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Je ne sais pas comment vous préparer vos vacances ''sérieuses'', personnellement, j'essaie toujours d'y inclure des points d'orgues.
Voici le plus important de ce voyage :
Il est prévu de se promener dans les bois avec un guide, au milieu des animaux sauvages, de souper autour d'un feu de camp et de passer une nuit dans un campement ''sauvage'', ou presque.
Le tout devant durer deux jours fera donc l'objet de 2 billets.
La journée s'annonce pluvieuse et froide. Nous nous sentons beaucoup moins de fiers aventuriers mais tout est réservé et, pourquoi ne pas le dire, payé. Alors, nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur et nous dirigeons vers St-Félicien, lieu d'un très beau zoo et de nos futures aventures sylvestres.
Notre guide, Andrée-Anne ou Andréanne nous reçoit à l'accueil. Nous serons sept pour cette folle aventure. Aux quatre séniors que nous sommes, ce sont ajoutés 3 belges ; un solitaire et un couple en voyage de noce.
Nous commençons ce périple par un petit voyage en mini-bus privé au milieu des animaux, voyage qui, pour le vulgum pecus, se fait en petit train. Ours noirs, bœufs musqués, bisons. wapitis, rennes, cerfs de Virginie ou à oreilles
d'âne etc.. défilent sous nos yeux.
Le bus s'arrête dans une ferme reconstituée façon 19ème siècle où Marguerite, la fermière, dans sa belle robe longue nous attend pour le déjeuner ou le diner suivant la dénomination de nos us respectifs. Enfin, pour le repas du midi.
Le cheval de la ferme est un peu taquin. (Cliquez sur la photo)
Surprise ! Nous avons droit à la soupe aux gourganes, suivie d'une tourtière du lac St-Jean et d'une tarte au bleuets*.
*Ce n'était pas la peine de se faire du soucis à l'Ermitage.
Marguerite et Andrée-Anne ou Andréanne s'amuse à prendre l'accent des bleuets* pour nous conter des histoires et puis soudainement nous avons notre première surprise.
*Surnom des habitants du Lac St-Jean.
Une femelle ourse, avec une tache blanche sur le flanc droit, décide de traverser les aires de la ferme. Nous sortons pour la photographier, protégés par notre guide armée ...d'un balai !
Cette femelle va repasser trois fois. Après sa visite solitaire, elle va revenir avec ses deux oursons d'un an puis de nouveau seule mais suivie par un énorme mâle qui souhaite de toute évidence la courtiser.
Nous sortons à chaque fois pour les photographier et lors de la visite de Monsieur Ours, nous sommes protégés par le balai d'Andréanne et la pelle de Marguerite.
Le repas se passe dans une ambiance conviviale et puis nous repartons vers la forêt dense et profonde donc hostile pour une marche de plus d'une heure qui nous éloigne de la civilisation* et nous emmène au campement.
*représentée par le bus
Plusieurs tentes entourent une habitation protégée des moustiques, notre futur restaurant. Au milieu du site, un 
feu de camp qui n'attend qu'une allumette et un peu à l'extérieur, mais pas très loin, la bécosse, autrement nommée les ch..., (oups) les toilettes. 
Rustiques, mais sinon confortables du moins très acceptables.
L'attribution des tentes faites nous visitons la nôtre, deux places sommairement confortables avec sur une couche de sapin baumier, un matelas plus mince qu'une crêpe* et un sac de couchage contenant un drap.
* C'est le machin bleu sur la photo que vous ne pourrez voir qu'en l'agrandissant.
Notre salon Notre chauffage ''central''
La suite à venir : Nous sommes tous des caribous.
