J’ai préféré attendre quelques semaines avant de vous faire part des côtés positifs ou négatifs de notre séjour en terre acadienne et dans le reste des provinces de l’Atlantique.
Le temps adoucit les emballements et les petites rancœurs et s’il m’arrive encore d’avoir la mèche courte, l’âge m’a appris la modération et la patience. (hum!)
Après les chroniques précédentes, un long texte n’est pas nécessaire pour vous présenter nos coups de cœur, nombreux, et nos rares déceptions.
Nous avons aimé :
- La gentillesse des habitants, agréables et n’hésitant pas à offrir leur aide et à vous renseigner.
- Fredericton, capitale du Nouveau-Brunswick, très anglais, très provincial.
- Le village reconstitué de King’s Landing.
- St Martins et la baie de Fundy puis près de Moncton, Hopewell Rocks et l’autre bout de cette baie.
- La baie Ste Marie en Nouvelle Écosse, humide parfois mais réchauffée par l’accueil chaleureux des acadiens et plus particulièrement de nos amis.
- Les paysages côtiers, un peu sauvages avec leurs petits ports imbriqués dans le fond de baies souvent difficiles à trouver.
- Halifax, capitale de la Nouvelle-Écosse : joli port avec de nombreuses facilités d’accès et un front de mer bien aménagé. Une journée de pluie sur trois jours n’a pas réussi à gâcer notre plaisir.
- De jolies petites villes : Lunenburg, Liverpool, Digby, Antigonish …
- L’île du Cap Breton, malheureusement le temps ne nous a pas été favorable, et Louisbourg, premier village fortifié de l’Amérique du nord.
- Le pont de la Confédération.
- Les fruits de mer, homards, pétoncles, coques, huîtres et encornets dont nous nous sommes régalés.
- La propreté et la présence du nécessaire voir de l’indispensable dans les lieux d’aisance même dans les coins les plus reculés, au milieu de nulle part, où seules des tables de pique nique nous tenaient compagnie.
- La nature en général.
Nous avons été déçus par :
- L’intérieur du Nouveau-Brunswick, pas très intéressant même quand on aime la forêt. Au bout de 4 ou 5 jours, on s’en lasse.
- La ville portuaire de Saint John.
- Quelques journées trop froides ou trop humides en juillet. 5 ou 6 pendant les 24 jours du voyage, cela aurait pu être pire.
- La brume qui occulte les paysages, j’ai failli dire la !@#$# de brume mais… je me suis adouci. (voir plus haut)
En conclusion, vouloir faire plus de 6000 km en établissant un horaire trop précis, avec des réservations fermes, ne fut pas l’idée du siècle. Certes, le trajet, pour se rendre et revenir, représentait déjà plus de 2000 km. Faire deux voyages au lieu d’un aurait doublé le kilométrage total, pourtant c’est ce que nous aurions dû faire.
1er voyage : la côte est du Nouveau Brunswick jusqu’à Moncton et la baie de Fundy jusqu’à St Martins.
2ème voyage : Les îles du prince Edward et du Cap breton et les côtes de
la Nouvelle Écoss.
Réservations des hôtels, motels ou chalets avec 1 ou 2 journées ouvertes entre chacune permettant soit de prolonger le séjour soit de s’arrêter dans un endroit intéressant et imprévu.
Nous revisiterons certainement la côte est du Nouveau-Brunswick, l’île du cap Breton, surtout pour faire enfin la Cabot Trail, et Halifax.