Un jour, je devrai essayer de comprendre ce qui me fait rire et ce qui ne me fait que sourire alors que d’autres se bidonnent.
Ce livre, qui semble-t-il en a fait rire plus d’un, m’a seulement fait sourire mais, de la première à la dernière page.
La lecture, en général, ne me fait pas rire sauf Pierre Dac et l’absurdité. Pourtant ‘’Pourquoi j’ai mangé mon père’’ transcende l’absurdité… alors ? Oui. Mais, Roy Lewis parle d'évènements trop sérieux pour que je m’abandonne. Voilà… pour rire je ne dois pas penser, je dois m’abandonner.
''Pourquoi j'ai mangé mon père'' mélange évolutions scientifiques, batailles entre anciens et modernes, conflits inter-générations, le tout mis en scène quelque part au Pléistocène* dans une ‘’famille’’ d’hominidés à peine descendue de leurs arbres.
Pendant la courte période de la vie active d’Edouard, Roy Lewis, nous présente des expérimentations et leurs erreurs et des évolutions sociologiques et nutritionnelles qui ont du prendre, en réalité, des milliers d’années : la maitrise du feu et ses applications, armes durcies et cuisine ‘’élaborée’’, l’utilisation de l’arc, l’exogamie, les premiers vêtements de ‘’peau de bête’’ comme on disait du temps de ma jeunesse.
Edouard le moderne toujours en recherche d’amélioration et son frère Vania l’ancien dont le cri de ralliement est ‘’retour aux arbres’’.
Edouard le père poussant ses fils à améliorer sans cesse leurs conditions et leurs méthodes.
Edouard le savant expérimentateur, débordant d’idées, cherchant toujours à innover, souvent incompris et, provoquant quelquefois des catastrophes dont les inconvénients le propulse vers de nouvelles idées.
Il n’en reste pas moins que la maitrise du feu fut certainement une des plus grandes avancées de l’homo sapiens et de l’homo neandertalis permettant à ceux qui le possédaient de se réchauffer, de se protéger, de ‘’cuisiner’’ et d’améliorer leurs armes puis plus tard leurs outils.
Je vous promets que ce petit livre de 162 pages, s’il ne vous fait pas rire, vous fera passer de bons moments et vous fera réfléchir sur notre passé lointain et sur l’absurdité de certaines de nos coutumes actuelles comme ce désir de posséder de nouveaux ''outils'' sans que nous ayons une connaissance exhaustive des anciens.
Un petit bijou !
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
*Entre 1,8 millions et 11000 ans avant notre ère