L'Héritier, dans sa grande sagesse, (et de qui pensez-vous qu'il la tienne ?) après avoir lu le livre en un peu moins de deux heures, m'a laissé entendre que la colère qui faisait fumer mon petit cerveau, m'avait fait (un peu) exagérer les défauts d'Henry Miller du moins en ce qui concerne son appréciation des universitaires.
Certes ce que j'en dis n'est pas explicitement écrit mais je voudrais quand même pour ma défense (ai-je vraiment besoin de me défendre ?) citer deux petites phrases, sorties de leur contexte, donc sujettes à controverse et j'aime la controverse:
"J'estime qu'ils se trompent lourdement ceux qui affirment que les bases de connaissances, de la culture, les bases de tout sont nécessairement ces classiques que l'on trouve énumérés dans toutes les listes des "meilleurs" livres. Je sais qu'il existe plusieurs universités dont tout le programme se fonde sur ce genre de liste.
...
De tels esprits ont la manie de s'imaginer être nos guide élus, nos mentors."
Et plus loin on trouve cette phrase:
" Un des impondérables les plus mystérieux de la vie, c'est ce qu'on appelle les influences."
Donc, c'est vrai il n'a pas écrit que les universitaires étaient des cons dans leur choix d'auteurs à lire. Il écrit plutôt que c'est au lecteur de faire ses propres choix, tout en étant influencé quand même, ce qui n'est pas inintéressant mais étant donné la proportion de littérature de rebuts, comme il la qualifie, combien d'entre eux arriveront véritablement à se faire une bibliothèque de qualité, entre la bit-lit, la chick-lit, la flic-lit (policier) et la littérature d'aventures (tiens pourquoi ne pas l'appeler la verne-lit, en l'honneur de Jules Verne ?) sans oublier les Bandes Déssinées, la S.F. les Harlequinades et autres station-lit (romans de gares).
Pour le reste, je persiste et signe
Le Papou