Aujourd'hui, je voudrais vous parler de mon court séjour dans l'île la plus importante du territoire français après la Corse, 6 jours incluant les voyages aller et retour depuis le Périgord.
J’ai passé de très agréables moments avec les amis qui nous avaient invités. Alors, pourquoi n'étais-je pas totalement satisfait en repartant ?
Tout d’abord, je sors d’un voyage dans l’est canadien avec de magnifiques paysages côtiers, des gens toujours accueillants et charmants.
De la comparaison naît parfois la déception.
Le seul inconvénient de notre voyage aux pays des Acadiens fut la météo.
Devinez ?
Elle ne fut pas meilleur dans l’île à l’exception du premier jour ; brouillasse, pluie, vent, orage même. Humidité garantie, c’est beau les bords de mer, mais vaut mieux ne pas souffrir d’arthrose.
Heureusement et son contraire, nous étions en septembre. Selon des chiffres non confirmés, en juillet et août, la population de l’île est multipliée par 10. Je me demande quels plaisirs trouvent les vacanciers à subir les mêmes problèmes de circulations que le restant de l'année. Des heures d'attente pour passer le pont qui mène sur l'île, pour aller à la plage, pour faire leurs courses, etc..
Au moins en septembre nous avons pu circuler sans problèmes et visiter la quasi totalité de l’île.
En dépit de la température, j'ai apprécié les immenses plages de sable fin où la marée basse laisse à découvert de vastes surfaces pour chercher des coques ou des rochers cachent crabes, bigorneaux et huîtres sauvages.
Le joli village de Château d’Oléron avec sa citadelle construite par Vauban et son ‘’arbre de Richelieu’’ mérite le dét our ainsi que la vue depuis le sommet du phare de Chassiron, selon les impressions de Dulcinée qui a grimpé allègrement les 224 marches.
Au large, on aperçoit les îles de Ré et d’Aix ainsi que le fort Boyard, célèbre pour un jeu télévisé.
Nous avons acheté notre sel de mer dans les salines (reconstruites pour les touristes), et notre poisson et nos huîtres dans le petit port de La Cotinière.
Bar, maigres, sardines, moules et huîtres furent notre
ordinaire savoureux pendant ce séjour, souvent accompagné par un petit vin blanc que l'île produit depuis qu'elle a changé ses cépages auparavant destinés au Cognac.
Alors ?
Alors, je crois que je deviens allergique aux sites trop touristiques, aux endroits où on vous attend avec une brique, un fanal et une caisse enregistreuse, où on se fout de qui vous êtes, de toutes façons, il y aura toujours un autre gogo touriste pour vous remplacer. On y trouve des commerçants agréables mais aussi des mercenaires* venus là pour faire du fric et qui l’année suivante pourront être n'importe où pour les mêmes raisons.
L’île a du être magnifique, elle l'est encore mais pour combien de temps. On construit un peu partout et un peu n’importe comment pour satisfaire les week-enders et les vacanciers du continent.
Le Papou
* Pourquoi ai-je l'impression que les Oléronais sont sympas et que ceux qui ne viennent que pour la saison ne le sont pas ? Hein ? Peut-être parce que ceux qui m'ont fait littéralement sortir de mes gonds avaient un accent parisien ?
PS: J'oubliais les