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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 13:37

Après mes petites recherches sur l'auteure, il devenait évident que je lirai un des romans de cette grande, longiligne et piquante brunette.

*Mon billet sur Mrs Ngaio Marsh est ici.

C'est fait !

 

Dans un petit village tranquille du Dorset, le squire Jocelyn Jernigham, maître du manoir de « Pen Cuckoo » n'apprécie pas la décision de son fils, Henry, de se fiancer avec  Dinah Copeland, la fille du pasteur.

 

Pour remplacer le vieux piano délabré de la salle des fêtes certains habitants décident de monter une pièce de théâtre.

Eleanor Prentice, parente du squire, et son amie Idris Campanula, toute deux vieilles bigotes amoureuses du pasteur Copeland proposent une pièce ancienne mais c'est finalement la proposition de Mrs Selia Ross, belle blonde sophistiquée  dont les relations avec le docteur Templett font jaser nos vieilles commères, qui est acceptée.

 

La première partie de ce roman est assez longue, à tel point que je me suis demandé qui allait mourir et quand.

Ngaio Marsh approfondit le caractère de chacun des personnages, tissant une toile serrée de toutes les intrigues mesquines, les rancœurs cachées et les désirs inassouvis qui empoisonnent l’atmosphère d’un village de province sous d’amicales relations.

Atmosphère que J.K. Rowlings a aussi très bien mis en scène dans "Une place à prendre."

 

Finalement, c’est la vieille bique* d’Idris Campanula qui est tuée d’un coup de revolver tiré par…le piano.

*désolé pour les biquettes qui ne méritent pas cette comparaison.

 

Un système machiavélique est le "deus ex machina" de cet assassinat et l’inspecteur du Yard, Roderick Alleyn* aura bien du mal à en trouver l'auteur d’autant que c’est Eleanore Prentice qui aurait dû jouer ce jour-là et qui en fut empêchée par un panaris.

*Héros récurrent des romans de Mrs Ngaio Marsh

 

Vous connaissez mon attachement à Dame Agatha Christie qui a véritablement édifié les bases du roman policier, en offrant tous les mobiles et tous les meurtriers possibles.

 

Avais-je l’intention de comparer les deux auteures ? Peut-être !

Un  seul roman de Mrs Ngaio Marsh ne suffira pas.

Celui-là est complexe à souhaits, l’idée de la machination à partir d’un jouet est intéressante, le mobile crédible et l'inspecteur Alleyn a parfois des allures d’un Poirot officiel.

 

J’en lirai d'autres.

 

Un piège pour Miss C. de Ngaio Marsh, Presse de la Cité, 1985, 380 pages, Policier.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le Bémol du Papou  : Les explications sont un peu trop tarabiscotées.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 14:36

J'ai trouvé le nom de cette auteure de romans policier dans « les carnets d’Agatha Christie » de John Curran, qui, en dehors de cela, m'ont peu intéressé.

Lady Agatha est certainement le succès incontesté des éditeurs pour ce genre littéraire mais à son époque d’autres auteurs, disparus depuis au firmament de la littérature populaire, avaient un certain succès.

 

Parmi les nombreux auteurs cités, son nom avait attiré mon attention.

Je voulais savoir d’où venait ce prénom si rare, si difficile à prononcer et à porter pour une femme.

Je ne vous ferais pas lanterner plus longtemps. Si elle eut un certain succès en Angleterre*, Ngaio était née en Nouvelle-Zélande et son nom en Maori signifie « Lumière dans les arbres ».

*Et même un succès certain

*Prix Edgar Allan Poe en 1977 pour l’ensemble de son œuvre

 

Née de parents comédiens, d'où, peut-être son prénom, diplomée des beaux-arts, attirée par le théâtre, elle participe à de nombreuses tournées en Océanie avant d'arriver en Angleterre en 1928.

 

Elle est l'auteure, entre autres, de 32 romans policiers mettant en scène, pour la plupart, son héros récurrent, l'inspecteur Roderick Alleyn. Elle n'abandonne pas son amour du théâtre et continuera toute sa vie à produire des pièces et donner des cours d'art dramatique.

 

Après ces quelques recherches faciles je souhaitais lire une des œuvres de cette grande, longiligne et piquante brunette*.

*Dans sa jeunesse

Dont acte.

 

"Un piège pour Miss C." fera l’objet de ma prochaine chonique.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 16:16

Je n’aime pas que des innocents soient maltraités. Qu’il y a-t-il de plus innocent qu’un enfant ?

Je n'ai jamais aimé les récits de Dickens. Je n’y trouvais aucun plaisir. J’avais peur, une peur insidieuse, énigmatique, inexplicable.

 

Les fans de Dickens devraient reconnaitre le nom de Timothy Cratchit, le héros de ce roman. Pour les indécis, j’ajouterai celui d’Ebenezer Scrooge, le repenti d'« Un  chant de Noël *», un des contes les plus connus de cet écrivain.

*A Christmas Carol

 

 

Tiny Tim a grandit ou plutôt vieilli, car, pour la taille, il est loin d’être un géant et une patte folle n’améliore ni sa silhouette, ni sa démarche.

 

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit.

Entre visions fantomatiques, rêves confus, hallucinations et chimères, notre Tim se promène dans un Londres insalubre, loge dans une maison-close, et parfois aide son ami Gully, un ancien marin, à repêcher les noyés pour s'accaparer le contenu de leurs poches et obtenir une prime des autorités portuaires.

C’est ainsi qu’une nuit il repêche le cadavre d’une petite fille marquée d’un « G ».

Après avoir entraperçu un autre corps ensanglanté, portant le même tatouage, il a la surprise de le reconnaitre aussi sur une jeune clocharde mais n’arrive pas à  approcher la sauvageonne effrayée. Ce sera avec l’aide de Colin le Mélodieux qu’il réussira enfin à rencontrer  cette petite orpheline  d’origine italienne.

 

Aidé par le jeune Colin et par la petite Philomela, notre Timothy se retrouve mêlé à un trafic de jeunes filles pour pédophiles nobles et riches et devra éviter de se faire occire par d’anciens policiers corrompus.

 

Après mes réticences initiales, j’ai terminé ce roman en deux jours, galopant derrière nos héros, évitant la lame acérée de Willie Le Surineur, sauvant des âmes chastes et innocentes, et découvrant, stupéfait, les autres complices de cet honteux trafic, dont Miss Binny, la fausse religieuse mais véritable pourvoyeuse.

 

Dans « La tour noire », j’avais été embarrassé par des métaphores hermétiques et des images absconses* et, par le style de l'auteur imitant celui des écrivains de l’époque où se situait l'action.

Je le fus moins dans "L'Héritage Dickens", mais j'ai encore noté certaines circonvolutions verbeuses et nébuleuses*.

"Une vraie diarrhée qui pousse parfois ces messieurs à quitter leurs abris pour porter le fruit d'un dur labeur, en dodus in-octavos, au Lincoln's Inn."

*pour moi

 

Vous trouverez ici l'excellent billet de l'Oncle Paul, et celui de Keisha

 

L'Héritage Dickens  de Louis Bayard, Cherche Midi, 2011, 388 pages, Roman

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Parmi mes embarras il y a les lettres que Tim écrit régulièrement à son père pour lui conter son quotidien. Rien d’anormal, me direz-vous. Sauf que  ce père est décédé depuis plusieurs années.

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 14:43

Ce n’est pas le premier roman d’espionnage de notre Lady que je lis, mais c’est le premier où elle frôle une uchronie en utilisant une théorie reprise souvent après la dernière guerre mondiale.

L'idée qu'un sosie fut utilisé à la place d'Hitler, pour mettre en scène son suicide dans son bunker, a engendré de nombreux romans.

 

« I put the cart before the horse » aurait dit     Mrs Christie. En d'autres termes je suis en train de mettre la charrue avant les bœufs.

 

Revenons au début du roman.

Sir Stafford Nye est un diplomate anglais, dont le manque de sérieux et le sens de l’humour très particulier a suscité un certain manque  de considération de la part de ses collègues.

De retour d’une commission d’enquête en Malaisie, qu'il a jugé fort inutile, le brouillard sur Genève oblige son aéroplane à se détourner sur Francfort. Pendant cette escale inattendue, une jeune femme, se prétendant en danger de mort, lui demande d'emprunter son manteau, reconnaissable à sa doublure de soie rouge, et son passeport afin de se faire passer pour lui.*

*Impossible de nos jours avec les contrôles aux rayons X de faire passer une femme pour un homme, mais nous sommes en 1970.

 

Que se passe-t-il dans le monde où  la jeunesse se révolte un peu partout ? Washington a été en partie détruit, certains pays d’Amérique du Sud, dirigés par de jeunes politiciens, se sont associés, même l’Union Soviétique n’échappe pas à ces mouvements de contestation.

Les services secrets anglais ont la conviction qu’une force secrète finance ses mouvements sociaux et certaines recherches scientifiques, fournit les armes et la drogue pour engendrer un chaos mondial.

 

Mais qui ?

C’est là qu’Hitler et les Nazis entrent en scène, poussant vers le pouvoir un soi-disant fils du dictateur, né en argentine, au nom de code très wagnérien de Siegfried.

Comment Stafford Nye va-t-il aider les services secrets ? Qui est cette jeune femme qu'il a aidée ? Daphné Théodofanous, la comtesse Renata Zerkowski ou Mary Ann, espionne professionnelle ? Va-t-il la revoir ? Qui est Juanita, la tueuse de l’organisation ?

Des questions, encore des questions !

 

Il y a des  traîtres, bien sur, et Lady Agatha réussit à nous cacher  jusqu’à la fin, le véritable nom de la tueuse*.

*Je me suis même demandé, en voyant son nom,où et quand je l'avais croisée.

 

Une bluette donc. Une histoire d’espionnage assez légère, basée sur des fables et des racontars de l’époque, avec comme toile de fonds les mouvements étudiants de 1968 et une blague, connue sur Hitler à cette époque, que vous trouverez en post scriptum.

 

P.S. : À la fin des années 30, Hitler entend parler d’un médecin, adepte des idées de Freud, qui obtient d’excellents résultats avec les malades atteints de mégalomanie. Il obtient de rencontrer, tout seul, ceux qui se prennent pour lui. À la fin de cette entrtien secret, on demande à Hitler de sortir, tous s’avancent et affirment qu’ils sont Hitler. Dérouté, le médecin en aurait  pris un au hasard.

 

Passager pour Francfort d'Agatha Christie, Le Masque, 1970, 240 pages, Espionnage

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

 

Le bémol du Papou : Aucun par principe christien.

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 14:52

Une autre lecture facile d’affilée pour reposer mes quelques neurones encore utilisables.

Je ne sais si certains-aines n’aiment pas Walt Longmire. En ce qui me concerne, il me repose des flics ivrognes, blasés, solitaires, divorcés, avec une progéniture déplaisante, grossière, vulgaire ou droguée.

Sa fille, avocate à Philadelphie,  n’est certes pas exempte de problèmes (voir « l’indien blanc) mais elle va épouser un policier, frère de Vic, l’adjointe et la flamme de notre shérif du Wyoming.

 

Cette enquête débute avec la découverte, dans la « Casse » (oups), le Centre Municipal de Dépôt, Tri et Récupération des Déchets, d’une glacière contenant un doigt solitaire* et gelé.

*Entendez par là qu'il n'est plus attaché à une main ni celle-ci à un corps.

 

Cherchez son propriétaire pourrait s’avérer compliqué surtout que Geo Stewart, le propriétaire du C.M.D.T.R.D.*,  n’a plus toute sa tête après avoir parcouru quelques kilomètres accroché par une corde au pare-chocs arrière d’une Toronado Classic de 1968.

*Centre Municipal etc.

Mais non, il ne s’agit pas d’une tentative de meurtre* mais d’un simple accident familial, quelqu’un ayant décidé d’aller faire des courses avec le véhicule alors que Géo dit Grimpus s’était attaché pour monter sur le toit et nettoyer la cheminée avec une serpillère trempée de kérosène**.

*Qu’allez-vous penser ?

**Ne pas essayer ! (Je me protège d'actions judiciaire potentielles)

 

Après cet hilarant début, où la neige a servi de matelas à deux reprises évitant au voyageur impromptu de finir au cimetière, l’enquête se complique. Elle est dûe principalement aux problèmes récurrents entre les familles Dobbs, les promoteurs immobiliers d’un projet situé près de la Casse*, et la famille Stewart, les propriétaires de cette dernière, d’autant que Mrs Betty Dobbs, une presque octogénaire et ancien institutrice de Walt, semble avoir des relations coupables avec Geo, le patriarche des Stewart.

* voir plus haut

 

Trois morts, une plantation hydroponique d'herbes psychotropes, une morsure (dont je vous ai déjà parlé) et une bande de néo-nazis plus tard, Walt devra se faire à l'idée que sa fille sera bientôt mariée par la Nation Cheyenne*.

*i.e. Henry Standing Bear

 

Molosses de Craig Johnson, Gallmeister, 2014, 312 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Le titre, même s'il a un rapport direct avec l'action et profond avec une des fesses du shérif, n'est pas exceptionnel.

 

 

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 16:38

Ceux qui ne connaissent pas encore la série des Mma Ramotswe, prénommée Precious, première femme détective du Bostwana, fille du défunt Obed Ramotswe, fiancée officielle de Mr J.L.B. Maketoni, mécanicien émérite, manquent d’excellentes occasions de lire en souriant ou de sourire en lisant, ce qui semble proche mais n’est pas forcément  similaire.

 

Dans ce pays rempli de coutumes inconnues :

"Reste sur la pointe des pieds. C’était ce que l’on disait en Sestwana* quand on espérait voir une chose arrivée. L’équivalent de l’expression « croiser les doigts » qu’employaient les Blancs".

 

de traditions et de nourritures surprenantes :

"Petite fille, elle aussi allait aux champs avec ses tantes… Lorsqu’il ne pleuvait plus elles sortaient et attendaient les fourmis volantes…  saisies au vol au tout début de leur voyage, pour être mangées sur le champ, parce qu’elles avaient un bon goût de beurre."

 

d’animaux exotiques et dangereux :

"Elle vérifiait toujours ses chaussures depuis le jour où, enfant, elle les avait mises un matin et s’était fait cruellement piquer par un gros scorpion brun qui y avait trouvé refuge au cours de la nuit."

 

et d’ethnies différentes* :

« -Comment t’appelles-tu ? demanda Rra Pula en setswana. D’où est-ce que tu viens ?

L’enfant fixa la lumière et ne répondit pas.

-Essaie en kalanga, demanda Rra Pula à Motopi. Essaie en kalanga, puis en herero. Il est peut-être herero ou marsawa. Tu connais un peu ces langues, Motopi. »*

*Vous trouverez un tout petit peu d’ethnologie dans le Post Scriptum à la fin du billet.

 

Mma Ramotswe essaie de gagner ses pulas* en résolvant des énigmes souvent basées sur  la psychologie et l’expérience (Les hommes abaissent leurs défenses de temps à autre et, pour une femme, tout l’art consiste à patienter pour parvenir à ses fins), en respectant les traditions, en refusant toutefois celles qui déconsidèrent les femmes :

 "Je voudrais vous dire autre chose, Rra. On parle énormément dans ce pays, c’est vrai, mais, à mon avis, les gens qui parlent sont surtout des hommes. Les femmes sont en général trop occupées pour cela.

 

et en appréciant l'évolution moderne de son pays :

"Tant que nous n’aurons pas de bons mécaniciens, l’Afrique n’ira nulle part. Les mécaniciens constituent la toute première pierre de l’édifice. Ensuite, les autres viennent s’ajouter. Les médecins. Les infirmières. Les enseignants. Mais à la base de tout cet ensemble, il y a les mécaniciens."

*Monnaie du Bostwana

 

Aidée de Mma Makutsi, la plus brillante diplômée de l’Institut de secrétariat du Bostwana, elle devra, cette fois, trouver si la belle-sœur d’un influent politicien essaie d’empoisonner son frère, aider un orphelinat qui a recueilli un petit enfant sauvage, et sauver son fiancé, le meilleur mécanicien du Bostwana qui soudainement se désintéresse de son travail, de son allure et malheureusement aussi de sa fiancée.

Après avoir regroupé son agence avec le bureau de l’atelier et nommé sa secrétaire, « directrice adjointe » du garage, elle se rend dans la famille du politicien.

Pendant cette enquête dangereuse, l’agence est contactée par Rra Pulani, président du jury de l’élection de Miss Beauté et Intégrité, qui demande une enquête sur les quatre finalistes pour éviter cette année que l’élue ne ternisse l’image du concours comme ce fut le cas l’année précédente.*

*En 1999, Mpule Kwelagobe du Bostwana fut élue Miss Univers

 

Vague à l’âme au Bostwana d’Alexander McCall Smith, 10/18, 2007, 249 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

 

PS : (Pour Topinambulle et d’autres) Les Tswana sont un peuple bantou d'Afrique australe et constitue le rameau occidental des Sotho. Ils sont subdivisés en de nombreux sous-groupes dont les plus importants sont les suivants : Bahurutshe, Bakaa, Bakgatla, Bakwena, Bamelete, Bangwaketse, Bangwato, Barolong, Barolong Sekela, Barolong Tshidi, Batawana, Batlhaping, Batlharo et Batlokwa.

Il existe plus de 400 langues différentes au sein de l’ethnie Bantou.

PPS : Le premier de cette série, « Mma Ramotswe détective », a déjà été chroniqué. (cliquez sur le titre)

http://papoustory.over-blog.com/article-mma-ramotswe-detective-d-alexander-mccall-smith-112307895.html

 

Le bémol du Papou : Comme mentionné dans ma première chronique, les enquêtes ne cassent pas 3 pattes à un marabout mais j’aime. Quand on aime, on ne compte pas les pattes.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 03:56

Ça Commence Comme Ça !

 

 

 

 

"Mma Ramotswe, fille du défunt Obed Ramotswe de Mochudi, près de Gaborone, Botswana, Afrique, était la fiancée officielle de Mr. J.L.B. Matekoni, fils du défunt Pumphamilitse Maketoni de Tlokweng, d'abord paysan puis gardien en chef des locaux de la Direction des chemins de fer."

 

Vague à l'âme au Bostwana d'Alexander McCall Smith

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 14:42

Un coup de  du Papou

Ce billet aurait dû être beaucoup plus long*, si long, que je vous aurais suggérer d'allez directement au dernier paragraphe !

*Il l'est déjà pas mal

 

Et puis j'ai élagué, éclairci, émondé et même tailladé à tel point que le billet aurait pu devenir aussi absurde que le roman.

Comme je ne suis pas contre l’absurdité raisonnable, l’illogisme logique, l’extravagance sans inepties et la loufoquerie sérieuse, j'ai  adoré les deux parcours de ce centenaire. Celui des journées qui ont suivi son anniversaire alternant avec celui de sa vie depuis son enfance.

Un résumé par définition dictionnariale est un exposé succinct, ne retenant que l'essentiel d'un événement quelconque. Cent années d'aventures explosives* dignes du baron de Münchhausen, d'impossibles rencontres extraordinaires, de voyages incessants dans toutes les parties du monde ne peuvent donc faire l'objet d'un résumé. Aussi me garderai-je bien d'essayer, donc :

*Dans le sens littéral et détonant

 

Ceci n'est pas un résumé !

Allan Karlsson a sauté par la fenêtre de sa chambre pour éviter sa fête d’anniversaire, les journalistes et les politiciens communaux. Pendant les pérégrinations qui ont suivi, il y aura des morts* et des rencontres inattendues, un ex-bandit, un vendeur de hot-dog en faillite, une rousse, une éléphante,  un chien, etc.

Pendant ces quelques jours, un policier méticuleux et un procureur ambitieux vont essayer de retrouver le centenaire tour à tour considéré, suivant l'évolution de leur enquête (voir les * ci-dessous), comme enlevé puis comme meurtrier puis comme meurtrier-enlevé .

*Le portefeuille du premier mort réapparait plus tard en Éthiopie

*Le cadavre du deuxième est retrouvé en Lituanie ou en Lettonie (je confonds toujours les deux).

 

Cette partie-là, qui dure quelques jours, est la plus facile. Imaginez la complexité de la deuxième qui dure cent longues années* et se passe dans le monde entier.

*Ce qui, admettez, est beaucoup plus long que cent ans.

 

Durant cette vie "sans histoire", il a croisé, bu ou mangé avec Franco, Truman, un premier ministre suédois*, Staline, Mao, la femme de Tchang Kaï-Chek, la deuxième de Mao, le chef du NKVD Beria, de sinistre mémoire, Kim Jong-il et son fils etc., j’en oublie certainement**. Il a, entre autre, fait exploser des ponts, trouver le secret de la bombe atomique et incendié Vladivostok...

*Dont le nom m'échappe aussi

**Et puis c’est un résumé non ?

 

Complètement insensible à la politique mais pas à l’alcool sous toutes ses appellations, Allan a traversé son siècle d’existence avec une philosophie parfois simpliste mais toujours madrée.

« Allan trouvait incompréhensible que les gens aient eu envie de s’entretuer au XVIIème siècle. S’ils avaient patienté un peu, ils seraient morts de toute manière. »

Il y a rencontré aussi des personnages bien moins connus mais tout aussi philosophe  :

« Le pasteur Ferguson avait préféré se tourner vers Dieu et lui demander conseil…Dieu lui répondit par le silence, une fâcheuse manie qu’il avait parfois et que le pasteur Ferguson percevait comme le signe qu’il devait réfléchir par lui-même. »

Ou le frère inconnu d’Einstein :

« Il dit avec modestie qu’il n’était pas difficile de se faire passer pour un idiot quand on l’était réellement. »

 

Ce livre fut un tourne page où je me demandais à chaque paragraphe, voire à chaque phrase, ce qu'allait encore inventé cet auteur suédois émule de Paasilinna et puis j'ai reposé le bouquin dans l’euphorie d’une fin qui devenait aussi le début de nouvelles aventures.

 

Deux jours plus tard, J'ai voulu commencer mon billet et  réfléchir à une introduction "intelligente" et à un résumé "succinct", en essayant de me rappeler toutes les aventures.

Soudain une petite lumière s’est allumé  dans mon cerveau euphorique pour finalement venir éblouir mes neurones.

Ce drôle de livre comique est en fait la critique la plus cinglante de la connerie* humaine et politique durant  le vingtième siècle.

Lisez-le et oubliez que cette bêtise** continue de nos jours.

*Désolé

**Synonyme édulcoré de connerie

 

Vous pouvez lire les billets suivants en cliquant sur leur auteur, Pyrausta, Violette, Sharon, Dasola, Noukette, Hilde, Zazy, Liliba, et Alex.

 

PS: Court mon billet, n'est-il pas ?

 

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, Pocket, 2013,

507 pages, Roman.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou  : Je dis toujours que trop c'est comme pas assez. Là, non !

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:00

Ça Commence Comme Ça !

 

 

 

L'incipit du jour

 

"On se dit qu'il aurait pu se décider avant et qu'il aurait dû au moins avoir le courage de prévenir son entourage de sa décision. Mais Allan Karlsson n'avait été du genre à réfléchir longtemps avant d'agir."

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:40

J’aime les romans policiers de série B*, ceux sur qui certains lèvent le nez, pourtant, il n'y a rien de nauséabond dans ces séries populaires.

*Les films aussi

 

J’ai apprécié cette intrigue de Robert Galbraith, ressentant, par moment, comme une impression fugace de lire du Léo Malet ou de l’Agatha Christie moderne.

 

Du père de Nestor Burma, j’ai retrouvé la verve, le détective privé et la secrétaire, et de notre Lady, une histoire bien ficelé où le vilain est rarement celui auquel on a pensé. J’ajouterai cependant que Lady Agatha avait déjà utilisé l'artifice de Galbraith mais, que n'a-t-elle pas inventé ?

 

La secrétaire, tout d’abord, se nomme Robin Ellacott. Nouvellement arrivée du Yorkshire pour rejoindre Williams, son fiancé. Une agence d'intérim l'envoie à l'adresse d'une agence de détective privé, ce qui ne semble pas lui déplaire.

 

Cormoran Strike, le détective,  est un ancien policier militaire qui a perdu une partie de sa jambe dans un attentat en Afghanistan et vient de se faire virer une "dernière" fois par sa fiancée avec qui il vivait, depuis une quinzaine d'années, une histoire plus proche de la haine que de l'amour.

 

Lula Landry, était une magnifique métisse et un mannequin vedette  recherché jusqu’à cette nuit où elle a plongé, tête première, depuis son appartement. Suicide ou meurtre ?

Suicide a conclus la police car Lula était bipolaire, vivait sous médications, fréquentait un milieu branché malsain et avait renoué avec un fiancé pas très catholique, bel ectoplasme musicien, acteur et drogué.

Et, surout, il n'y avait personne dans l'appartement selon le témoignage du gardien de l'immeuble qui s'était précipité pour vérifier.

 

John Bristow avocat et frère de Lula, qui refuse de croire au suicide, veut convaincre Cormoran de refaire l’enquête. Il a choisi notre détective car il avait été le copain d'enfance de Charlie, un autre membre de la  fratrie, tous adoptés, des Bristow, mort accidentellement à l’âge de 10 ans.

 

Dans un premier temps Cormoran doute du meurtre et refuse le contrat. Sur l'insistance de John, le privé, dont les dettes sont criardes et l'avenir incertain*, accepte de réétudier cette affaire jusqu’à ce qu’il se fasse une opinion claire.

* Ça c'est du Nestor Burma !

 

Dans cette intrigue complexe qui mélange les sentiments de plusieurs familles dysfonctionnelles, les ressentiments et les rancœurs des milieux de la mode, du cinéma et du show-business, et quelques relents de racisme, de jalousie, d’ambition, d’attirance, de convoitise et de phantasmes inassouvis, Cormoran va confondre l’instigateur de la mort de Lula dans une confrontation finale*.

*Et ça, du Hercule Poirot ?

 

Et Robin me direz-vous ? Secrétaire intélligente et efficace, elle aide son détective de patron, adorant devenir, suivant les événements, Sandra ou Annabelle*, australienne* ou Africaine du Sud* et va réussir à garder son emploi en dépit de la désapprobation de son fiancé.

*Selon mes souvenirs plutôt imprécis.

 

Je ne vous en dit pas plus sinon je vais effeuiller le suspens*.

*Définition poétique du spoilage bloguiste.

 

PS: Pour vous éviter des commentaires inutiles, je sais qui est Robert Galbraith.

 

Vous trouverez les billets de certain(e)s en cliquant sur leur nom : Sylire,  Sandrine, Sophie, Cachou,  et Gwenaelle.

 

L'appel du coucou de Robert Galbraith, Grasset, 2013, 576 pages, Policier

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Le duo Robin-Cormoran m'a beaucoup plus mais je doute de les retrouver dans une autre enquête. Le véritable auteur de ce polar s'amuse et n'a nul besoin d'en signer d'autres pour survivre.
Dommage !

 

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