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Le dernier homme de Margaret Atwood

6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 22:09

Bon, jusque là je n’ai parlé que de coup de cœur, il faut malheureusement que je vous parle maintenant de notre première déception.

Rangiroa est le plus important lagon de la Polynésie et nous avions prévu d’y passer une semaine dans un bungalow sur l’eau. Malheureusement le seul hôtel qui offrait cette facilité, à fermer pour des rénovations et le seul qui reste n’offre, au mieux, que des bungalows au bord de l’eau.379.JPG

Nous avions donc rajouté Manihi et ne regrettons pas ce changement, mais nous voulions quand même passer quelques jours à Rangiroa.

Pourquoi cette déception ? Le plaisir de ce genre de voyage commence avec l’accueil, rien de bien grave mais à notre arrivée, pour la première fois du voyage, le service d’accueil est arrivé bien en retard à l’aéroport ….quoique aux Marquises… mais ceci est une autre histoire qui viendra plus tard et qui ne concerne pas un hôtel de standing.

 

378.JPG

Depuis l336.JPGe début, les Polynésiens des services de réception des hôtels étaient gentils, accueillants et serviable s. L’accueil du Mantai de Rangiroa, effectué par des français, fut froid et distant.

En plus, il n’y avait ni plage, seulement des rochers, ni piscine. Pour des débutants en plongée, cela s’annonçait mal.

 

 

 

340.JPGPour le reste, voyons, comment dire ? Nous étions devant un paysage de rêve offrant à notre vue un magnifique lagon aux couleurs changeantes, avec une douceur de température à faire pâlir d’envie nos amis québécois, autant en profiter.372.JPG

L’hôtel se trouve au milieu d’un motu de 12 kilomètres de long, entre deux passes dont l’une magnifique permet de voir des dauphins s’amuser dans les rouleaux, ce que nous fîmes le lendemain en partant en excursion aux rochers à une heure de canot de l’autre côté du lagon.

Ces rochers travaillés par la mer et les intempéries ressemblent à de la dentelle de pierre, dentelle toute fine mais aussi acérée et coupante.

Après une344.JPG longue promenade difficile près de ces rochers, nous avons goûté à des bénitiers et à des bouchots crus, puis nous sommes revenus sur le petit îlot où nous avions laissé notre canot et nous avons partagé un barbe cue préparé par nos trois accompagnateurs, suivie d’une baignade au milieu de petits requins « pointe noire »350.JPG

 

 

353.JPG354.JPGChaque femme de l’excursion a reçu un petit sac à main, tressé en quelques minutes par nos guides et nous avons retraversé le lagon pour d’abord retourner voir les dauphins et ensuite plonger sur un rocher surnommé l’aquarium, car fréquenté par de nombreuses variétés de poissons.

L’aventure commence quand on ne s’y attend pas, en plein milieu de la passe, alors que les dauphins ne se montrent pas, le moteur tousse, s’arrête et refuse de repartir.

Notre canot, pris dans les rouleaux de la passe, commence à glisser vers la côte et malgré tous les efforts du barreur, le moteur refuse absolument de redémarrer. Finalement au bout d’une très longue demi-heure, un autre canot nous prend en remorque et nous ramène à quai.

Après réparation, nous repartons vers l’aquarium et profitons de ce magnifique et poissonneux  endroit avec nos masques et tubas.

De nouveau, le moteur fait des siennes et pour éviter d’être de nouveau en panne, le barreur le maintient en marche pendant tout le temps de la plongée.

Très belle excursion à laquelle nous aurions pu ajouter, le lendemain, soit celle du lagon bleu soit celle des sables roses mais nous décidons plutôt de louer un « fun car » et de parcourir les 12 kilomètres du « motu » et de visiter les villages de Tipula et d’Avatoru qui se trouvent à chaque extrémité.362.JPG

363.JPGDrôle de véhicule, ce « fun car », deux places, côte à côte, avec un guidon et un moteur de scooter et une dire c tion qui a oublié d’être assistée. Nous faisons la route jusqu’à la passe de Tipula et nous arrêtons, à 2 kilomètres de  ce que nous croyons être le village**, pour essayer de voir les dauphins.

Pas de dauphins et plus de « fun car » qui refuse de redémarrer. Une jeune femme venue voir aussi les dauphins utilise son cellulaire et nous aide à contacter l’hôtel.

Le dépanneur, ne pouvant solutionner le problème, nous ramène à l’hôtel pour nous confier un nouveau « fun car » et cette fois, pour conjurer le mauvais sort, nous partons de l’autre côté, vers Avatoru mais au bout de quelques minutes, notre engin n’avance plus.

Nous avons la chance de croiser le dépanneur qui lève le pouce et se trouve fort surpris lorsque je pointe le mien vers le bas.

Il s’arrête, fait un essai, ouvre le capot et après le changement de la bougie, notre véhicule se met à ronronner et, ce qui est le plus important, à avancer à toute vitesse.

Nous avons pu visiter le petit village d’Avatoru, son quai, sa passe et son chinois (épicier).

Toutes ces aventures s’étant bien terminées, nous avons un moral excellent et nous nous offrons un excellent cocktail et préparons nos valises pour notre départ le lendemain sur les Îles Marquises.

 

** en fait le village de Tipula se trouve de l’autre côté de la passe.

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