Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le Hibou et le Papou
  • : les C.D.G. du HibouLes Voyages du PapouLes Commentaires du Hibou et du PapouQu'est ce qu'on mange ?
  • Contact

Recherche

Texte Libre

Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

Archives

Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:08

La pêche est un sport solitaire qui comme certains autres peut se pratiquer à deux. Ainsi, soit on se concentre sur un petit bouchon aux couleurs vives quand les poissons participent volontairement à notre plaisir, soit on bavarde agréablement quand ils refusent de tester la température ambiante de l’air.

 

Le plus important en arrivant est de préparer, les nasses pour les futures prises, les lignes de fond et celles de surface en y accrochant les esches, asticots, vers de terre, maïs ou blé cuit, et de mettre à rafraichir la bouteille de rosé qui étanchera notre soif au moment du casse-croûte, car tous les pêcheurs vous le diront, l’attente et la concentration creusent l’appétit et assèchent la gorge.


L’étang où nous pêchons ressemble grossièrement à l’Afrique.

J’aime bien m’installer aux environs de la Tunisie, c'est un endroit devenu calme, d'autres préfèrent se positionner près de la Guinée, lieu que je n’apprécie guère, et si les Guinéens n'en sont en rien responsables, l’arbre solitaire, venu étaler ses branches accrocheuses à cet endroit, l'est pour beaucoup et commence à ressembler à un arbre de noël avec toutes les cuillers colorées qui pendent et scintillent dans la brise matinale.


Je ne vais jamais non plus en face de la Guinée, car le long de ce qui serait le côté du continent, de l’Égypte jusqu’au cap de Bonne Espérance, un gros bois de pins, de  chênes et de châtaigniers borde l'étang.

Bois dont la seule utilité, en dehors des châtaignes en saison et des cônes pour leur cuisson au barbecue, est d’attraper et de retenir les lignes que nous essayons adroitement de lancer dans les creux, tout près des nénuphars, qui restent les meilleurs abris pour carpes, gardons et voraces brochets.

Branches d'arbres et nénuphars étant, par ailleurs, les meilleurs protecteurs des poissons, certainement encouragés, nourris et arrosés par les marchands d’hameçons, de lignes et d’appâts qui font fortune à nos dépends.


Malgré ces légers inconvénients, la pêche est un agréable passe-temps, qui vous nettoie le cerveau de tous les problèmes et les ennuis et vous ramène, dans votre foyer, fatigué comme un coureur de marathon mais sans les douleurs musculaires, ce qui est très apprécié.


Celui qui vous dira que le silence fait partie de ces moments de pure tranquillité n’a jamais pêché ou, ce qui est plus grave, n'a jamais écouté la nature.

Au petit matin, quand le jour commence à peine à montrer ses premières lueurs, les serins, rouge-gorge, fauvettes, moineaux, merles et autres rouge-queue se réveillent bruyamment, racontant leurs rêves et se querellant allègrement.

Occupés ensuite à leurs travaux diurnes ils disparaissent pour laisser la place aux aboiements des grenouilles tout autour de l’étang qui préviennent ainsi les futures proies que des vilains humains ont décidé de s’installer autour et de troubler leur miroir aqueux.

Et oui ! dans cette étendue d'eau elles ne coassent pas, elles aboient.


Et puis un calme serein (le calme ne l’est-il pas toujours ?) s’installe, seulement troublé par le vent, les trilles flutées des crapauds et les appels des coucous qui se répondent et semblent se transmettre les dernières nouvelles de la région.

 

Pour être honnête, le résultat de ces pêches n'a qu'une importance secondaire, nous en revenons toujours contents et si la nasse est pleine le bonheur est complet.



Partager cet article
Repost0
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:11

Une lecture C.R.P.M.

Challenge Romans Policiers du Monde

 

‘’À trente ans, Sugawara Akitada occupe toujours un poste assommant aux IJParker3.jpgarchives du ministère de la Justice’’

Contacté par l'ancien professeur d’université qui l’avait recueilli à l’adolescence, il accepte de devenir maître-assistant en droits afin de tenter  d’éclaircir une histoire de chantage.

 

L'intérêt principal de ce roman, qui se passe dans le Japon du 11ème siècle, réside surtout dans la présentation très minutieuse de cette société, de ces coutumes, de la vie et des métiers du petit peuple ainsi que la vie universitaire avec ses rancœurs et ses rancunes.

Il faut bien admettre qu'à cette époque les motivations des gens étaient les mêmes que les nôtres, la jalousie, l’envie, la réussite, la richesse et le pouvoir. Rien ne change, quelque soit l'endroit et l'époque, depuis que l'homme est devenu ''sapiens''.

 

  Le héros se retrouve au milieu de plusieurs affaires différentes. Outre le chantage aux examens universitaires, vont s'ajouter, les meurtres d’une joueuse de luth enceinte, d’un mendiant, d’un professeur ainsi que celui de son mentor lors d’un incendie criminel.


Il devra aussi trouver comment venir en aide à l’un de ses élèves, dernier descendant d’une grande famille noble et dont l’héritage, après la disparition suspecte de son grand-père, est convoité par le mari de sa sœur appelé aussi communément son beau-frère.


Il lui restera enfin à comprendre pourquoi la fille du professeur, dont il est tombé amoureux, a refusé sa demande en mariage.


À l'intérieur de ce Japon ancien, les relations entre personnes dépendent de la position sociale de la famille, de l'âge et de la réussite personnelle. Est-ce toujours le cas dans ce pays ?

Nous sommes dans un monde qui se trouve à des années-lumière du notre monde occidental actuel où, malheureusement, seule la réussite personnelle donne de l'importance.

  

 Je ne regrette absolument pas de m'être replongé dans ce roman, retrouvé  dans ma bibliothèque campagnarde, et déjà lu il y a bien longtemps. 

Il est vrai que, dans un roman japonais d'époque, je me sens profondément en symbiose avec cette civilisation.

Vous ai-je déjà dit que j'étais un ethnologue raté et que tout ce qui concerne d'autres civilisations m'intéresse ? Oui ! Ce doit être l'âge qui me joue des tours.

 

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 21:08

Le Poulpe

Il y a comme ça des impressions, fausses souvent, qui restent à la périphérie de votre mémoire et celle du Poulpe en tant que héros me chicote un petit peu. N’a-t-il pas déjà existé dans une autre vie comme agent secret avec le Gorille, Coplan et autre Bonisseur de la Bath (OSS117) ?


Le poulpe, l’animal, pendant masculin de la pieuvre, possède un attrait sexuel indéniable dans certaines sociétés, il n’y a qu’à admirer certaines petites statuettes japonaises (netsukés) où le poulpe embrasse une femme à moitié ou complètement dénudée.

Je vous parlerai, peut-être, des netsukés un jour, autre hobby dans ma longue vie collectionneuse, mais ce n’est pas le propos de ce billet.


Poulpe1.jpgL’Héritière m’a prêté ce petit roman en ajoutant qu’il s’agissait d’un héros collectif, dont chaque aventure est écrite par un auteur différent.

Je l’ai entamé avec intérêt car l'héroïne est rousse, et j’aime les rousses.

Éditions La Baleine   Bon! C’est vrai! J’aime aussi les blondes, les brunes, les châtains et il m’est même arrivé de flasher sur une tête complètement rasée. Mais les vrais rousses, pas les poils de carotte, celles qui ont cette peau de porcelaine, des tâches de rousseur qui éclaboussent au soleil et des yeux verts frangés de la même teinte, ont toujours eu un pouvoir d'attraction planétaire pour le petit satellite minuscule que je suis.

 

Le Poulpe, qui a connu l'héroïne quelques années auparavant mais pas bibliquement, en profite pour combler cette lacune alors qu'il  en aime une autre.

À sa décharge, il l’aide avec ses huit grands bras (hein? Il n’en a pas huit) à ramasse r un pactole qui va lui permettre de réaliser son rêve: s’installer à Malte. Pourquoi Malte ? Motus et clavier cassé. (J’invente de nouvelle expression plus électroniquement moderne, motus et bouche cousue me paraissant inadéquat pour un roman écrit certainement sur un ordinateur)

 

Un long préambule pour vous dire que ce roman d’aventure ne casse pas trois pattes à un canard et se lit en une journée.

Je mes suis perdu dans les yeux verts et j’en ai oublié l’histoire, mais, cela a-t-il vraiment une importance quelconque. Oui !... D’accord! La Rousse est une arnaqueuse mêlée malgré elle a une affaire de contrebande d’objets anciens afghans et elle veut trouver pourquoi une de ses vagues connaissances s’est fait assassiner près de son hôtel avec à ses côtés la reproduction d’un vase antique.

Voilà, vous en savez assez. La suite est une affaire de peau satinée et d’un octopode à deux tentacules, un handicapé donc, qui retourne à son ancien et éternel amour, laissant la jeune rousse s’embarquer pour La Valette ce qui est quand même moins euphorisant que Cythère.


Il est vrai que je ne semble pas avoir retenu grand chose de cette histoire, mais n’est-ce pas là son intérêt principal : passé un bon moment sans se creuser le ciboulot. 

Pour les prochains romans de la série, ne pourrait-on pas abandonner Le Poulpe et écrire les aventures de La Rousse ?

 

 

Les avis de Manu, Leiloonalink, Ys et Keisha qui ont toutes apprécié.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


 

PS : La Rousse a un nom, bien sur et l’autre, Le Poulpe, aussi, mais je ne les ai pas trouvés assez aventuriers. Brigid et Gabriel, Pour moi, les Brigid ou Brigitte sont, en général, blondes et les Gabriel, des archanges qui respectent la femme et n’essaient pas de coucher dès la première rencontre, cela se saurait… Quoique!

Partager cet article
Repost0
4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 18:45

Je vais être démuni d'ordi le temps de retrouver mon autre chez moi au Québec.

Voici ma citation du jeudi, car je ne sais toujours pas l'enregistrée à l'avance.

Je n'ai d'ailleurs pas noté grand chose ces derniers jours aussi je vais revenir sur un livre qui m'a fait sourire.

 

CitationsSur une excellente idée de Chiffonette

 

"Adriani est une supporter assidue du dicton ‘’les enfants sages se préparent à manger avant même d’avoir faim’’. Cet adage présente de nombreuses vertus en ce qui concerne les repas quotidiens, mais il est insupportable lorsque l’on constate que l’autre a toujours une longueur d’avance sur soi."


Petros Markaris « L’empoisonneuse d’Istanbul »

Partager cet article
Repost0
3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 10:14

Je viens de lire ce petit roman en deux jours et j’avoue humblement que je me suis posé un tas de questions, non sur l’histoire mais sur les motivations de l’auteur. Ce qui, avouons-le, ne m’a pas permis d’en apprécier pleinement les péripéties.


Le style d'écriture est facile, malheureusement parfois simpliste et souvent répétitif.

Il n’y a pas de 4ème de couverture, ne vous posez pas la question du pourquoi, la réponse est simple : si vous écrivez une seule ligne sur ce livre, vous le dévoilez en totalité.


Pour une fois mon billet va être court.


Billington.jpgJe vous dirai simplement qu’il y a de la folie, des meurtres bien sauvages et bien ensanglantés, de l’intelligence du mâle réduite à son sexe (j’allais écrire "queue" mais il y a peut-être des enfants qui vont me lire) et j’oubliais, le complexe du miroir vengeur.

Quand un auteur féminin nous percute avec l’idée que tous les hommes sont des salauds seulement intéressés par la beauté de la femme et par le sexe, nous pouvons, en effet, nous poser un tas de questions.

 

C'est le premier roman édité d'Olivia Billington. Elle a des idées et un style, et devrait nous donner des écrits plus consistants et plus charnus dans le futur.


Pas inoubliable pour Le Papou, mais c’est bien connu, il a l’esprit tordu.

Chaplum a bien aimé.

 

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 21:56

Il faut croire qu’il aime ça Le Papou.


Je vous avais écrit que le vendredi je ferais une petite visite à la librairie d’occasion anglaise sur le marché de Riberac, ça m’a permis d’ajouter à mes futurs lectures deux ouvrages d’Ellis Peters contant des  enquêtes de frère Cadfael, in english of course.

 

Aujourd’hui je vais vous parler d’une autre foire, une vraie, une dont l’existence remonte au Moyen-Âge et peut-être avant.

 

La foire à la Latière à St Aulaye dans le pays de Double.

 

Elle ne se déroule plus que 2 fois par an, le 30 avril à la Saint-Eutrope et le 15 septembre ou le 2ème dimanche de ce mois.

Dans le passé, elle avait lieu 3 autres fois, à la Saint-Laurent, le 17 juillet et à la Saint Alexis  le 10 août , je n’ai pas trouvé la date de la 5ème .

 

Je n’ai pas non plus trouvé la signification  du nom de ‘’Latière’’ qui semblerait être un nom de lieu et l’emplacement d’une source qui fut longtemps recherchée pour ses vertus par les femmes qui n'arrivait pas à tomber enceinte.  Elles y jetaient un sou ou une épingle.

 

Cette source aurait été honorée par les druides puis les Gallo-romains y auraient bâti un temple dédié à Mercure enfin les chrétiens y substituèrent un de leur martyr, saint Eutrope.

 

Comme toutes les foires, ce fut et c’est toujours un lieu de rencontre, et en ce dernier jour d’avril on peut venir y rencontrer du monde, acheter des animaux de ferme, vaches, chevaux, ânes, poneys et toutes sortes de volailles utiles ou exotiques, ainsi que des chiens de chasse ou d’agrément.

 

La route de campagne pour accéder au site n’est pas bien large et l’arrivée de milliers de voitures ne favorisent pas la circulation. L’accès au stationnement est assez long car celui-ci est payant, 4 euros par véhicules.

 

Outres les animaux de fermes mentionnés plus haut, on y trouve plusieurs stands offrant des produits de pays, jambons fumés ou séchés, foies gras, conserves, miel, pineau, vins et même du cidre qui serait breton et bien sur toute la faune de commerçants offrant, vêtements, sacs, paniers fait main, fleurs, colifichets, bijoux, articles de cuisine, ainsi que des artisans de portes et fenêtres, des chauffagistes, des charpentiers et des manufacturiers de tracteurs ou d’autres machineries pour la ferme.

 

Les habitants ont longtemps travaillé très dur, courbés vers la terre, labourant, hersant, sarclant, binant et n’ayant pour ainsi dire peu ou pas de loisirs. Les foires étaient l’occasion de rencontrer du monde perdu de vue pendant l’année et de s’amuser autour d’une ventrêche grillée et d’un coup de piquette.

Certes les manèges ont remplacé les jeux d’autrefois et si on trouve encore des bandas et d’autres musiques on n’y danse plus, comme autrefois, la bourrée, la gigue ou lou pélélé.

 

Si vous vous trouvez dans la région fin avril, n’hésitez pas à venir passer quelques heures au contact de l'agréable population de ce coin de pays.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 10:47

Je me suis pris, moi-même, en flagrant délit de mensonge.J’essayais de choisir un ou deux livres chez Sœurette et impoliment, j’ai regardé le derrière de celui-là, ce que je ne fais que très rarement.

J’y ai vu 3 intérêts :

a)      Ça se passe à Shangaï

b)      C’est un roman policier

c)      Le lieutenant de police Piao va devoir se faufiler entre les bas-fonds et la corruption politique.

 

Dans l’idée de mes voyages policiers par lecture interposée j’avais déjà lu des romans de Qiu Xaolong qui se passent en Chine, mais dont l’auteur vit aux Etats-Unis et je me suis dit, en aparté, car il m’arrive de me parler et même à haute voix, qu’un autre regard sur la société chinoise serait intéressant.

Le nom de l’auteur m’a tarabusté légèrement mais étant donné le coût gratuit de la chose, je me suis laissé tenté d’autant que le début semblait annoncé une histoire pas mal compliquée.


AOakes1.gifHuit cadavres, 1 femme et 7 hommes dont 2 occidentaux sont retrouvés dans la boue de la rivière Huangpu, attachés ensemble par les jambes et le cou, les visages écrasés, les dents et les yeux arrachés pour éviter toute identification.

Le lieutenant Sun Piao, qui n’a rien d’un poète ni d’un esthète comme l’inspecteur principal Chen Cao de Qiu Xaolong, ressemble malheureusement beaucoup à un policier américain, si ce n’est qu’il fume comme un pompier, des cigarettes dégueulasses et va devoir démêler une affaire dont les fils se perdent entre capitalisme sauvage et communisme gangrenée dont l’unique but commun est de faire de l’argent en trichant, en volant et en tuant.

Le tout dans la toile inextricable d’une société où les relations personnelles, les différences de classes sociales, réelles bien qu’interdites, la corruption endémique à tous les échelons, ne peuvent que gêner une enquête qui dévoilerait des compromissions au plus haut niveau.


Roman noir, ‘’noir comme un lac sans fond’’ nous dit l'auteur, noir comme de l’encre, noir comme la pollution, noir comme les fleuves charriant les déchets de toute l’humanité.

Roman glauque comme les idées corruptrices, comme les eaux citadines, comme les sentiments inhumains, comme les milliers de condamnés tués d’une balle qu’ils doivent payer eux-même.

Roman où tout est trafic, les antiquités, le corps humain, l’alcool, les conditions sociales, la nourriture, la drogue et même l’amour.


Il ne peut y avoir dans ce genre de roman, ni vainqueurs, ni vaincus, tout le monde meurt, les méchants physiquement, bien sur et les bons en perdant leurs illusions.


Pour un roman qui se déroule en Chine et écrit par un Anglais, le style est très américain, phrase courte et hachée, verbe inéxistant.

On y rencontre une Chine telle qu’on peut l’envisager avec ses classes sociales si sclérosées qu’elles en deviennent grotesques.

 

J'avoue qu'après ce genre de lecture, il n'est pas facile de s’endormir en rêvant de roses qui s'épanouissent et d’oiseaux qui chantent dans la campagne verdoyante d'un printemps précoce.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:13

Citations

Sur une idée de Chiffonette

 

"Elle se tourne vers moi pour me regarder de travers.

-    Je veux bien te croire. Mais de temps à autre, je me mets à crier afin d’avoir la conscience tranquille. Je veux être sur d’avoir fait mon devoir.

Je n’aurai donc pas tout perdu, me dis-je. À tout le moins, j’ai appris que lorsque ma tendre moitié me fait une scène, elle ne le fait que par devoir conjugal. Il est donc inutile que je me prenne la tête dorénavant."


Petros Markaris « L’empoisonneuse d’Istanbul »

Partager cet article
Repost0
24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:21

Les crevettes

 

Voilà un aliment comme je les aime, facile et rapide à préparer et sauf si vous n’aimez pas les fruits de mer ou si vous êtes colestérolés au maximum, il ne peut que plaire.

Aujourd’hui je vais vous les faire simples et normalement vous devriez avoir les ingrédients dans votre cuisine.


Il vous faut pour 4 personnes:


600 à 700 gr de crevettes crues que vous décortiquerez au préalable

1 cuillerée à thé de citronnelle en poudre

1 verre de vin blanc sec

1 à 2 cuillers à soupe d’Huile végétale

Sel

 

Dans une poêle que vous pouvez couvrir, dans un poêlon ou une casserole, faire chauffer l’huile et jeter les crevettes dans l’huile bouillante, couvrir. Brasser à 2 ou 3 reprises pendant les 3 minutes de cuisson, ajouter la citronnelle, le vin blanc et une petite pincée de sel.

Couvrir de nouveau et laisser quelques minutes à feux doux.

Vous pouvez servir avec du riz vite-fait ou des pâtes type tagliatelles ou fettuccine.

Moi j’aime bien aussi avec des petites pommes de terre coupées en deux et cuites au micro-onde, épluchées, salées, poivrés avec une petite noisette de beurre.

 

Petits trucs:

- Je retire aussi la queue des crevettes, j'ai horreur de mettre mes doigts dans la sauce pour les attraper.

- Je choisis toujours un bon vin pour faire la cuisine et j'en bois avec le plat.

Modérément bien sur !


Partager cet article
Repost0
24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 08:19

Tome 1: ''L'alliance des trois''

 

 

Imaginons que notre belle planète bleue ne soit pas un gros objet inerte qui tourne bêtement autour du soleil, mais une entité qui peut se protéger en cas d’agressions en modifiant certains éléments comme les vents, la flore et la faune et en augmentant la force et le nombre de séismes, des éruptions volcaniques et par conséquent des tsunamis ou d’autres catastrophes qui ne seraient donc plus si ‘’naturelles’’ que cela. Voyez-vous où je veux en venir ? Fukushima cela vous dit-il quelque chose ?

(pour information ce livre fut édité en 2008* voir le post scriptum)

 

C’est l’idée de base de Maxime Chattam.

 

À New York, un adolescent, Matt, adepte de jeux de rôles, à l’impression qu’un certain nombre d’évènements irrationnels semble augmenter mais ne seraient-ils pas juste le fruit de son imagination débordante.

 

Une nuit alors qu’un ouragan de neige est annoncé, Matt s’endort bercé par un vent furieux.

À son réveil il constate que ces parents ne sont plus là, qu’une énorme épaisseur de neige recouvre toute la ville, que tous les véhicules se sont volatilisés, qu’il n’y a plus d’électricité et, beaucoup plus affolant, que des mutants, ressemblants à des zombies, essaient de l’attraper.

 

Dans cet ''Autre monde'' de Maxime Chattam, tous les adultes ont disparus ou se sont changés en mutants dangereux, tous ce qui est métallique est déformé, plus d’électricité, plus de communications Internet, radios ou télévisuelles.

La flore est devenue une jungle, qui envahit tout très rapidement, peuplée d’animaux dangereux.

 

Avec son ami Tobias, jeune noir déluré et hyperactif, il décide de marcher vers le sud, espérant trouver d’autres jeunes rescapés comme eux. Pourquoi le sud ? C’est une des péripéties du début du roman et si je commence les explications, je vais vous en dire trop.

 

Dans ce premier tome, ils s'en passent, d’ailleurs, beaucoup trop des péripéties. Je ne veux pas être négatif, car finalement, si je l’ai commencé avec un esprit de vieil adulte sceptique, (mon côté négatif : anode de mon cerveau), je l’ai fini avec une âme d’adolescent souhaitant connaître la suite des évènements. (la cathode positive du même)

Trop de matières peuvent nuire, trop de questions peuvent nous fatiguer, mais comme je suis, parfois, raisonnable, j’ai donc raisonné, et le résultat de ces réflexions a fait pencher la balance vers la fameuse cathode déjà mentionnée.

Il y a beaucoup de matières et beaucoup de questions sans réponses, mais il fallait bien que Mr Chattam non seulement mette en place son nouveau monde mais aussi nous prépare à la suite de sa série.


Certaines ficelles sont un peu grosses comme le Minotaure, ce monstre qui n’en est pas un, le traître dont on ne comprend pas très bien les raisons qui le pousse. Mais globalement il existe de bonnes trouvailles, qui n’en sont peut-être pas toutes, mais qui s’intègrent bien dans les évènements comme les ‘’Longs Marcheurs’’ qui vont de communautés en communautés en risquant leur vie, pour apporter des nouvelles, des informations, et malheureusement des catastrophes. (Déjà apparus, il y a bien longtemps dans un autre roman apocalyptique mais je crois qu’on les nommaient ‘’les Facteurs’’)

 

L’idée initiale de l’auteur m’a plu, ce qu’il en fait, un petit peu moins. C’est un roman-jeunesse qui ne le dit pas et aussi le premier tome d’une de ces nombreuses séries qui font le beurre des éditeurs en mal de succès, insensibles à la destruction des forêts. Ce qui, reconnaissez-le, est un comble pour un roman où le manque d’éthique écologique provoque la colère de notre planète.**

Il semble, après ‘’le gang de la clef à molette’’ et maintenant ‘’Autre monde’’ que je sois en plein dans un trip écologique sans le vouloir.

D’accord ! Je mélange tout mais n’ayez crainte, j’en suis conscient et j’aime bien.

 

Je vais au moins lire le suivant,  espérant qu’après toutes les nombreuses questions, je vais enfin trouver quelques éléments de réponse.

 

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

PS:

*Les tomes 2 ''Malronce'' et 3 ''Le coeur de la terre'' sont, bien sur, déjà parus.

** En parlant d'écologie, pourquoi l'éditeur n'a utilisé, tout au long de ce livre, que les 3/4 des pages en hauteur en laissant le haut vierge. Pour prendre des notes ? Ce n'est pas un livre si compliqué que cela !

Partager cet article
Repost0