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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:09

J’avais dans ma LAL*, sur un conseil de Constance, ‘’Le vieux qui lisait des romans d’amour’’ du même auteur quand l’Héritière (encore) m’a mis dans les mains ce petit livre.

       -  ''Ce n’est pas un roman, m’a-t-elle dit, mais tu devrais aimer.''

 

Elle me connaît bien, la luronne, quoique il lui arrive parfois de se tromper, mais pas là.

Oh! Non, pas là! 


Seulement, il y a un léger hic : je ne sais pas comment vous en parler. Surprenant pour quelqu’un qui parle beaucoup et même parfois trop. (Ceux ou celles qui ont dit souvent seront cloué(e)s au pilori pour lire le plus mauvais roman qu’ils aient jamais rencontré et en faire un résumé dithyrambique.)

 

Ce n’est ni un roman, ni un livre de nouvelles, ni une biographie mais un peu tout ça.


Sepulveda1.jpgTout au long de son vagabondage depuis le Chili jusqu’en Andalousie, en passant par divers pays latino-américains, surtout par la Patagonie, Sepulveda, excellent conteur, nous peint les portraits de personnages, remarquables dans leur bonté ou leur méchanceté, leur bêtise ou leur intélligence, leurs actions ou leurs pensées.  

 

Torturé en prison par la junte chilienne puis exilé, il survit de petits boulots et  de rencontres, malheureuses ou merveilleuses et parfois hilarantes.


L’amour, la haine, la bonté dans la pauvreté, la gentillesse dans le malheur, ce petit livre est un message d’espoir dans lequel Sepulveda arrive à nous faire croire que les qualités profondes de l’humanité dépassent les défauts et que l'amitié en est une des valeurs indéfectibles.

 

Chaque chapitre présente un personnage différent : le grand-père anarchiste, le tortionnaire poète, l’employé du chemin de fer colombien, le Canadien globe-trotter, l’aviateur amazonien inconscient, le prix Nobel mécanicien, d’autres encore, jusqu’au grand oncle espagnol qui lance :

‘’Femme, apporte du vin, mon neveu d’Amérique vient d’arriver.’’

 

Ainsi s’achève cette galerie de portraits, commencée par une promesse faite à son aïeul et qui finit sur sa réalisation.

 

Croire en l'Humanité malgré la prison, la torture, l'injustice, la ségrégation, le racisme etc.., est un beau défi que Sepulveda essaie de nous faire partager. Rien que pour cela, le livre mérite d'être lu.

 

*Liste À Lire (pour les non initié-e-s)

 

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou 

 

 

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commentaires

Y
<br /> Ah je suis bien contente d'avoir vu juste (c'est que ce n'est pas toujours facile de prévoir ce qu'un autre aimera), je l'ai beaucoup aimé aussi celui-là :-))))<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Oui mais ma belle Luronne, tu me connais quand même un ti' peu non ?<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> j'ai dans ma PAL "le vieux qui lisait des romans d'amour..."Pourquoi pas celui là? quant à ne pas savoir comment faire pour parler d'un livre...1/ Tu t'en debrouilles tres bien ,tres tres bien meme<br /> et 2/ je suis dans le meme cas...je ne sais pas par quel bout commencer..ça fait des semaines maintenant...<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Mon père me disait toujours : le meilleur moyen de commencer c'est pas le début.<br /> <br /> <br /> Eh bien ce n'est pas toujours vrai ! J'en ai un autre qui traine en brouillon depuis quelques jours mais patience, je vais bien y arriver.<br /> <br /> <br /> <br />