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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:13

Tache écarlate

     Sur la neige immaculée

          La mort annoncée

 

Dans son costume vert

     Sur un bougainvillier rose

          Le pigeon chante

(souvenirs des îles Marquises)

 

Le pigeon vert est un pigeon endémique des îles Marquises qui surprend quand on le voit la première fois.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:02

En entrée ou en plat principal, créé un soir ou il faisait chaud avec un reste de saumon fumé.

Préparation : 10 minutes

Pas de cuisson

Ingrédients pour 2 personnes:

2 avocats

200gr de saumon fumé

½ oignon

1 citron ou 1 1/2

Huile d’olive

Poivre

1 tomate

1 c/soupe de câpres

Prélevez la chair des avocats et coupez-les en dés. Versez dans un bol avec le jus d'1/2 citron.

Coupez le saumon en dés.

Ciselez l’oignon. 

Mélangez délicatement le saumon et l'oignon à l'avocat, et versez dessus le jus d’un citron.

Poivrez.

Taillez la tomate en dés

Ajoutés les dés de tomate et les câpres, ajoutez le reste de citron et de l’huile d’olive au goût.

Mélangez et laissez au réfrigérateur 10 minutes.

Servez avec du pain toasté.

Les câpres sont facultatives mais vous pouvez ajouter de l’origan.

Vous pouvez remplacé la tomate par 1/2 concombre ou des coeurs de palmiers.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 16:10

En ce samedi de Pâques nous volons vers Nuku Hiva la plus grosse île des Marquises soit plus de 3 heures de vol depuis Rangiroa dans un ATR 72 d’Air Tahiti.

Pendant l’approche, nous constatons  que l’île n’est qu’une montagne au milieu d’une mer bleue outremer dont la couleur foncée et les fortes vagues indiquent des fonds profonds.

381.JPGLe paysage autour de l’aéroport parait presque désertique, la flore semble comme brûlée. Nous apprendrons plus tard qu’il n’a pas plu sur les Marquises depuis plusieurs mois.

La région de l’aéroport porte bien son nom de « terre déserte » et pourtant c’est de cet endroit que l’agriculture maraîchère fournit les légumes à toute l’île.382.JPG

 

 

Nous devons séjourner à Taiohae, la ville principale, et le trajet depuis l’aérogare nous prend 1 heure en 4x4, d’abord sur une mauvaise route pierreuse pour se terminer sur la nouvelle route goudronnée.  

Quand cette route est fermée, le trajet dure 3 heures entre le village et l’aéroport. Quant aux informations disant qu’un hélicoptère fait le trajet en 10 minutes, ce fut vrai, mais l’hélicoptère a été envoyé ailleurs pour réparation, et n'est jamais revenu, servant maintenant aux balades de touristes quelque part vers Tahiti.


398.JPGMais avant de commencer ce trajet qui s’avèrera inconfortable mais magnifique, il nous faut trouver celui qui doit nous accueillir. Aucun signe jusqu’à ce qu’un géant nous demande si nous sommes les Martin pour la pension Moana Nui ; non, pas les Martin, et oui, pour la pension.

Oh ! Surprise, il s’avère que les Martin existent et sont anglais et que nous n’avons pas été mentionnés au chauffeur. Comme nous sommes déjà dans le 4x4, il faudrait une douzaine de géants pour nous sortir de là, quant aux anglais … ce n’est pas notre problème.

 

 

Notre chauffeur leur trouve un taxi et finalement nous partons avec un jeune polonais qui lui vient prendre son service de musicien chanteur, sur un paquebot actuellement à l’ancre dans la baie de Taiohae, paquebot que nous avons déjà rencontré à Tipula (Rangiroa). C’est une hôtesse en fin de contrat qui nous avait aidé lors de notre panne de « fun car »393.JPG 

 

 

Le paysage, donc, jusqu’à Taiohae est magnifique, des pentes abruptes, des canyons sauvages, des vues sur des baies escarpées, des arbres de toutes sortes et des fleurs de toutes les couleurs ainsi qu’une fougère rouge font notre admiration. Nous nous arrêtons pour prendre des photos, si bien que nous mettons presque deux heures pour le trajet.

389.JPG

385.JPG

  416.JPG 

394.JPG

397.JPG395.JPG 

 

 

 

 

 

 

 

A l’arrivée, nous nous rendons compte que le propriétaire de la pension nous a complètement oublié, heureusement il lui reste une chambre, la plus moche de notre séjour polynésien, très petite mais propre, pas de fenêtre mais avec l’air conditionné, pas assez de place pour un meuble de rangement pour nos affaires et avec une salle de bains et une toilette minimale.

Pour en terminer avec cette pension qui est aussi un restaurant et une pizzeria, nous apprenons que le dimanche ses facilités sont fermées mais nous sommes en demi-pension.

Le propriétaire, qui a repris depuis peu le contrôle de la pension suite à un incendie qui a détruit sa famille, semble parfois perdu mais n’en est pas moins sympathique et il nous trouvera un restaurant dans un autre hôtel et nous prêtera une voiture, le tout à ses frais..

Nous passons l’après-midi à visiter Tiaohae et allons même jusqu’à la cathédrale car nous avons l’intention, par curiosité, d’assister à la messe du dimanche de Pâques.

Nous rencontrons aussi notre guide qui le lendemain, après la messe doit nous faire visiter l’île.

Nous ne sommes pas très heureux de notre installation mais Dulcinée et moi, depuis que nous voyageons, avons parfois été obligés de dormir dans des lieux moins sympathiques. Il n'y a pas si longtemps, lors d'un voyage à La Réunion nous avons même refusé l'hôtel pour partir, après 2 jours de voyage presque sans dormir, chercher une chambre plus propre.

Demain la messe à 8h30 et la visite de Nuku Hiva.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 15:33

frenchpolynesia.svg.png

Après Tahiti, Moorea, Bora Bora, de l’archipel de la Société, nos deux destinations suivantes Manihi et Rangiroa appartiennent à l’archipel des Tuamotu et notre voyage va se terminer dans l’archipel des Marquises.

Trois archipels, donc, mais la Polynésie française en comporte 5 comprenant plus d’une centaine d’îles dont la moitié sont habitées.

Tahiti, Moorea appartiennent aux « Îles du vent » et Bora Bora aux « Îles sous le vent » de l’archipel de la Société.

L’archipel des Tuamotu est un ensemble de 78 atolls au nord-est de « La Société »

L’archipel des Marquises se situe à 1500 km  au nord de Tahiti et se compose de 11 îles ou îlots.

Les deux autres sont les îles Australes qui comprennent 7 îles qui se trouvent entre 600 et 1300 kilomètres au sud de Tahiti, et l’archipel des Gambiers située à 1700 km au sud-est de Tahiti, à peu près à la même latitude que les « Australes »

 

La Polynésie s'étend sur près de 3500 kilomètres du nord au sud et plus de 2000 d'ouest en est, soit plus des 2/3 de la surface du Canada. L'aviation reste le meilleur moyen de se déplacer et a permis aux populations de sortir de leurs isolements et de prendre conscience de leurs racines communes.

 

La population totale de la Polynésie française n’est que de 250 000 habitants dont 78% sont d’origine.

Polynésiens et Maoris, sont de même origine, possèdent des coutumes  identiques ou très proches, et sont implantés depuis Hawaï, jusqu’en Nouvelle-Zélande et depuis l’île de Paques jusqu’au Philippines.

Leurs langues sont proches mais par exemple la langue des Marquises est plus proche de celle d'Hawaï que de celle de Tahiti ce qui laisse supposer que la séparation des Hawaïen et des Marquisiens est moins lointaine que celle avec les Tahitiens.

 

Toutes ces îles se déplacent, (eh! Oui! elles ont des petites pattes dirait l'Héritière) en suivant le mouvement de la plaque océanienne. Comme les « points chauds » restent fixes, de nouvelles îles volcaniques devraient, un jour ou l'autre, sortir de l’océan.

Les volcans maintenant éteints  s’enfoncent progressivement jusqu’à disparaître, ne laissant visible que le récif corallien dont la croissance compense la disparition du support, ce qui est le cas des « Tuamotu » et particulièrement de Rangiroa et de Manihi.

Dans l’archipel de la Société, Tahiti plus jeune que Bora Bora par exemple, possède encore un massif élevé (2240 m) au centre du lagon, ceint par le récif corallien. Celui de  Bora Bora ne s’élève qu’à 727 mètres.

Beaucoup plus jeunes, les principales îles des Marquises ne possèdent pas encore de récif corallien.

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 22:09

Bon, jusque là je n’ai parlé que de coup de cœur, il faut malheureusement que je vous parle maintenant de notre première déception.

Rangiroa est le plus important lagon de la Polynésie et nous avions prévu d’y passer une semaine dans un bungalow sur l’eau. Malheureusement le seul hôtel qui offrait cette facilité, à fermer pour des rénovations et le seul qui reste n’offre, au mieux, que des bungalows au bord de l’eau.379.JPG

Nous avions donc rajouté Manihi et ne regrettons pas ce changement, mais nous voulions quand même passer quelques jours à Rangiroa.

Pourquoi cette déception ? Le plaisir de ce genre de voyage commence avec l’accueil, rien de bien grave mais à notre arrivée, pour la première fois du voyage, le service d’accueil est arrivé bien en retard à l’aéroport ….quoique aux Marquises… mais ceci est une autre histoire qui viendra plus tard et qui ne concerne pas un hôtel de standing.

 

378.JPG

Depuis l336.JPGe début, les Polynésiens des services de réception des hôtels étaient gentils, accueillants et serviable s. L’accueil du Mantai de Rangiroa, effectué par des français, fut froid et distant.

En plus, il n’y avait ni plage, seulement des rochers, ni piscine. Pour des débutants en plongée, cela s’annonçait mal.

 

 

 

340.JPGPour le reste, voyons, comment dire ? Nous étions devant un paysage de rêve offrant à notre vue un magnifique lagon aux couleurs changeantes, avec une douceur de température à faire pâlir d’envie nos amis québécois, autant en profiter.372.JPG

L’hôtel se trouve au milieu d’un motu de 12 kilomètres de long, entre deux passes dont l’une magnifique permet de voir des dauphins s’amuser dans les rouleaux, ce que nous fîmes le lendemain en partant en excursion aux rochers à une heure de canot de l’autre côté du lagon.

Ces rochers travaillés par la mer et les intempéries ressemblent à de la dentelle de pierre, dentelle toute fine mais aussi acérée et coupante.

Après une344.JPG longue promenade difficile près de ces rochers, nous avons goûté à des bénitiers et à des bouchots crus, puis nous sommes revenus sur le petit îlot où nous avions laissé notre canot et nous avons partagé un barbe cue préparé par nos trois accompagnateurs, suivie d’une baignade au milieu de petits requins « pointe noire »350.JPG

 

 

353.JPG354.JPGChaque femme de l’excursion a reçu un petit sac à main, tressé en quelques minutes par nos guides et nous avons retraversé le lagon pour d’abord retourner voir les dauphins et ensuite plonger sur un rocher surnommé l’aquarium, car fréquenté par de nombreuses variétés de poissons.

L’aventure commence quand on ne s’y attend pas, en plein milieu de la passe, alors que les dauphins ne se montrent pas, le moteur tousse, s’arrête et refuse de repartir.

Notre canot, pris dans les rouleaux de la passe, commence à glisser vers la côte et malgré tous les efforts du barreur, le moteur refuse absolument de redémarrer. Finalement au bout d’une très longue demi-heure, un autre canot nous prend en remorque et nous ramène à quai.

Après réparation, nous repartons vers l’aquarium et profitons de ce magnifique et poissonneux  endroit avec nos masques et tubas.

De nouveau, le moteur fait des siennes et pour éviter d’être de nouveau en panne, le barreur le maintient en marche pendant tout le temps de la plongée.

Très belle excursion à laquelle nous aurions pu ajouter, le lendemain, soit celle du lagon bleu soit celle des sables roses mais nous décidons plutôt de louer un « fun car » et de parcourir les 12 kilomètres du « motu » et de visiter les villages de Tipula et d’Avatoru qui se trouvent à chaque extrémité.362.JPG

363.JPGDrôle de véhicule, ce « fun car », deux places, côte à côte, avec un guidon et un moteur de scooter et une dire c tion qui a oublié d’être assistée. Nous faisons la route jusqu’à la passe de Tipula et nous arrêtons, à 2 kilomètres de  ce que nous croyons être le village**, pour essayer de voir les dauphins.

Pas de dauphins et plus de « fun car » qui refuse de redémarrer. Une jeune femme venue voir aussi les dauphins utilise son cellulaire et nous aide à contacter l’hôtel.

Le dépanneur, ne pouvant solutionner le problème, nous ramène à l’hôtel pour nous confier un nouveau « fun car » et cette fois, pour conjurer le mauvais sort, nous partons de l’autre côté, vers Avatoru mais au bout de quelques minutes, notre engin n’avance plus.

Nous avons la chance de croiser le dépanneur qui lève le pouce et se trouve fort surpris lorsque je pointe le mien vers le bas.

Il s’arrête, fait un essai, ouvre le capot et après le changement de la bougie, notre véhicule se met à ronronner et, ce qui est le plus important, à avancer à toute vitesse.

Nous avons pu visiter le petit village d’Avatoru, son quai, sa passe et son chinois (épicier).

Toutes ces aventures s’étant bien terminées, nous avons un moral excellent et nous nous offrons un excellent cocktail et préparons nos valises pour notre départ le lendemain sur les Îles Marquises.

 

** en fait le village de Tipula se trouve de l’autre côté de la passe.

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 14:57

Pour les côtes de la Louisiane, blessées par la folie des hommes.

 

Je ne suis pas un fou de poésie.

Mais qu'est ce que la poésie ?

Les chants amerindiens, pour moi, en sont.

Ils mêlent la faune et la flore à leurs sentiments et vénèrent la terre et les éléments.

Peut-être devrions-nous en faire autant avant de tout détruire dans notre fuite vers le futur.

 

Une fois je me voulus amoureux.

J'étais un petit écureuil

rayé de noir.

Je grimpais aux branches tremblantes pour lui cueillir des fruits.

J'ai même nagé avec la lune sur l'eau

pour la rejoindre.

C'était une époque un peu troublée pour moi.

Je travaillais tout le jour pour trouver la nourriture

et je veillais toute la nuit sur son sommeil.

Ce n'est plus pareil à présent

mais mon coeur chante encore

quand je l'entends

au-dessus des feuilles.

 

Poème chanté Cree

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 14:18

KREICHS4.jpg

Ce roman se passe en grande partie au Guatemala ou Temperance Brennan aide une organisation internationale pour la recherche des identités de personnes assassinées pendant la guerre civile vingt ans plus tôt.

Deux membres de l’organisation sont assassinés sur la route alors qu’ils reviennent de la capitale.

 

A Guatemala City, un policier, qui a fait des études au Canada, demande à Temperance si elle peut les aider à « traiter » un cadavre découvert dans une fosse sceptique et qui pourrait être le corps d’une des quatre jeunes femmes disparues depuis peu, dont la fille de l’ambassadeur du Canada.


Du Guatemala à Montréal, Temperance va se retrouver mêlée à cette affaire qui devient de plus en plus complexe et semble impliquer des anciens tueurs de la guerre civile, des jeunes filles riches mais mal dans leur peau, un journaliste d’enquête, un ambassadeur qui aime les jeunes femmes, un procureur guatémaltèque qui gêne l’enquête et Ryan le policier de la SQ venu aider Temperance.


J’admets qu’on puisse facilement utiliser une anthropologue légiste reconnue, dans un pays étranger, mais j’ai du mal à accepter qu’un policier canadien se retrouve aussi facilement dans ce pays, même s’il a été un compagnon d’études de son compère guatémaltèque.


La solution de tous les problèmes est un peu tirée par les cheveux mais les raisons pécunières qui poussent certaines personnes à prendre des risques sont compréhensibles.

Finalement le rôle de chaque personnage dans cet imbroglio latino-canadien trouvera son explication.

 

Ce n’est pas le meilleur de Kathy Reichs. À mon humble avis, l’écriture donne l’impression de manquer de rigueur et se complaire dans la facilité. J’ai beaucoup aimé les deux premiers, moins les deux suivants.La rigueur, est une des grandes qualités de Temperance Brennan dans la série télévisée, j’espère que l’auteur en fera autant dans ses futurs romans.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 21:47

Bonjour,

Ia ora na,

Kaoha (en marquisien)

 

J’ai toujours été intéressé à pouvoir communiquer avec les étrangers et donc à apprendre les rudiments de leurs langues.

 

Lors d’une soirée, un de mes amis m’a demandé si les tahitiens parlaient une sorte de créole.

Toute la Polynésie Française étudie en français et je n’avais donc aucune raison de penser que les contacts seraient difficiles. Ils ne l’ont pas été. Très vite on se rend compte que les autochtones sont bilingues et que leur langage n’a rien à voir avec une forme de créole comme aux Antilles ou à La Réunion.

 

Il y a plusieurs langues polynésiennes qui ont toutes des racines communes mais qui, de part leurs éloignements, ont évolué différemment ainsi dans les îles que nous avons visitées les langues de Tahiti, des Tuamotu et des Marquises sont différentes. Tahiti étant devenu le pôle d'attraction, le tahitien se parle un peu partout, quant aux Marquises, il existe deux langues légèrement différentes suivant les îles et qui s'apparentent t plus à l'hawaïen qu'au tahitien.


Ayant acheté le « petit tahitien de poche » j’ai commencé à le feuilleter pour me rendre compte très rapidement que ça ne serait pas facile.

Ils ont les mêmes 5 voyelles que nous, une vingtaine de diphtongues à la  prononciation parfois déroutante et seulement 9 consonnes (n’existent pas b, c, d, g, j, k, l, q, s, w, x, y, z.)

Non seulement le vocabulaire est difficile et complexe dans sa subtilité mais la grammaire est complètement différente de celle de nos langues européennes.

On apprend très vite à dire en roulant les R, c'est très important :

« ia orana » qui veut dire bonjour et au revoir quoique pour partir l’expression se réduit à « nana »

« mauruuru » (prononcé maourouourou) merci qui à l’usage se prononce maururu (maourourou) et puis « maeva »  bienvenu et « manuia » (manouia) l’équivalent de « à votre santé ».

le E se prononce É et le U toujours OU et la diphtongue OU (allez cherchez un peu!) OOU

 Qu’ai-je retenu de ces deux semaines :

De la bouffe : moa fafa (poulet aux herbes) pua’a chou (porc au chou) ma’o (du requin)

’a’ahi (du thon), painapo ( l’ananas) ’i’ita (la papaye) mapé (la châtaigne)

Des fleurs : tiaré (la fleur de tahiti)

Et aussi des mots connus en français comme :

« vahine » la femme  « tane » l’homme « fare » la maison « pareu » notre pareo qui se prononce en fait « pareou »

"mahi mahi" la daurade coryphène.

Je vous passe les adjectifs comme grand et petit, mais j’aime bien joli(e) qui se dit « nehenehe »    mais attention « nehenehe » se traduit aussi par le verbe pouvoir.

La prononciation du vocabulaire est plus qu’importante car une simple erreur d’accentuation peut changer complètement ce que vous voulez dire.

exemple :« ’uru » le fruit de l’arbre à pain, « uhu » sorte de perroquet «’uri » le chien « uhi » sombre « ’ui » frotter  « uhi » l’igname

Le faible nombre de consonnes trouble car on a l’impression de ne prononcer que des voyelles etcela  nous donne pratiquement pas de trucs mnémotechniques pour se souvenir.

 

La grammaire est beaucoup plus difficile à expliquer, donc à comprendre.

La structure de la phrase n’est pas sujet/verbe/compléments mais verbe/sujet/ compléments

Donc en général la phrase commence par le verbe (qui n’a pas de conjugaison) mais possède  des marqueurs qui se placent devant et vont indiquer ce qui est accompli « ua » (passé), ce qui ne l’est pas encore « e » (futur) ou ce qui est train de se faire « te » (présent)

Ainsi le verbe partir qui se dit « reva » donne

ua reva : il est parti

e reva : il va partir

te reva : il part

Suit le sujet; le bateau « te pahi » ce qui donne «  te reva te pahi » : le bateau part, "ua reva te pahi" le bateau est parti et "e reva te pahi" le bateau va partir ou partira

Simple non! Non! pas simple du tout

Je vous passe les subtiles modifications d'une phrase losque vous êtes proche, à côté, pas bien loin ou loin de l'action.
Mon but n'est pas de vous apprendre une langue que je ne connais pas mais de vous montrer qu'il s'agit bien d'une langue que l'on parle et que l'on comprend, en partie, dans presque tout le pacifique.

 

C’est bien une langue, subtile, difficile et compliquée qui servait surtout à la communication verbale et qui comprend un vocabulaire complexe, qui le devient encore plus pour le milieu de vie des polynésiens, par exemple tout ce qui concerne la mer, sa couleur, son allure et bien sur ses produits.


Quand au monde moderne amené par les « Faranis » (Français) ou les » popa’a (étranger blanc), les polynésiens ont inventé leurs propres termes ce qui prouve que cette langue évolue ainsi « fare » la maison a donné « fare-moni » la banque ou maison-argent , la salle de bain est devenu « fare pape »  maison eau,  le lieu de culte « fare pure » maison prière et l’hôpital « fare ma’i » maison maladie etc.

 

Peut-être que les Français, qui s'anglicisent dans l'évolution moderne des techniques, pourraient prendre les Polynésiens ou les Québécois comme modèles et crééent leur propre vocabulaire.

 

Pour votre attention je vous dit "mauruuru" ou "Koutau nui" en marquisien

"nana" se dit aussi aux Marquises mais le terme exact pour aurevoir est "a pae"

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 16:02

Pendant des années les passagers des compagnies aériennes ont eu la chance d’être très bien traités, même en classe dite économique ou peu importe le nom qu’on leur donnait.

Ils avaient droits à l’apéro, à un repas chaud, à des écouteurs pour la musique et d’autres petites attentions qui apaisaient le stress de voler à 10 000 mètres sans parachute.

Tout cela est en train de changer, certaines compagnies ont diminué voir pratiquement supprimé les services sur certains de leurs vols.

Ainsi notre compagnie nationale canadienne, qui considère que les vols à destination des USA ne sont pas des vols internationaux, a supprimé les repas chauds à bord de ces vols et vous offre "du choix, de la fraîcheur et des repas santé" (sic) sur ceux de plus de deux heures c’est à dire des sandwichs froids, des chips ou assimilés, des muffins ou des biscuits et des morceaux de fromage en sachet..

Ce que les américains et les anglophones de l’ouest canadien qui dirigent la compagnie, semblent considérer comme une nourriture de qualité.

Moins bien que dans les cantines scolaires; des sandwichs avec une marque commerciale en publicité, nous pouvons présumer qu’un jour Mc Do va bientôt nous offrir ses hamburgers et ses frites et pourquoi pas son logo sur la queue des avions ou mieux aux dos de chaque siège.

Au fait en deçà de deux heures, vous aurez seulement droit à des cacahuètes en petit sachet, ce qui vous permettra de passer un peu du temps de vol pour les compter. L’eau, les jus de fruits et le café sont encore offerts gratuitement mais pour combien de temps ?

Une dernière question me vient à l’esprit : cela fait maintenant des années que les diététiciens nous expliquent comment bien manger. Il semble que certains dirigeants n’ont rien compris.

Ne serait-il pas possible d'offrir, en même temps que l'achat d'un billet, la possibilité aux passagers qui le désirent, d'acheter un vrai repas chaud et de le payer en sus du billet. Les systèmes informatiques sophistiqués actuels permettraient de prévoir à l'avance, le nombre de repas sur chaque vol.

 

Pour voler les shadocks étaient obligés de pédaler, ne vous inquiétez pas cela va bientôt venir pour les

humains.

 

Au fait, la définition de l’adjectif international est :  quelque chose qui se passe entre deux nations. Nous devons admettre que notre compagnie aérienne considère notre pays comme appartenant aux États Unis d’Amérique. Ils devraient, le jour où ils auront besoin de l’aide gouvernemental, s’adresser directement à l’administration de Mr Obama.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 14:35

De Bora Bora une des îles de la Société nous volons vers Rangiroa pour attraper le vol sur Manihi, Toutes deux font parties des Tuamotu.

Notre premier vol ayant un peu de retard, nous sommes attendus sur le tarmac par un agent qui nous emmène directement à l’autre appareil qui a retardé son départ pour nous. C’est le plaisir des premiers voyages en aéroplanes, plaisir que nous avons perdu dans nos pays dits civilisés ou les compagnies aériennes nous traitent de moins en moins bien..

264

 

L’aéroport de Manihi se résume à une case ouverte au vent et le trajet jusqu’à l’hôtel se fait en voiturette de golf.

 

 

 

267---Copie.JPGNous prenons possession de notre bungalow sur pilotis avec au milieu de la pièce une table en verre qui s’ouvre sur le lagon et nous permet de nourrir les poissons.323

L’île de Turipaoa, l’un des motus de l’atoll possède le seul hôtel de Manihi.

Cet atoll est considéré comme le berceau de la culture de l’huître perlière en polynésie.

Comme la plupart des atolls il n’y a pas de cultures, la flore se résume à des buissons et des cocotiers. La seule production de ces atolls est encore le coprah.

Manihi, c’est à peine 500 habitants qui vivent principalement au village de Paeua, et pour la plupart travaillent dans les fermes perlières.

 

Le lende292main nous partons en visiter l'une d'entre elles de l'autre côté côté du lagon.

Nous y passons deux bonnes heures à nous faire expliquer le travail pour élever les huîtres, appelées nacres, les amener à maturité (3 ans) puis les inséminer avec des nucleus: petites billes rondes fabriquées par les Japonais avec des coquilles de moules du Mississipi (sic)

Deux ans plus tard, ils récoltent les perles dont, si tout va bien, environ 2 % seulement seront de catégorie supérieure.294

Investissement de cinq ans avant d’obtenir la première récolte, pendant cette période, il faut entretenir les nacres, les nettoyer, les changer de support, les inséminer, et espérer que des maladies ou des prédateurs ne les détruiront pas.

Cela me fait la même impression que les chercheurs d’or, un sale boulot qui aboutit à une loterie et peu de chance d’empocher le gros lot.

                                                                                                                                                         Si! si! regardez bien la perle est là

 

Ceci-dit, ils ont toujours du soleil, de la chaleur, l’eau est toujours bonne, les poissons abondants et l’hiver, le froid et la neige leur sont inconnus.

Le lendemain nous partons à la pêche à la palangrote au milieu du lagon, et avons la chance d’attraper  deux mérous tachetée et un mérou céleste (à petits points bleus), une labre maori aux couleurs éclatantes, et plusieurs mérous gris ou loches.

319Au retour nous faisons un saut à Paeuan, ses deux épiceries, son petit port ou semblent dormir deux thoniers. En un quart d'heure, achats compris, nous en faisons le tour sous un soleil de plomb.

Pour les fanas de moteurs à piston, il y a une route et quelques voitures mais roulent-elles? impossible de le savoir, elles étaient toutes immobiles.

 

327

Voilà, Manihi c’est ça. Peu ou pas de route, pas de circulation, et pendant une promenade, le début d’un m arais avec des crabes de terre, gros comme des petits lapins ou presque, avec les pinces en plus.

Ce fut mon deuxième coup de cœur après Bora Bora, mais pas pour les mêmes raisons. Ce n’est pas la beauté de l’île, mais la tranquillité, le calme, le lagon, ses couleurs et ses poissons de 328toutes formes et les levers et couchers de soleil avec des teintes dans le ciel allant du rose bonbon au rouge carmin et laissant, dans la suie des nuages, de longues trainées de feu

 

 

 

 

Nous avons même fait ami-ami avec une baliste « titan » une belle bête de plus d’un mètre, de corpulence énorme qui venait manger le pain que nous lui jetions depuis notre bungalow.278

 

Que dire de plus ? la cuisine y est excellente, à notre dernier repas nous avons savouré du veau aux morilles et comme dessert une tarte tatin à l'ananas pour l'un et un moelleux au chocolat pour l'autre.

 

Les paradis sur terre existent, celui des nantis à Bora Bora et celui des moins fortunés à Manihi. Il y en a certainement d'autres on verra bien la suite en commençant par notre prochaine destination Rangiroa.


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