Cela fait maintenant un certain temps que j’ai pris la décision à l’unanimité de moi-même de lire une œuvre de Stefan Zweig.

Cette décision, fruit des nombreux billets de certaines (le masculin ne me parait pas concerné) qui se commettent dans des blogs aussi instructifs qu’intéressants, pour un fayot qui ne l’ignore pas.

Ne voulant pas tomber dans des histoires trop sentimentalement complexes je me suis décidé pour ‘’Marie-Antoinette’’ une œuvre qui me parait plus historique que freudienne.

J’ai trouvé plusieurs œuvres de cet auteur dans la librairie et la bibliothèque que je fréquente assidument mais pas de ‘’Marie-Antoinette’’

Hors dans le dernier lieu, je suis tombé sur ‘’Une enfance africaine’’ qui raconte la vie d’expatriés juifs allemands peu avant la dernière guerre mondiale et qui redémarre à zéro au Kenya.

Après ma dernière lecture, je souhaitais un livre plus calme, plus serein et celui-là paraissait convenir à mon humeur.

Comme mes décisions sont prises rapidement, souvent même trop rapidement, je ne le sais que trop bien, le livre a pris la direction de mon chez-moi.

Quelques jours plus tard, je l’ai choisi pour être ma nouvelle lecture. Allez savoir pourquoi mais la dédicace ‘’à mon père’’ m’a fait tiqué. J’ai donc regardé de plus près pour  m’apercevoir que l’auteur n’était pas Stefan Zweig mais Stefanie Zweig.

Certes son prénom, son nom et sa dédicace pourrait faire supposer une relation familiale… et bien non. Familles juives, certes, mais d’origine allemande pour elle et autrichienne pour lui.

Je vous en parlerai plus tard mais cette expérience m’a appris que même avec un nom peu courant comme Zweig, il vaut mieux vérifier le prénom.

Oh! Encore un mot, je ne sais pas si Stefan va me plaire mais je suis assez heureux avec Stefanie.

PS: Le titre de ce billet est erroné, le pluriel n'a pas lieu d'être mais j'aime les S, lettre intéressante qui ressemble à un crochet de boucher ou qui entoure l'âme d'un violon. Elle est la représentation de l'humain qui titube entre violence et sentimentalité.

Tout à mal commencé dans cette lecture. D’abord le bandeau, rouge pétant,

annonçant ‘’Prix Fémina’’. Après recherches, il a bien eu un prix mais c’est le

‘’Renaudot’’, ce n’est quand même pas la même chose,  non !

Il n’y a pas que les éditeurs qui sont dans les patates, les libraires aussi,

parfois.

Ensuite le début du roman lui-même et enfin ma critique que j’ai recommencé trois fois et qui ne me plait toujours pas.

J’aurais pu faire court, ce qui reconnaissez-le est rare, la déception n’engendrant pas de grands discours, mais (vous noterez qu’avec Le Papou, il y a toujours un ‘’mais’', quelque part)  mais, donc, il y a la fin et je ne ferai pas court.

Ne vous trompez pas, je ne suis pas un enfant de cœur, ma jeunesse en banlieue soit disant difficile m’a éduqué sur le sirop de la rue, les coups pas toujours fumants, et les nanas qu’on respecte et les autres.

À la moitié du bouquin je n’étais toujours pas concerné.

Phrases courtes, style coup de poing, verbes inexistants façon journalistes qui doit sabrer son papier pour qu’il rentre dans la matrice. Cela aurait du donner une histoire vive, rapide, en coups de théâtre et en surprises imprévues. Et bien non…

Un roman de femme dont tous les personnages principaux sont des femmes, une détective privée transparente, une deuxième lesbienne et violente, une adolescente perturbée et disparue, une mère qui l’a abandonnée bébé et a réussit grâce à son cul et une belle-mère complètement paumée, ajoutez une grand-mère chiante et une religieuse pas très catholique et vous avez un cocktail explosif qui semble aboutir à un pétard mouillé.

Jusque-là, c’étaient mes notes avant de lire les derniers chapitres. Je n’en retire rien à part le pétard mouillé pour des raisons que je ne dévoilerai pas pour ne pas ‘’spoiler’’ comme on dit sur la planète des blogs.

Je conçois qu’on puisse haïr la société, l’humanité toute entière et plus particulièrement les hommes, l’église et ses serviteurs, l’argent, le sexe, la société aseptisée et conformiste, les États et leurs lois contraignantes appliquées par la force, je conçois tout ça, même si je n’embarque pas forcément dans toute cette haine, mais (et oui !) je me pose une question : comment peut-on accepter le prix Renaudot de cette société soi-disant pourrie jusqu’à la moelle de ses dirigeants ? 

Ça ressemble à une récompense de la bourgeoisie culpabilisé à une ex-affranchie qui après avoir  craché dans la soupe, la déguste ensuite.

Il y a de la haine à pleine page mais aussi une rédemption. Il y manque les deux plus belles choses au monde, l’amour et le rêve

Contrairement à d’autres, la fin m'a plu et rien que pour les deux derniers chapitres, ce livre vaut la peine de souffrir.

Cliquer sur leurs noms pour savoir ce qu’en pense Yue Yin, Mina, Sylire, Jule, Livrogne, Emma666 et Constance.

PS: J'ai cherché le bébé et je ne l'ai pas trouvé

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

Je n'ai pas l'intention de vous faire un bilan ''Lecture'' de ce blog pour l'année qui est en train d'écouler ces dernières heures.

C'est triste quand quelqu'un part, ça l'est encore plus quand on sait qu'il ne reviendra pas (surtout à mon âge).

Je vais simplement remercier les 148 blogs qui continuent à remplir le flot de mes futures lectures.

Des remerciements particuliers à la plus prolifique Keisha, suivie de près par Latite, aux plus drôles Karine et Fashion, aux autres avec qui j'entretiens, de temps en temps, quelques contacts épistolaires, Nikki, Crazyprof (Virginie) qui se fait bien rare depuis qu'elle a trouvé l'amour, Choupi, Jule à qui j'enverrai bien quelques commentaires mais ils ne passent jamais et surtout Yue Yin que j'aime pour des raisons personnelles qui ne regardent que nous.

Et que celles ou ceux que j'ai oubliés me patafiole.

De ces 148, 101 m'ont été plus ou moins utiles, les autres que je reçois toujours sont passés dans la catégorie ''On ne sait jamais'', catégorie qui va s'enrichir à compter du début de l'année nouvelle.

Mais  de nouveaux blogs viendront s'ajouter que je ne connais pas encore et dont j'ai très hâte de faire la connaissance.

Que se passera-t-il dans ce blog en 2011 ?

Normalement, rien d'exceptionnel, des lectures, des chroniques de mon cher Périgord et de voyages (l'Est du Canada sera à l'honneur) et je promets d'ajouter quelques recettes faciles pour personnes pressées.

Il y aura aussi quelques C.D.G.* de mon partenaire Hubert le Hibou qui est en train de s'impatienter pour que je parle de lui. (Dont acte :Calmes-toi les aigrettes, l'oiseau)

Bonne année, lecture, plaisirs, amours et laissez-moi tranquille avec le ''Docteur'', à côté de Lily Rush il fait pas le poids.

* Cela devrait s'appeler C.D.B. (Coup de bec) plutôt que...

Par Le Papou

Je vous caresse les plumes.

Par Hubert

Un remake de Da Vinci Code ? Et bien non. Tout d’abord je n’ai pas particulièrement aimé le livre de Dan Brown, lu il y a quelques années, des lustres (?) avant la création de ce blog, contrairement à la critique dithyrambique qu’on en a fait, je suis resté en dehors, lecteur insatisfait et incapable de comprendre pourquoi.

Kathy Reichs surfe sur le même sujet mais allez savoir pourquoi, avec elle, j’ai tout compris. Bon d’accord je l’aime d’amour, amour qui a mis du temps à se déclarer. J’aimais et j’aime toujours son héroïne télévisuelle, Temperance Brennan, jouée par Emily Deschanels mais il faut bien reconnaître que Kathy Reichs, elle-même, possède un charme fou.

Que se passerait-il si on démontrait, cadavre à l’appui, que la résurrection de Jésus n’a jamais existée, qu’il est décédé de sa belle mort beaucoup plus tard ? Si on prouvait qu’il a eu des frères et sœurs, ce qui infirmerait la virginité de Marie ? Qu’il se serait marié et aurait eu des enfants ?

Le catholicisme, principalement basé sur cette résurrection et cette virginité, serait en grandes difficultés et les autres religions qui ont un tronc commun apprécieraient de ne plus, pour les juifs, être les responsables de son exécution, et donneraient aux musulmans, qui considèrent Jésus simplement comme un prophète, la certitude que leur croyance est la seule véritable.

D’autre part, le massacre de Massada est important pour Israël, tous les habitants, hommes, femmes et enfants s’étant donné la mort plutôt que de se rendre aux envahisseurs Romains.

Si on prouvait qu’il y avait d’autres habitants de croyance différente, cela provoquerait un autre séisme politique et religieux en Israël.

Le livre de Kathy Reichs tourne autour de ces questions. Un assassinat au Québec lui fait découvrir un squelette datant du 1^er siècle, qui aurait été trouvé près de Massada, volé au musée de l’homme à Paris et caché dans cette province depuis plusieurs décennies.

Qui est ce squelette ? Pourquoi les archéologues qui l’ont trouvé n’en ont jamais parlé ?

Cette enquête va amener Temperance Brennan à se rendre en Israël,

accompagnée de son enquêteur préféré Andrew Ryan, avec qui elle partage

dorénavant des moments très intimes.

J’ai déjà écrit que cette auteure s’améliorait à chaque nouveau roman, ce qui est encore le cas pour celui-ci. L’explication est un peu technique mais reste compréhensible si on s’applique.

Certes il y a un décès violent au Québec et un autre à Jérusalem, causés par des trafiquants de reliques,  mais il s’agit avant tout d’une enquête purement anthropologique sur les fouilles et les découvertes dans cette partie du monde où le catholicisme a pris son essor.

Ce bouquin devrait plaire à certains anthropologues de ma connaissance qui ont jeté le bébé avec l’eau du bain et les Kathy Reichs aux oubliettes.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

Selon une idée de Chiffonette

Sur les médecins dont l'idée de vocation à bien évolué

''Triste à dire, mais si elle n'avait été qu'une simple patiente, je ne m'en serais probablement pas souvenu''

Jonhatan Kellerman ''Chair et sang''