Dans mon billet sur Tokyo blues du même auteur, j’avais noté qu’il s’agissait d'un deuxième tome.
Certains passages de sa première aventure livresque influant sur les actions du ''héros'', il m’a semblé nécessaire autant que judicieux de les lire, d’où une petite visite à la bibliothèque.
Le tueur fonctionnaire, John Rain, recherche un DVD qui appartenait à sa dernière victime, un sous-ministre des travaux publics. Disque que recherchent aussi un journaliste, un chef de parti politique corrompu, la section japonaise de la CIA et la police. Que du ''beau monde'' !
N’ayant pas été retrouvé sur le cadavre, tout ce petit monde pense que sa fille Midori, une excellente pianiste de jazz, l'a récupéré.
Nous faisons donc connaissance avec Harry, génie de l’informatique et ami de Rain, Tatsu, le chef de la police japonaise, qui navigue entre son devoir et ses sentiments personnels, et de Midori dont Rain tombe immédiatement amoureux, personnages récurrents dans le deuxième tome.
L'auteur nous dévoile aussi les détails du passé militaire de Rain au Vietnam et les évènements qui l'ont amené à ce métier insolite.
Barry Eisler nous présente un Japon corrompu où l’élite politique est gangrenée par le chantage, l’argent et le meurtre et où les medias, craintifs, sont incapables de dénoncer les malversations.
Assassinats, trahisons et chantages, violences, amour et amitié font un mélange assez explosif et ma foi pas désagréable du tout.
*ouais ** bon *** très bon **** j'aime
par Le Papou
Le bémol du Papou : Ce n’est certes pas le Japon de mes rêves.