasse.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 14:57

L'Ombre de Saladin

Après ma visite à ma chère Aliénor à Fontevraud, l’Héritière, dans sa grande bonté, m’a offert ce roman où cette grande reine, mère du héros, et sa dame de compagnie, Louanna de Grimwald, nous entrainent dans des aventures qui mêlent croisade, alliances et trahisons, et un peu d’héroïque-fantaisie  arthurienne avec les prêtresses d’Avalon.

 

Tout commence à Tripoli dans une auberge tenue par dame Louane* quand un chevalier lui apprend le décès du roi d’Angleterre Henry II et la libération d’Aliénor d’Aquitaine de la prison où il l’avait enfermée depuis une quinzaine d’années.

*Louanna ou Louane, le lien n'est pas difficle à comprendre

 

Notre aubergiste qui se cachait tant de l’émir Saladin, qui désire son épée magique Marmiadoise, que des colères d’Henry II, décide de retourner sur les terres anglaises avec son compagnon, Jaufré de Blaye, et le nain Gwalf qui, tout deux, ont partagé ses nombreuses aventures.

 

Ses très nombreuses aventures même ! J’ai compris, alors,  que je prenais le train en marche et, après vérifications, que ce roman était le cinquième d’une saga des aventures de Louanna, dame de compagnie d’Aliénor, et aussi prêtresse d’Avalon, encore vibrante de jeunesse en dépit de ses 67 ans.

 

Ne sachant pas quand je me procurerai les premiers tomes et surtout quand je les lirai, j’ai décidé d’avancer, les yeux bandés sur ses vies antérieures, me disant qu’un jour je les lirai et... je comprendrai.

 

Saladin ayant repris Jérusalem aux croisés continue de les chasser des places fortes et des villes qu’ils administrent au Moyen-Orient. Les rois Richard Cœur-de-Lion, Philippe-Auguste et l’empereur Frederick Barberousse* ont décidé d’aller à leur secours mais leur entente cache des desseins différents pour ne pas dire opposés.

*Dont on entendra plus parler car il se noie en cours de route.

 

Roman d’aventures qui nous emmène d’Angleterre en Aquitaine, de Sicile en Espagne, des États du Pape à Chypre et finalement à la prise d’Acre par les armées chrétiennes.

 

Parmi les méchants on retrouve le prince Jean dit "sans terre", son âme damné, Pierre Basile*, et à un moindre degré les rois de Sicile, Tancrède de Lecce et de Chypre, Isaac Comnène.

*Qui mériterait son propre roman d'aventures.

 

Donc, en occultant les aventures passées, je suis arrivée au dernier chapitre pour me rendre compte que... ce n’était pas le dernier et que la suite de ses aventures continuait dans le tome 2 intitulé  « les chevaliers du Graal ».

 

En conclusion j’ai lu un roman dont je ne connais ni le début ni la fin.

 

Sachez quand même que Marmiadoise (Marmadoise), Durandal et Excalibur, sous son nom latin de Caliburnus, sont les trois épées de légende qui accompagnent les aventures de Louanna.

 

Richard Coeur de Lion -L'Ombre de Saladin-  de Mireille Calmel, Pocket, 473 pages, aventures

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : J'aurai quand même dû commencer par le premier tome.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 14:21

Grand prix du roman de l’Académie Française 2012

Prix Goncourt des lycéens 2012

 

J’ai perdu la première ébauche de ce texte.

Malheureusement, les idées, que je ne note pas* immédiatement, se perdent souvent dans les brumes neuroniques de mon cerveau. J’ai toujours l'agaçante impression que les suivantes sont moins élaborées, moins claires et surtout moins belles.

*par paresse ou... manque de papier.

Je me souviens vaguement d'une magnifique introduction qui parlait de la F1, d’une évolution aussi serpentine que la route d’un col alpestre, et d’une fin tarabiscotée que je comparais à une magnifique image  définitivement oubliée.

Mélanger entre autres Ferrari et l’Izoard aurait pu montrer ce grand talent  qui malheureusement restera inconnu.

Je me souviens quand même avoir continué avec une espèce de citation philosophique et culinaire que je mentionne régulièrement* :

"Trop c’est comme pas assez."

*C’est pour cela que je m’en souviens.

 

Je suis rentré dans ce tourne-pages comme un bolide* et j’ai lu les 100 premières pages en apnée.

* Tiens! Voila le rapport à la F1

Ensuite les méandres des allers et retours incessants entre les évènements de 1975 et ceux de 2008 m’ont paru aussi difficiles à gravir que les pentes escarpées de l’Izoard*.

*Et de 2.  (voir le post scriptum)

 

Marcus Goldman, un jeune auteur dont le premier livre fut un énorme succès se retrouve en panne sèche d’inspiration. Il décide alors de se rendre à Aurora, New Hampshire, pour revoir Harry Quebert, un auteur renommé mais surtout son mentor et ancien professeur.

 

Trente-trois ans plus tôt Nola, une jeune fille de 15 ans poursuivie dans la forêt par un homme disparaissait tandis qu'un témoin de l'enlèvement était assassiné.

Lors de travaux de jardinage on retrouve sur la propriété de Harry Quebert,  le corps de la disparue et on découvre qu'ils avaient une aventure. Il est arrêté et voué aux gémonies par tous ceux qui l’encensaient depuis 33 ans.

Goldman, persuadé de l’innocence de son ami décide d’enquêter sur les évènements passés.

 

Joël Dickert s’est amusé à multiplier les fausses pistes en laissant trainer de vrais faux-indices qui modifient à chaque fois la perception que l’on peut avoir des nombreux personnages.

 

Ceux qui aiment les enquêtes policières à rebondissements apprécieront les 672 pages de cette brique.

Je n’ai pas boudé mon plaisir jusqu’au énième coups de théâtre où, à la vue des chapitres qui restaient, j'ai pensé à ma fameuse citation.

 

Bonne lecture !

 

PS :Certains vont encore dire que j’ai un léger problème avec les prix littéraires.

Celui-ci a été encensé par Bernard Pivot tandis que Marc Fumaroli, de l'Académie française écrivait : "c'est un roman de moeurs d'une actualité et d'une justesse saisissantes sur cette Amérique profonde qui se cache si bien et qui évolue de façon si déconcertante derrière les dentures parfaites que lui garantissent ses stomatologistes d'avant-garde."

 

Qui suis-je pour ne pas être aussi enthousiaste ? Dois-je prendre rendez-vous avec mon dentiste ?

 

PPS : Je vais vous expliquer mon image de l’Izoard que j'avoue n’avoir jamais grimpé à bicyclette.

L’impression ressenti par le grimpeur à chaque virage est d'avoir nettement progressé dans la souffrance  et pourtant il aperçoit, tout près, le virage précédent.

J’ai eu le même sentiment. Après avoir avalé un  chapitre, je me retrouvais quasiment au même endroit

Essoufflant !

 

Le billet de Jules est ici.

 

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker, de Fallois, 2012, 672 pages, Thriller

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Les bémols du Papou :

Ne voulant rien dévoiler, je vous dirai simplement qu’un des nombreux quiproquos concocté par l’auteur, celui de l’Alabama, tient à une ficelle grosse comme l’amarre d’un paquebot.

Aussi, quel violente caricature sur les éditeurs. Serait-ce une basse  vengeance ?

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