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Le dernier homme de Margaret Atwood

18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 16:41

Il y a presque 30 ans, l’héritière et moi-même firent des recherches généalogiques pour mieux connaître nos origines paternelles.

Cela nous paraissait primordial, à ce moment-là, d’autant que du côté maternel, les recherches auraient été difficiles puisque asiatiques et nous avons toujours supposé, à tort ou à raison, qu’il n’existait pas d’enregistrement civil danc ce pays. (nous n’avons jamais su l’âge exact de mon grand-père)

Enfin et surtout nous ne lisions ni ne comprenions la langue ou l’écriture de son pays d’origine.

Donc, profitant de vacances pluvieuses nous obtînmes du maire du village de consulter les livres d’état civil.

Jour après jour nous passâmes au travers de milliers d’écritures annonçant naissances, mariages et décès. Un résumé bien triste par sa froideur de la vie et de la mort de milliers d’âmes.

Le début de ces recherches fut facile puisque nous avions certaines informations sur les 2 générations qui nous avaient précédées.

Jusqu’à la Révolution, les livres étant tenus par des officiers gouvernementaux, l’écriture était relativement bien lisible.

Pour les recherches antérieures, ce fut de plus en plus difficile, les registres étaient tenus par l’église et leur clarté était sans aucun doute en relation directe avec les études faîtes par chaque curé de paroisse.

Enfin plus nous reculions dans le temps, plus nous avions de difficultés tant avec l’écriture qu’avec l’orthographe. La sobriété des informations, si triste dans leur sécheresse devinrent un avantage car nous pouvions alors deviner ce que nous ne comprenions que difficilement.

Et puis un jour, nos recherches restèrent vaines. Reprenant les dernières informations que nous avions nous vîmes que notre ancêtre était mentionné comme originaire d’un autre village.

Nous obtînmes du maire de ce village de pouvoir continuer nos recherches jusqu’au moment ou ne trouvant plus de registres nous apprîmes que si les registres n’avaient pas été détruits, ils devaient se trouver à Poitiers.

Ce fut la fin de nos recherches généalogiques d’autant que c’était aussi la fin de nos vacances pluvieuses.

Heureux de ces informations je mentionnais à mon père, que notre famille était originaire d’un autre village, situé à 5 ou 6 kilomètres du village actuel mais faisant parti d’une autre région, la Charente.

Mon père était un homme de peu de mots et d’émotion, mais cette fois-là il sortit de son calme habituel et me dit :

Ce n’est pas vrai, je suis de Dordogne, je suis périgourdin et fier de l’être!

Ce fut la seule et unique fois ou nous en parlâmes, en fait ce fut l’une des seule fois ou nous nous abordâmes autre chose que des habituels problèmes quotidiens et ce fut court.

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commentaires

Y
<br /> ahlala quel scandale même à 5 kilomètre près... une catastrophe ! mais un bel été :-)<br /> <br /> <br />
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