*Résolution Christienne no 27*
Où, comment Lady Agatha nous démontre que impossible n'est ni anglais ni égyptien !
Plusieurs personnes entreprennent une croisière sur le Nil.
Autour de la belle et riche héritière Linet Ridgeway et de Simon Doyle son mari, se retrouvent, son conseiller financier américain Andrew Pennington, son avocat anglais, incognito, Jim Fanthorp et surtout l'ex-condisciple de Linet, ex-fiancée de Simon, et toujours jalouse et rancunière, Jacqueline de Bellefort.
Sont aussi du voyage, Tim Allerton, cousin de la meilleure amie de Linet, et sa mère, une écrivaine en mal d'écriture et sa fille Rosalie, une riche américaine âgée et acariâtre accompagnée de sa nièce, Cornelia et de son infirmière, Mrs Bowers.
Un médecin, le docteur Bessner , Richetti, un drôle d’archéologue italien, Ferguson que personne ne semble connaitre et enfin Louise Bourget, la femme de chambre de Linet complètent la liste des passagers.
Oh my god !*J’oubliais le personnage . Ce cher, belge et détective à la moustache cirée, Hercule Poirot qui, cette fois, pour résoudre l'énigme non seulement aidé par ses petites cellules grises mais aussi par le colonel Race**.
*Comme dirait notre adorable Karine du Saguenay.
**Autre héros récurrent d'Agatha.
Lors d'une violente crise de jalousie, Jacqueline avec son revolver.
On envoie chercher le docteur pour soigner le blessé et l’infirmière pour s’occuper de Jacqueline. Le lendemain matin on retrouve Linet, dans sa cabine, tuée d’une balle dans la tête. Son collier de perles d'une très grande valeur a disparu.
Poirot et Race doivent d'abord déterminer le mobile du meurtre entre : la jalousie, le vol, l'héritage, la peur et la vengeance. P.
Jacqueline pour la jalousie, Simon pour l'héritage, Richetti et Pennington pour la peur sans oublier le voleur inconnu ou l'un des autres passagers dont la famille aurait été ruinée par le père de Linet.
Simon qui a passé la nuit dans la cabine du docteur avec ce dernier et Jacqueline, sous somnifères et gardée par l'infirmière paraissent hors de cause. Puis Louise, la femme de chambre, est retrouvée poignardée et enfin Mrs Otterbourne se fait tuer avec le revolver de Pennington au moment où elle s'apprétait à dévoiler une information capitale aux deux enquêteurs.
Comme j'ai lu et relu ce roman, et en dépit de ma mémoire fluctuante, je vous mentirai en vous disant que je fus surpris par la solution.
Ce qui est le plus important, chez notre chère Lady, n'est pas la fin, c'est le mécanisme machiavélique de ses inrigues.
Mort sur le Nil d'Agatha Christie, Éditions des Champs-Élysées, 1937, 164 pages, Policier.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
Le bémol du Papou : Je me répète, aucun bémol dans les partitions de Mrs Christie.