C’est la faute à Claude Le Nocher et son excellent blog sur les polars.
En l’an de grâce 1363, poursuivit par la vengeance de certains hobereaux dont Béraud de Mazemblard et sans prévenir son seigneur, le Sire de Randon, le sergent Barthélémy fuit sa ferme, avec son épouse Ysabellis, et se réfugie dans la ville fortifiée du Puy en Velay.
Pendant que sa compagne reprend sa pratique de guérisseuse, il devient maçon au service de Durand Solier. Un matin, on retrouve, à , deux jeunes nobles assassinés.
es routiers* rançonnent la région. L’étranger est un espion en puissance et Barthélémy se trouvait ce matin-là près du lieu des meurtres. Or les victimes sont un certain Villaret et Mazemblard, celui qui le recherche.
*Mercenaires sans engagement (voir PPS)
Barthelemy ne peut plus fuir à travers une région pillée par les compagnies* de Seguin de Badefol qui se rapproche du Puy. Suspecté des meurtres, il est emprisonné. L’arrivée du Sire de Randon, qui le considère félon, n’améliore pas son sort, bien au contraire.
*Voir PPS
Pendant ce temps, Ysabellis essaie de trouver des témoins qui pourraient disculper son époux.
La ville est assiégé et Barthelemy est relâché sous condition de servir comme défenseur jusqu’à son procès, s’il survit.
L’écoute d’un fabliau, les combats où il se distingue en dépit de sa méconnaissance des armes*, la mort de Juliana, la femme de Durand Solier et les informations trouvées par Ysabellis vont donner à Barthélémy la solution des meurtres.
*Alors qu’il est « sergent » ! (voir le PS)
L’auteure, docteure en histoire médiévale, réussit à faire revivre cette période trouble de l’Histoire de France avec une description détaillée de l'activité d'une petite citée et une représentation très claire des situations* que provoquaient les conflits incessants.
*Qui elles ne le sont pas, claires
Les assiégés du mont Anis de Laetitia Bourgeois, 10/18, 2013, 288 pages, Policier historique
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : S'il existait des indices pour aider le lecteur à résoudre l'affaire, je ne les ai pas trouvé. Est-ce vraiment un bémol ? Ne serait-ce pas plutôt de l'orgueil froissé ?