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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 17:44

Image trouvée sur le blog de Julie Camel

 

Je n’aime plus les anniversaires* !  

*Surtout les miens !

Jusque-là je n’avais jamais signalé que les bougies s’accumulaient sur le gâteau mais en ce mois d’août cela fait un lustre que ce blog vit et j’ai bien l’intention de l’illuminer d'un autre lustre*.

*C’était facile mais je m’accepte.

 

D’autant que des blogs qui survivent au-delà du cinquième sont rares  et qu’en dépit de modifications inhérentes à son adolescence ce blog va continuer à vivre.

À sa naissance, plein de vie et d’enthousiasmes, il n’avait aucune idée des thèmes qu’il aborderait. La lecture était une évidence, les voyages, la bouffe aussi et les mouvements d’humeur souvent et d’humour parfois dont Z’Hubert mon avatar était friand. À partir de ces bases, le blog s’est épivardé*. De la lecture sont nés les citations, les premières phrases d’un livre que d’aucuns, moins béotiens, nomment  « incipit » et des haïkus. La rubrique des voyages a enfanté aussi quelques textes sur le Périgord paternel. Se sont ajoutés, issues de blogs amicaux, des rubriques « challenge » et des « tags » et enfin une rubrique « fourre-tout » intitulée, après moult investigations et recherches exhaustives, «divers » et non « d’hiver », si ce blog avait été créé en janvier au lieu d’août.

*Eh oui ! Je l’utilise toujours

 

Que reste-t-il de ce trop plein de vitalité ?

Des chroniques de lecture et c’est à peu près tout. Les incipit  vont revenir quand j’aurai vaincu mon indolence. J’ai fait le tour des recettes simples et spéciales qui sustentent ma vie, et je trouve que les blogs de recettes se sont  multipliés offrant des choix dont certains sont bien au-delà de mes capacités culinaires. L’idée de base était d’offrir aux travailleuses et travailleurs* de l’excellente bouffe rapide.

*Arlette, sors de ce corps !

 

Les CDG de Z’Hubert se font de plus en plus rares.

-Tu vieillis lui ai-je lancé inconsidérément !

- Ce n’est pas pour ça, m’a-t-il ululé, mais je suis devenu cynique et sceptique. Je me demande à quoi servent les colères quand le monde ne s’intéresse qu’à une seule chose, sa petite personne.

 

Les photos de ma collection de chouettes vont revenir si je trouve le courage de les prendre, ces photos et un jour, cela fait 5 années que je le mentionne, je vous parlerai des indiens qui furent longtemps une de mes distractions hors travail.

En attendant

-Joyeux anniversaire de blog Monsieur le Z’Hibou !

-À toi aussi, Monsieur Le Papou !

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 09:56

Depuis mes lectures sur Aliénor d'Aquitaine j'envisageais de visiter l'abbaye de Fontevraud.

 

 

J'avais toujours de mauvaises réponses à la question que posait cette visite : Pas le temps ou trop loin !

 

Nos amis d'Angers nous l'ont proposé, un joli cadeau qui résolvait mon problème.

 

Enfin, j'y étais !

 

Malheureusement la Révolution, dans sa colère contre toutes évocations de la royauté et tous souvenirs se rattachant à la noblesse, a profané sa tombe et éparpillé ses ossements qui n'ont jamais été retrouvés.

Je me retrouve devant un gisant de pierre polychromé, sans lien avec le personnage sinon une possible ressemblance dont je doute, d'une longueur de 2,50 mètres de long.

 

On la disait grande, je ne pensais pas qu'elle l'était autant.

On la disait blonde mais sa tête est couverte de la guimpe moniale.

Elle porte sa couronne royale et tient un livre ouvert. La pensée qu'elle doit être fatiguée de lire la même page depuis 810 ans* me traverse l'esprit.

*Le genre de réflexion stupide qui me vient souvent dans des moments inappropriés.

 

Vous pouvez retrouver mes textes sur cette première grande dame politique en cliquant , et .

 

Un peu déçu donc, comme je l'avais préssenti.

 

L'abbaye, sauf ses cuisines, n'a rien d'extraordinaire mais son histoire l'est.

Elle fut fondée en 1101 par un prédicateur itinérant d'origine bretonne, Robert d'Arbrissel, qui en fait un lieu où hommes et femmes se côtoient, dans une vie communautaire, dans un lieu composée de quatre entités : Sainte Marie destiné aux moniales, Saint Jean pour les frères, Sainte Marie-Madeleine pour les filles repenties et Saint Lazare pour les lépreux.

De ces quatres lieux, il ne reste que les bâtiments des moniales avec son abbatiale où se trouve Aliénor,

son cloître et ses magnifiques sculptures,

sa salle capitulaire et ses murales,

 

ses dortoirs et le très célèbre bâtiment des cuisines.

 

Il reste aussi le site dédié aux lépreux devenu un hôtel, ce qui ne manquera pas d'inquiéter les petits coeurs sensibles. 

 

Pour en terminer avec Fontevraud, abandonné à la révolution, elle devint en 1804 une des prisons les plus dures jusqu'à la fin du XXème siècle.

"Ma petite Aliénor (princesse) à moi était là avec la Tata Vlach et écoutait attentivement le guide."

 

PS: Pour ceux qui fréquentent la civilisation irlandaise et sont particulièrement attachés à Fidelma de Kildare, hommes et femmes vivaient en communauté dans l'abbaye de Fontevraud mais pas ensemble. On peut toujours supposer ou rêver mais cela reste supputations et médisances.

 

 

 

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 10:19

"Qui d'autre serait capable de faire monter de ma peau les couleurs de l'aurore boréale là où il me caresse le bras ?

Ou de m'expédier des aiguilles de glace au

tintement bleu quand il me regarde au fond des yeux ?"

 

 

J'aime l'écriture de Barbara Kingsolver.*

*Déjà écrit ! Je sais.

 

"L'arbre aux haricots", mon premier, fut un coup de cœur. "Les cochons au paradis", sa suite," et "Un autre monde" auraient pu l'être aussi.

 

 

Après avoir soutenu la cause des minorités dans les deux premiers et dénoncé le maccarthisme dans le troisième, je me demandais, cette fois, où la magnifique plume de cette écolo-féministe engagée allait m'entrainer.

 

Au Congo belge* à l'époque de la fin du colonialisme qu'elle dénonce tout en attaquant violemment tout extrémisme religieux.

*devenu la République Démocratique du Congo


En 1959, peu de temps avant la révolution, le pasteur américain Nathan Price se porte volontaire pour une mission d'évangélisation et entraine avec lui son épouse Orleanna et ses 4 filles*

 

Tour à tour, la mère et les filles nous racontent le bouleversement que cette décision va avoir sur leurs vies entières, leurs visions du pays et de ses habitants et les malheurs qui vont les frapper.

 

Barbara Kingsolver dénonce toute forme d'abus de pouvoirs, étatiques ou religieux et fait revivre une Afrique sauvage, une misère générale, des femmes fières et courageuses luttant pour leur survie et pleurant leurs enfants qui meurent en bas-âge.

Dans I'incompréhension et la peur de l'Autre* se cache la fraternité, la compassion et l'entraide.

Sa foi en l'humanité est évidente en dépit de la méchanceté, de l'arrogance, de l'avidité et de la soif du pouvoir de certains.

*Ne pas confondre avec le  racisme qui n'est que leur résultante.

 

Voici d'autres passages pour vous donner envie  :

 

"persuadée que chaque livre pourrait colmater les lézardes de mon coeur."

 

"Il chante tout doucement pour ses abeilles...tandis que les enfants courent tous après lui...leur envie de sucre les faisant vibrer et bourdonner comme les abeilles."

 

"Les buses s'envolent dans un bruit de vieilles robes de satin noir battues à l'unisson."

 

Bonne lecture !

 

Les yeux dans les arbres  de Barbara Kingsolver, Rivages, 2001, 672 pages, Roman

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : J'ai franchement haï ce prédicateur qui cache sa lâcheté derriere les écritures saintes, engrosse sa femme tout en lui reprochant sa conduite licencieuse, est incapable de subvenir aux besoins de sa famille et terrifie toutes transgressions à la vérité omnipotente de son Dieu exigeant et tyrannique.

 

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 08:49

C'était une demande spéciale de notre petite-fille.

- Pourquoi Versailles ? lui ai-je demandé sur le trajet.

- Papa m'a dit que c'était beau.

Un petit moton* dans la gorge nous nous sommes garés non loin de l'entrée de la cour d'honneur dont les grilles semblent dorées à l'or fin, et le sont peut-être.

*Une petite gêne
 

Là encore, nous avions réservé depuis le Canada pour éviter les longues files d'attente pour l'achat des billets.

"La queue* est là-bas" nous a lancé sèchement un homme, fier de sa tenue et de ses responsabilités.

En tournant la tête, nous constatons qu'elle s'allonge sur plus d'une centaine de mètres, jusqu'à la grille d'entrée, et que nous l'avons remonté, sans malice, en cherchant l'entrée des clients avec billets.

On a triché, ce sport national des français, et profitant que le cerbère continuait à renvoyer d'autres arrivants vers la grille, nous nous sommes glissés près de la porte d'entrée et des sempiternelles portiques anti-terroristes.

*La file

 

Je ne vais pas vous présenter le château, trop long, trop beau, trop extravagant même. Les publicités touristiques font cela bien mieux et puis j'avoue que je n'y prend pas le plaisir que je devrais en pensant à tous les malheureux qui crevaient de faim pendant qu'une poignée de profiteurs s'empiffraient tout en faisant construire les demeures magnifiques que nous visitons.*

*Qui a dit : ça n'a pas beaucoup changé ?

(Attention, je vous surveille.)

 

Mais alors de quoi vais-je vous parler ?

De mon expérience asiatique et photo-téléphonique pendant la visite des appartements du Roi, de la Reine et de leurs rejetons.

Imaginez la scène ! D'un côté quelques visiteurs décidés à prendre leur temps pour rentabiliser le coût de leur promenade, de l'autre des cars entiers de Chinois (oups!) d'asiatiques qui doivent avoir un horaire limité et s'engouffrent par centaines en bloc compact dans une salle, bousculant non pour mieux voir mais pour photographier avec leurs portables, tout et n'importe quoi.

Coups de coude, bousculades, bras en l'air ou devant vos yeux, vite, vite, la masse se dirige vers une autre salle vous entrainant sur son passage si vous ne vous enracinez pas, pendant que la fournée suivante s'empile dans la salle où tout recommence.

 

 

Seul moment un peu tranquille, grâce à sa taille, la Galerie des Glaces que notre pitchoune a bien aimé.

 

Ensuite nous avons marché, beaucoup marché, loin de la foule chinoise, nippone ou autre, dont la promenade vers les jardins, les fontaines, le Grand et le Petit Trianon et le hameau de Marie-Antoinette ne semble pas être prévue dans leur circuit de "ouf".

*Fou. Au Québec on dit zouf

 

Devinez ce que j'ai apprécié le plus ?

Le village de l'Autrichienne qui pourtant n'était qu'un joujou pour une aristocrate désœuvrée tandis que les paysans de l'époque vivaient dans des masures insalubres*.

*Trop chaud, trop fatigué. pas de photos sauf**

** Un plant d'artichaut, plante pas très connue au Québec.

 

Prochain billet : Fontevraud et Périgueux

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 21:09

L'historien Marc Bloch a écrit : « Il est nécessaire de connaître le passé pour comprendre le présent, mais la connaissance de l’actualité permet aussi de mieux comprendre le passé. »

 

Amin Malouf, résumant un texte de Ibn al-Athir* sur les victoires de la première croisade, écrit :

"cette explication en dit long sur la division qui règne au sein du monde islamique entre les sunnites, qui se réclament du califat abbasside de Baghdâd, et les chiites, qui se reconnaissent dans la califat fatimide du Caire."

*Historien arabe ou kurde (1160-1233)

 

Ce schisme, qui date du 7ème siècle facilitera la victoire des croisés quatre cents ans plus tard et continue, de nos jours, à être responsable de guerres et d'attentats*.

*Soit 14 siècles plus tard !

 

Cet essai d'Amin Maalouf, qui date de 1983, remet en question l'Histoire de France que l'on apprenait aux enfants où n'étaient mentionnées que les motivations religieuses des croisades et qui occultait les autres raisons : conquête de territoires et enrichissement personnel.

 

Il ne me reste que des bribes de souvenirs scolaires de cette période de 175 ans qui sépare la première croisade de Pierre L'Ermite de la huitième et dernière qui vit la mort de Saint Louis à Tunis. Je me souviens, pour avoir pas mal lu sur Aliénor d'Aquitaine qu'elle a suivi, jusqu'à Jérusalem son premier époux Louis VII lors de la 2ème.

J'ai aussi lu il y a bien longtemps un roman sur l'atroce "croisade des enfants" qui fut la 4ème, et que le très connu Richard Cœur de Lion (3ème croisade) ainsi que l'empereur, moins connu, Frederik Barberousse (6ème croisade) ont suivi la route vers Jérusalem avec des fortunes diverses.

C'est à peu près la totalité de mes souvenirs et je n'ai aucune idée des opposants si ce n'est le nom prestigieux de Saladin.

 

L'amalgame fait par le titre me gêne. Tous les dirigeants moyens-orientaux n'étaient pas Arabes, beaucoup étaient Turcs, d'autres Kurdes, Egyptiens, Afghans ou même Mongols, par contre tous étaient musulmans. La population, outre l'Islam, était de toutes confessions, juive, chrétienne orthodoxe, arménienne ou copte et était massacrée par les deux belligérents, de crainte qu'ils n'apportent leur aide à l'autre camp.

 

PS : Il semble que notre bon Saint Louis n'était pas en accord avec son temps car les bourgeoisies marchandes avaient compris qu'on ne pourrait déloger ni contenir l'islam, mieux valait s'accommoder de son existence et entretenir des relations avec lui.*

*Tiens ! Déjà !

 

PPS: Merci à la jolie "Roum", Tina, pour ce prêt.

 

Les croisades vues par les Arabes d'Amin Maalouf, J'ai Lu, 1983, 305 pages, Essai.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : 305 pages de trahisons, de meurtres, d'esclavage, de massacres où les envahisseurs Franj semblent toujours les méchants pour l'auteur.

Il est vrai qu'ils étaient les vilains envahisseurs qui s'attaquaient aux gentils envahisseurs précédents.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 15:45

Après la longue promenade de la veille et en prévision de celle du lendemain à Versailles, nous optons pour une journée tranquille entre la Tour Eiffel et la Seine.

"Je la vois"

 

On ne présente plus la Tour de monsieur Eiffel, devenue le symbole de Paris et un des édifices les plus visités de la capitale.

 

 

 

 

 

"Avec un lampadaire pour ceux qui les aiment"

 

Nous avions tenté, en mai, de réserver depuis le Canada. La seule tranche horaire libre qui restait pour tout le mois de juillet, se situait à 22h30, une heure bien trop tardive.

Heureusement, par l'intermédiaire des contacts de ma kiné préférée et soeurette nous avons pu obtenir une réservation au restaurant du 1er étage.

Nous avons pu nous y rendre en zigzagant au milieu des travaux*.

*Encore

 

 

 

La tour et ses grues

 

 

L'interdiction d'allumer du feu sur la tour fait que, même si le repas n'est pas catastrophique, il faut oublier un classement 4 fourchettes. Mais, déjeuner avec la superbe vue sur Paris depuis la Tour vaut à elle seule toutes les fourchettes des meilleurs restaurants.

 

L'après-midi, nous visitons Paris d'ouest en est puis d'est en ouest sans une once de fatigue non grâce à notre entrainement, mais en utilisant un bareau-mouche.

C'est une excellente façon de voir les principaux monuments de la capitale et de noter ceux que vous retournerez voir de plus près.

 

Nous passons en revue, outre le grand Palais et la place de la Concorde, déjà mentionnés, le Louvre, le Palais Bourbon, la cathédrale Notre-Dame, la Conciergerie et...

                    

Quelques vues

 

 

 

... le Zouave

 

Une jolie promenade pas très fatigante !

 

Demain : Versailles

 

 

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 12:33

Reconnaissons-le, un voyage en "bizzeness-class" ne ressemble en rien à une envolée de sardines* tassées dans une boite de conserve.

*Une envolée de sardines : je m'étonnerai toujours.

 

Notre petit cocotte a donc apprécié ce premier vol. Espérons que sa déception ne sera pas trop vive, au retour, avec des sièges moins confortables, des repas plus succincts, et un service sans nappe ni serviette chaude.

 

La journée de l'arrivée est en général réservée à un repos nécessaire pour rattraper la nuit blanche franchie d'un coup de baguette magique, du soir du départ au petit matin de l'arrivée.

Le lendemain premier trajet en RER, direction Place Carles de Gaulle, que je continue à nommer place de l'Etoile*, avec comme but une  visite à l'Arc de Triomphe.

*C'est ça les vieux ! On n'aime pas les changements

 

Une étude approfondie et des calculs mathématiques complexes, comprenant la longueur de la file d'attente et sa vitesse de reptation, donne, comme résultat, une approximation de deux heures d'attente. Nous abandonnons notre idée première et décidons de descendre les Champs Élysées, une des plus belles avenues du monde, sinon la plus belle.

Après quelques petits arrêts pour saluer Ramsès II, batifoler dans quelques magasins qui intéressent notre préado et grignoter un sandwich. (Il n'y a pas que des restos classés sur les Champs, sandwicheries et "fast food" américains offrent des snacks pas trop chers.)

 

Nous déambulons ensuite entre le Grand et le Petit Palais vers le plus beau pont de Paris, le pont Alexandre III, construit et baptisé en 1900 au nom de l'amitié Franco-russe .

       

 

Après une courte promenade sur les bords de Seine, nous rejoignons la place de la Concorde par le pont du même nom pour admirer l'Obélisque de Louxor*, emberlificoté dans un réseau de travaux qui annonce le défilé du 14 juillet qui se profile à l'horizon.

*L'Obélisque est bien vertical contraiement à la photo.

 

Un petit tour par le jardin des Tuileries pour reposer nos gambettes en frôlant la fête foraine et la Grande Roue permanente pour un retour vers notre point de départ par le métro, autre baptême pour notre blondinette.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 10:01

J'étais méfiant, dubitatif et sceptique ! Trop de pièges à touristes où vous payez cher pour pas grand chose !

J'avais perdu mon âme d'enfant pour des évènements qui cachent leurs misères sous des belles appellations grandiloquentes.

 

Scotché Le Papou ! Comme dirait ma petite blondinette québécoise qui nous accompagne tout au long de ce voyage.

On peut tout critiquer. On en a même le droit.*

*Certains jugements condamnant une bloggeuse pour sa critique sur un restaurant semblent dire le contraire.

Tiens, tant pis, je me lance. Tout n'est pas parfait au Puy du Fou. L'hôtellerie*, très confortable au demeurant, et la restauration, un peu chère mais excellente, pêchent légèrement dans leurs organisations.

    

*La villa "Valentinix" sur l'île de Clovis

 

En dehors de ces petits travers, j'ai retrouvé, pendant deux jours, mon âme d'enfant. Car, on ne va pas au Puy du Fou pour manger et dormir* mais pour les grands spectacles et là, pas un raté, pas une anicroche, aucun incident pour déranger le déroulement extraordinaire voir fantastique des principaux tableaux.

*C'est quand même utile.

 

Si vous souhaitez voir d'immenses murailles qui disparaissent,

 

 

 

 

un donjon qui danse, un drakkar qui dévale une colline, un autre qui émerge avec ses guerriers*, une tour de guet qui se couche,

   

*Commment font-ils pour respirer ?

 

une vraie course de quatre quadriges**, un lion, six lionnes, une panthère, une hyène

     

**Char à quatre chevaux

 

des centaines d'oiseaux qui vous survolent, des personnages énigmatiques,

                   

 

et des chevaux qui caracolent sur une place qui s'inonde pendant que des danseuses de flamenco vous entrainent dans leur musique envoutante en projetant des éclaboussures de leurs pieds nus*.

* Pas pris de photo, trop sombre et pas droit au flash :-(

 

Ajoutez à cela un spectacle de nuit sur un étang qui mélange musique, danse, jeux d'eau, de lumière et de flammes et vous vous endormirez, recrus de fatigue, les yeux encore émerveillés.

 

 

 

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 16:46

Ça y est ! C'est reparti !

Dans quelques jours nous allons visiter la France, enfin, un petit bout de la France, un petit bout que nous connaissons déjà.

 

Un petit séjour à Paris pour visiter la Tour Eiffel pour la énième fois, une petite promenade en bateau-mouche, une ballade le long du fleuve pour les bouquinistes, une grimpette dans le clocher de Notre-Dame etc..

 

Mais enfin ! Pourquoi encore Paris ?

D'abord j'y suis né, ce qui est déjà une bonne raison. Ensuite, j'y est vécu longtemps et j'aime bien voir les améliorations changements.

Et si j'ai perdu mon accent en vous écrivant, je le retrouve aisément tout en sacrant comme un québécois.

Ça fait rire tous les volatiles.

 

La principale raison reste que nous y emmenons notre petite blondinette canadienne de 10 ans. C'est la troisième fois mais c'est la première où elle se rendra compte de quelque chose de différent.

 

Nous allons l'emmener dans d'autres endroits dont je vous parlerai le temps venu. Qui a dit le Périgord ?

D'autres encore, patience ! Tout cela commence samedi si on arrive* étant donné une grève des contrôleurs aériens.

*Les billlets de certaines visites sont déjà payés. sniff !

Mais la France sans une grève ne serait pas la France.

 

En conclusion, je fais comme les m.... qui vont peut-être gâcher mon début de voyage, je fais grève de blog... et de Face de Bouc.

 

 

 

 

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 16:11
Le scandale est souvent pire que le péché
Marguerite de Navarre

 

J’ai le souvenir de deux romans utilisant un tableau comme personnage principal.

"La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier qui fut presque un coup de cœur et

"Le tableau du Maitre flamand" d’Arturo Perez-Reverte que j’avais moins aimé.

 

Celui-ci serait mon troisième* et honnêtement c’est celui que j’ai le moins apprécié.

*J’en ai peut-être oublié. 

Dans sa préface Ken Follett considère que ce livre, son premier édité semble-t-il, est moins raté qu’il le pensait initialement. Il a droit à son opinion, seulement, s’il n’est pas raté ce n’est pas non plus une réussite.

Un premier livre est rarement parfait, à l’exception de chefs d’œuvre aussi rares qu’un Modigliani retrouvé au tréfonds de la campagne italienne, 70 ans après sa disparition.

 

La sauce n’a pas pris. Comme en cuisine, trop d’ingrédients, trop d’épices peuvent détruire un plat.

Ainsi je me suis perdu dans trop de personnages, trop de coïncidences, trop de d’histoires parallèles ou à tiroirs, trop d’impossibilités allant même jusqu’à souffrir* de trop d’incohérences.

*Je suis rétabli, merci.

 

Je vous résume.

Une jeune élève des Beaux-Arts apprend accidentellement que Modigliani aurait brûlé certaines de ses toiles créées sous l’influence de psychotropes sauf une qu’il aurait donné à… un prêtre, un curé, un rabbin, un ami ... enfin, à quelqu'un.

Et comme elle est naïve comme une oiselle amoureuse, elle en informe un oncle, lequel est un galeriste, un collectionneur, un peintre, un détective privé ou un faussaire*.

*Je le sais mais je ne vous le dirai pas !

 

Tout ce petit monde, galeristes, faussaires, détectives privés etc. part donc à la recherche du tableau perdu.

Devinez ?

Ils vont le retrouver !

 

Je vous passe les erreurs, les inexactitudes et les incohérences. Ainsi Follett fait naitre Modigliani à Poglio près de  la côte Adriatique alors qu’il était de Livourne (Livorno) sur la côte Méditerranée, une erreur de 300 bornes ou un manque de sérieux dans les recherches.

Le peintre est décédé en 1920 et ces aventures se passeraient dans les années 1980, pourtant, en quelques jours voire en quelques pages, tous les enquêteurs-fouineurs vont se retrouver en même temps au même endroit. On ne sait pas exactement ce qui s’y passe et la nébulosité des explications ultérieures ne m’ont pas éclairé véritablement.

 

Le seul intérêt de cette œuvre de jeunesse de Mr Follett aurait été la dénonciation de la rapacité des marchands d’arts, je ne suis pas sûr qu’il y soit véritablement parvenu.

 

Les avis, pas très probants, de Soukee, Kikine*,  Nahé,  Sandrine.

*Dans le termps où elle bloguait encore (Lol)

 

Le Scandale Modigliani de Ken Follett, Le livre de Poche, 1976 (réédition 2011), 342 pages, Romans.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

 

Le bémol du Papou : Pas besoin d'en rajouter, j'en ai assez mis  sur la partition ci-dessus.

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