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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Le dernier homme de Margaret Atwood

9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 15:22
coben1.jpg

Je choisis mes lectures parce que j’aime l’auteur, parfois par le titre, souvent par le résumé.

Celui-ci le fut par le résumé car je ne connaissais absolument pas Harlan  Coben.

David Beck et sa femme Elizabeth, mariés depuis peu, se fréquentent depuis l’âge de sept ans. Chaque année, ils retournent sur une propriété de la famille faire une nouvelle marque sur l’arbre qui a protégé leur premier baiser alors qu’ils avaient 15 ans.

Cette année-là, va se dérouler un drame dont David Beck ne pourra jamais se consoler. Il est assommé par un coup sur la tête et sa femme est enlevée et massacrée par un tueur en série.

Huit ans plus tard, devenu docteur et s’occupant surtout des enfants et des déshérités, Beck vit dans le souvenir de son grand amour, entre son grand-père, atteint d’Alzheimer, sa chienne Chloe, et le couple que forme son amie Shauna et sa sœur Linda.

Plusieurs incidents vont changer cette vie sans plaisirs.

On retrouve dans la même propriété deux corps d’hommes, assassinés semble-t-il à la même époque que sa femme, avec dans leur tombe, une batte de baseball avec le sang de David dessus.

Le shérif puis le FBI recommence à croire que David pourrait être impliqué dans la mort de sa femme.

Un message secret, sur son ordinateur, lui demande de se rendre sur un site à l’heure du baiser (?). Il comprend, qu’il s’agit de la date anniversaire et de l’heure du premier baiser échangé avec Elizabeth et à l’heure dite, sa femme apparaît, le regarde longuement et il peut lire sur ses lèvres le mot « pardon ».

Comment sa femme morte peut-elle lui demander pardon huit ans plus tard ?

Qui sont ces personnes qui le surveillent, autant chez lui, que sur son ordinateur et pourquoi ?

Il commence à contacter un certain nombre de personnes qui soit connaissait sa femme, soit avait participé à la découverte et à l’autopsie du corps.

La meilleure amie de d’Elizabeth est assassinée après sa visite et le pistolet utilisé est retrouvé chez lui par le FBI.

Obligé de s’enfuir pour retrouver la personne qui lui envoie ces messages sur l’ordinateur, il assomme un policier. Objet, alors, d’une chasse à l’homme, il  est aidé par un trafiquant de drogues, qui lui doit la survie de son fils.

On comprend bientôt que sa femme est bien en vie mais que s’est il passé huit ans plus tôt ?

Pourquoi s’est-elle enfuie en l’abandonnant, lui faisant croire à sa mort ?

Qui sont les personnes qui veulent tuer son épouse ?

Quel est le lien avec l'assassinat du fils d'un milliardaire ?


Beaucoup de questions, beaucoup de réponses et beaucoup de solutions qui vont disparaître au fur et à mesure pour n’en laisser qu’une seule, surprenante.

 

"Ne le dis à personne..." est un bon "thriller" avec une écriture facile. Un de ces livres que l'on ne peut pas lâcher jusqu'à la solution finale

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 16:50

mortellesdecisions.jpg

Dorénavant, je fais complètement abstraction, du fait que l’héroïne, Tempérance Brennan, dite Tempé, n’a rien a voir avec notre Bones de la série télé.


J’étais sorti un peu déçu de ce troisième livre de Kathy Reichs, et je ne savais pas trop pourquoi.

J’avais l’impression (certainement à tort) que l’auteur ne s’était pas trop fatigué à l’écrire.


Et puis arrivé à la fin de mes réflexions, je me suis rendu compte que ce roman, basé sur la guerre des motards qui a eu lieu à Montréal dans les années 80 et 90, entre deux clans, faisant plus de 100 morts et tuant un petit garçon innocent, racontait au Montréalais, que je suis, ce qui fut son « actualité » pendant de longues années.

Pas de surprise, pas d’inconnu, je retrouvais en partie les articles des journaux de l’époque, il me fallait donc admettre que pour un étranger, ce roman ne laisserait pas les mêmes impressions.

A Montréal, à l’époque, nous avons tous lu, et même plusieurs fois, l’histoire des motards criminalisés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.


Reste que, dans ce livre, nous avons droit, en plus de cette histoire, à un cours sur l’hydrocéphalie dont je me demande encore l’utilité puisque cette maladie n’a rien à voir avec les raisons de la mort de la personne qui en était atteinte, à de nombreuses et longues explications sur des manipulations laborantines, sur le fonctionnement d’appareils, sur les différentes formes des tâches de sang et les raisons de ces formes, et aux recherches neurologiques de l’hôpital Royal Victoria.


Je reste donc déçu et pourtant le début est intéressant car on sort de l‘habituel tueur en série pour entrer dans le monde des motards, deux d’entre eux ayant sauté avec la bombe artisanale qu’ils destinaient à leurs ennemis.

Par vengeance un autre motard est assassiné par balles et malheureusement une petite fille qui se rendait à son cours de patin à glace est tuée dans la fusillade.


De nombreuses péripéties surviennent au long du récit, ainsi l’amant de Tempé, policier de la GRC, est arrêté pour trafic de drogue et d’influence, son neveu arrive du Texas et fréquente le milieu des motards, son supérieur hiérarchique est victime d’une attaque cardiaque, on retrouve d’autres cadavres de motards disparus depuis 20 ans, et juste à côté le crane et les fémurs d’une jeune adolescente.

Temperance part à la recherche du reste du corps de cette adolescente et de son identité, avec succès, mais

l'histoire de cette jeune fille devient très vite secondaire et se termine sans vraiment de solution claire.


Elle est inserée dans l’équipe Carcajou, regroupement de policiers de divers services, spécialisé dans la lutte contre les bandes de motards, et va, comme d’habitude, payer de sa personne, jusqu’à la solution finale de l’enquête, imprévisible donc intéressante.

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 15:19
Patates.jpg

De Mary Ann Shaffer et Annie Barrows



Cadeau de l’héritière à ma douce et tendre, j’ai trouvé le titre amusant et comme parfois je choisis mes lectures uniquement à cause du titre, pourquoi pas celui-là, sauf que d’entrée j’ai failli le reposer car je ne suis pas un fan des romans épistolaires.

J’appréhende ce style, peut-être à cause de Mme de Sévigné. On ne devrait jamais obliger les enfants à aimer quelque chose, par esprit de contradiction ils la rejettent.

J’ai donc failli reposer ce bouquin mais dès les premières lettres, j’ai voulu savoir ce que dirait la suivante et puis la suivante et puis…. C’est un bon  signe, croyez-moi, cela veut dire que vous ne lâcherez plus le bouquin avant la fin.

Juliet écrit, pour un journal, des anecdotes pendant la dernière guerre, réunies dans un livre par son éditeur et ami Sydney,

Elle reçoit une lettre d’un habitant de Guernesey qui lui demande un service et mentionne, dans sa lettre, l’existence d’un cercle littéraire, créé pendant l’occupation allemande et nommé « le cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates »

C’est le début d’une longue quête qui va la conduire dans cette île Anglo-Normande.

Au travers de ses lettres à Sydney et à Sophie, son amie d’enfance et sœur de Sydney, nous apprenons les malheurs de son enfance et de ses amours, les problèmes et les aventures des îliens pendant l’occupation allemande, les motivations de certains d’entre eux pour fonder un cercle de littérature et la vie de celle qui fut leur égérie et qui a disparu dans l’enfer nazi leur laissant sa petite fille, Kit, née d’un soldat et docteur allemand.

Comme le ferait un peintre, le tableau s'anime par petites touches successives.

De nouveaux  correspondants ajoutent leurs aventures ou leurs images.

J’ai beaucoup aimé l’histoire de cet homme, siffleur semi-professionnel, qui pense avoir démoralisé des soldats allemands, qui sortaient de maisons de plaisirs en sifflotant. Il les filait, sifflant le même air, jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils étaient suivis et prennent peur.

Découverte d’un trésor, tentative de vol, rencontre avec une miraculée des camps de concentration nazis, histoire complète de la vie et de la mort de la mère de Kit, c’est un livre qui n’est pas sans aventures.

C’est surtout un livre d’amour, amour du prochain, amour des enfants, amour de la nature, amour de la lecture, amour de l’écriture et enfin amour tout court.

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 00:17
Ludlum1-copie-1.jpg

Ludlum c’est Ludlum, on aime ou on n’aime pas. Moi j’aime excepté ceux écrient par d’autres et co-signé par lui.

Depuis « la mémoire dans la peau » je suis un inconditionnel et devinez ce que le Père Noël a mis dans mon bas ?

Depuis 1 mois, il était là, sur une table, à mon côté, j’ai résisté jusqu’à mercredi dernier.

Le principe est toujours le même; des personnages que rien ne semble rapprocher et vivant chacun dans leur sphère, un héros qui a presque tout le monde contre lui, beaucoup de méchants, mais aussi d’anciens « bons » et ça marche.

Todd Belknap, surnommé « le limier » chasse, en solitaire, ceux qui gênent les services américains, et réussit ses missions, là où d’autres, plus nombreux, ont échoué. Mais à Rome, alors qu’il allait placer des micros, sa cible, un important trafiquant d’armes, est empoisonnée sous ses yeux par une servante.

Andréa Bancroft une jeune et brillante financière dont l’avenir semble prometteur est soudain appelé à siéger au conseil d’administration de la fondation « Bancroft », fondation richissime. Apparentée par son père, qui l’a abandonné avec sa mère, elle a toujours essayé d’oublier son origine.

Dès le début on ne la sent pas à l’aise et elle commence des recherches sur la fondation. Elle apprend alors que sa mère, décédée dans un accident de voiture, siégeait au même conseil alors qu’elle semblait avoir rompu tous liens avec la famille Bancroft.

Le grand ami de Todd, Jared, sous couverture d’un banquier louche, est enlevé à Beyrouth. Surnommés Castor (Todd) et Pollux (Jared), ce dernier a toujours été présent dans les moments difficiles de Todd, décès de sa femme et de son amie.

Les services secrets américains, considérant que la mission ratée de Todd est responsable de l’enlèvement, décident de ne rien faire pour aider Jared, mais Castor, mis à pied, ne peut laisser Pollux, et s'envole pour le Liban afin de sauver son ami.

L’idée principale de la fondation Bancroft de faire le plus grand bien pour le plus grand nombre (PGBPGN) est la trame sous-jacente du roman. Pousser à l’extrême, ce raisonnement peut-il autoriser à tuer quelques individus pour l’amélioration permanente de tout un peuple.

Une entité complètement inconnue, Genesis, fait chanter un certain nombre de décideurs, multiplie les meurtres et semble vouloir détruire la fondation.

Entre les services américains qui essaient de l'emprisonner puis de le tuer, Theta, une entité de la fondation et Génésis, les morts s'accumulent des Etats-Unis au Liban, de l’Estonie à Chypre, meurtres, accidents, éliminations.

Les chemins de Todd et d’Andréa vont se croiser jusqu’à la conclusion aussi inattendue que brutale.

La question reste posée : A quel moment les bons, par leurs actions, deviennent-ils des méchants et inversement ?

La fin du livre nous donnera une réponse surprenante, déplaisante, et pourtant logique.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 15:55
Doss1

J’ai déjà mentionné que j’aimais les romans policiers, « ethniques ».

Tony Hillerman et de ses policiers navajos m’ont enchanté et m’enchantent encore. Le décès de l’auteur en 2008 a mis un terme final à cette série à moins que son éditeur ne retrouve quelques manuscrits encore inédits.Les éditeurs sont parfois très forts.

James Doss a commencé il y a quelques années une série qui se passe chez les Utes avec comme héros Scott Paris, un policier « matukach » ; c’est à dire un blanc pour les Utes, et Charlie Moon un policier Ute de plus de 2 mètres.

Personnage important, la tante de Charlie Moon, Daisy Perika, bien que chrétienne, est aussi un peu chamane et guérisseuse et a de fréquentes conversations avec le « pitukupf » ce lutin de la mythologie Ute, vivant dans un terrier de blaireau et pouvant être aussi méchant que bienveillant en fonction des cadeaux qu’il reçoit.

Pour beaucoup de tribus ou clans indiens du sud-ouest et des prairies, certaines cérémonies telles que les danses du soleil, de la pluie ou de l’ours sont importantes, lors de l’une d’entre elles chez les Utes des montagnes, l’un des danseurs meurt au milieu de la place sacrée et sa mère qui regardait la cérémonie fait une crise cardiaque qui l’emporte à son tour.

Stella Antilope, surnommée Popeye, la mère a le temps de dire à Daisy Perika que son fils a été tué par un sorcier.

Puis son corps disparaît de l’agence de pompes funèbres.

C’est la deuxième fois qu’une danse finit mal et la suivante doit se dérouler chez les Utes du sud ou officie Charlie Moon.

Celui-ci est chargé de retrouver le corps et de confirmer que le danseur est mort de cause naturelle. Ute "moderne" il ne croit pas aux anciennes coutumes, enfin pas trop, ce qui mécontente sa tante.

Il doit aussi naviguer entre sa petite amie, Myrna et une ancienne amie d’enfance, Delly revenue après ses études chez les « matukach » et qui le trouve à son goût.

Sa tante veut, elle, trouver le sorcier qui tue les participants. Est-ce le vieux sioux silencieux et atrabilaire, le frère de Delly, l’Homme des Sables, plus ou moins trafiquant, Talon Rouge le Shoshone, le « matukash » oncologue et danseur ou sa petite amie l’anthropologue.

Tout se complique quand pendant la danse, réapparaît Popeye, au milieu des danseurs…. 

Les livres de Doss décrivent avec énormément d’humour les relations entre anciens et modernes, indiens et blancs, hommes et femmes, coutumes et bureaucratie sans jamais dénigrer les croyances des uns et des autres.

Ses personnages secondaires sont colorés comme Canif, le vieux chauffeur routier, a moitié aveugle, ivrogne et conduisant sans permis. Horace le neveu de Stella Antilope, un peu demeuré, qui ne voit dans le décès de sa tante, que l’occasion de récupérer une plus belle chambre ou Marie-Laure l’ancienne actrice canadienne française, amie de Daisy, échouée dans la réserve Ute, qui ferme les yeux, en conduisant, lorsque éblouit par des phares, tout en faisant une petite prière..

Honnêtement, la solution se tient et ne sort pas d’un chapeau de prestidigitateur ,mais si vous la trouvez avant le dernier chapitre, ou vous êtes doués, ou vous avez des origines Utes.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:15

TERREOUBLIS.jpg

Dans son village de montagne, Mièn vit heureuse entre son mari Hoan et son fils Hahn. Famille aisée, belle maison, plaisirs simples, vie rustique, elle participe pleinement à la vie du village.

Un jour, tout s’écroule, son premier mari, Bôn, déclaré mort au combat 14 ans plus tôt,  réapparaît. Ils s’étaient mariée rapidement juste avant son départ pour la guerre. Après 3 ans de veuvage, elle avait rencontré Hoan et depuis vivait un immense amour.

Rien ne sera dit expressément mais Mièn et Hoan savent qu’elle doit retourner avec Bôn.

Les coutumes et la peur des cancans ne lui laissent pas d’autre choix.

Elle abandonne tout, et se retrouve dans l’indigence et la misère avec un homme qu’elle ne connaît pas.

La tristesse sourde à chaque page dans ce roman tout en saveurs, en odeurs, en couleurs, en images et en bruits sourds.

Celle de Hoan qui ne peut se résoudre à avoir perdu celle qu’il aime profondément et qui a migré vers la ville pour ne plus la voir.

Celle de Bôn qui, en mauvaise santé, incapable de travailler et de nourrir sa famille, n’a pour but que de faire un enfant à celle qu’il aime toujours mais s'est rendu compte qu'elle ne l'aimait plus.

Celle de Mièn, enfin,  qui n’aime pas Bôn mais qui va l’aider grace à l’argent laissé par Hoan.

Autour deux vivent des personnages truculents Xa Le Borgne ou Binh La Cigogne les amis de Bôn, Ta sa sœur méprisée par le village et ses enfants, Cang l’homme d’affaires sans scrupule, Lù l’intendant de Hoan.

Dans les retours sur leur passé, d’autres apparaissent et disparaissent comme Le Sergent, Maître Huy le père de Hoan, Thoong la sourde et muette des montagnes.

 

Je vous livre les premieres phrases de ce roman :

 

"Une pluie étrange s’abat soudain sur la terre en plein mois de juin.

D’un seul élan, l’eau se déverse à torrents du ciel, la vapeur s’élève des rochers, grillés par le soleil. L’eau et la vapeur se mêlent en un brouillard poussiéreux, aveuglant. Une odeur âcre, sauvage, se répand dans l’air, imprégné de la senteur des résines séchées, du parfum des fleurs fanées, des relents de salive que les oiseaux crachent dans leurs appels éperdus à l’amour tout au long de l’été et de la fragrance des herbes violacées qui couvrent les cimes escarpées des montagnes. Tout se dilue dans les trombes d’eau."

 

 

C’est un roman touffu, complexe dans la simplicité de la vie dans les campagnes ou on lit puis relit certains passages pleins de poésie.

Je ne l’ai pas encore fini mais je ne souhaitais pas en connaître la fin avant d’écrire tout le bien que j’en pense. La fin n’a pas tellement d’importance.

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 15:08

REBUS.gifDans la série des polars ethniques, c’est mon premier écossais. Pourquoi pas ? On écrit des polars dans tous les pays.

J’ai eu ma période « pays nordiques », amérindienne, celtique, italienne et même russe etc.. Alors pourquoi pas écossaise.

Mais pourquoi faut-il maintenant que tous les auteurs de polar prennent pour héros un policier désabusé, alcoolique, divorcé avec des problèmes de relations personnelles et professionnelles.

Il paraît que ce sont tous des malades du boulot qui travaillent 24 h sur 24. Pourtant  il doit bien en exister qui vivent une vie de famille normale, sans problèmes ni avec l’alcool ni avec leurs enfants.

Ce n’est pas le cas de Rebus, divorcé, alcoolique et désabusé, un tas de problèmes avec sa hiérarchie et sa copine si bien qu’il se retrouve dans un groupe de rééducation policière, pour revoir avec d’autres collègues, le travail en équipe et le contrôle de leurs réactions tant avec leurs patrons et qu’avec le public.

Ils planchent sur une vieille affaire jamais résolue pendant que son équipe régulière essaie de trouver le meurtrier d’un marchand d’art.

En fait ces deux affaires sont reliées à la pègre écossaise et se chevauchent l’une l’autre, et pour compliquer ce qui l’est déjà pas mal, il semble que la direction générale de la police doute de l’intégrité de certains des policiers en rééducation. Alors qui est ripoux, Rebus ?  Un autre ou tous d’une manière ou d’une autre.

Très touffu, ce pavé de 727 pages se lit facilement mais pas trop vite sinon on se perd dans les méandres de la police écossaise.

Et puis j’ai trouvé un prénom féminin que je suppose écossais et qui me plait beaucoup pour ceux qui ne savent plus quoi inventer pour leur progéniture: Siobban et ça se prononce shi-van

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 05:10
passagemortel-copie-1.jpg

Certaines critiques m’avaient paru négatives aussi me suis-je replongé très rapidement dans la suite des aventures romanesques de Temperance Brennan pour confirmer mes premières impressions.

Comme j’avais aimé le premier, cela me paraissait une bonne idée, d’abord pour confirmer mon impression et prendre du plaisir sans risque a moins que….

Eh bien non ! J’aime cette nouvelle Temperance, j’aime l’écriture de Kathy Reichs, et je prends du plaisir aux intrigues qu’elle développe.

Mettons-nous d’accord tout de suite, je suis drogué aux romans policiers, aux recherches de tueurs en série, à Kay Scarpetta, à Hyeronimus Bosch etc… Et Kathy Reichs n’a rien à leur envier.

Son seul problème est d’avoir été connue, par moi en tout cas, après le succès de son personnage à la télévision, elle se retrouve avec le même personnage faisant le même métier, portant le même nom et de caractère complètement différent.

De passer d’une Temperance sure d’elle, féministe, rationnelle, peu encline à aimer les animaux, sans empathie, directe dans ses relations, même sexuelles sauf avec Booth, à une Temperance peu sure d’elle, féminine, troublée, amoureuse de son chat, empathique et plutôt gênée dans ses relations même sexuelles, n’est pas facile. Depuis le début, l’une pour moi est Bones et l’autre Temperance et je peux vivre avec les deux.

Il y a un petit bémol pourtant, à la télévision, on montre des images parfois atroces et toujours difficiles mais cela dure peu. Dans le roman, Kathy Reichs est dans l’obligation de nous donner tous les détails de ses découvertes, des autopsies, des blessures, des odeurs qu’elle perçoit, des insectes qu’elle trouve. Même si c’est souvent nécessaire, c’est toujours atroce et cela peut certainement devenir difficile pour certains lecteurs.

Cette fois-ci l’action se passe à Montréal, ou Temperance est anthropologue judiciaire et en Caroline du Sud ou elle donne des cours universitaires. Lors d’un incendie à St Jovite, on trouve 7 personnes mortes dont 2 bébés qui semblent avoir subis des tortures ressemblant à des rites sataniques.

Temperance se trouve plonger dans le milieu des sectes apocalyptiques. Des communications téléphoniques entre St Jovite et La Caroline, amène Ryan ou deux corps féminins sont trouvées dans une île où vivent des colonies de singes rhésus étudiés en liberté par des anthropologues. Sa sœur et d’autres femmes disparaissent et les recherches de notre anthropologue aidée de Ryan vont mettre la pression sur les dirigeant et accélérer le processus de destruction.

De nouveau Temperance risque sa vie comme dans le premier roman, cela n’est pas forcément nécessaire pour sa crédibilité.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:30
Chroniques.jpg

Petits bouquins d’à peine 190 pages qui m’a fait replonger dans mon enfance.

Certes la mienne s’est passé quelques vingt ans plus tôt que celle de l’auteur et si nous avions les « batim » ceux-ci ne comportaient que trois petites barres d’une trentaine de logements chacun sur quatre étages.

Et puis j’ai repensé à un tas de copains, perdus de vue et oubliés depuis des décennies. La vie est un TGV qui fonce dans le futur et qui laisse sur place un tas de souvenirs.

Que sont-ils devenus, les Blanchebarbe, Cayer dit la Caille, la Teigne, Nez-de-bœuf, Jojo, Johnny, Jean-Lou dit Loulou et Youssef dit Yoyo ? Se rappelle-t-ils ces moments de notre enfance que les adultes nomment des conneries et qui ne sont que les apprentissages de la Vie.

Cent « mobs » à la gare pour aller à la fête de St Germain en Laye ou à la « baston » à Puteaux, les clans, les sous-clans.

Les virées à Corbeil, les rencontres amicales avec ceux de  la Bastille ou plus tendues avec ceux de La République.

On a construit les tours et les barres après nous pour relooker certains quartiers, détruire les bidonvilles mais nous, nous avions perdu notre enfance en montant dans le train ou en restant sur le quai de la gare.

Merci, Mr Benchetrit, rien que pour mes souvenirs je vous ai lu avec plaisir même si les miens et les vôtres n’ont pas grand chose en commun.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 00:43

Ce n’vocationfatale.jpgest pas mon premier roman d’Anne Perry et j'ai toujours bien aimé son style, cette impression d’avancer à petits pas ou au petit trot d’un fiacre fatigué, et de vivre à l’époque qu’elle décrit si bien.

Elle est mon exception car en général je préfère le style journaliste américain.

 

Ce roman commence par une nouvelle. J’ai supposé que l’auteur devait trouver cette histoire trop simple pour en faire un roman, erreur!

Cette nouvelle conte l’histoire d’une jeune fille qui vit au domicile de sa sœur et qui, ayant subi un viol, refuse de dénoncer son auteur. Engagé par la sœur, Monk réussi à démontrer à cette jeune fille que le méfait n’a pu être commis que par son beau-frère.

Après réflexions, et sur l’insistance de la sœur il lui avoue alors que son mari est le violeur. A cette époque, les deux femmes se trouvent dans l’impossibilité d’agir.

La Société penserait que son malheur a été provoqué par la jeune fille, se serait sa parole contre celle d’un homme de bonne réputation qui subvient à ses besoins. Elle serait dans l’obligation de quitter la maison et sombrerait dans la misère.

La femme, maintenant  au courant, espère pouvoir protéger sa sœur de nouvelles violences et ne peut rien faire d'autre..

Triste fin pour cette nouvelle, courte, violente, qui démontre qu’à cette époque les femmes n’étaient que des épouses, des servantes ou des prostituées, ne possédant rien, considérées comme incapables de penser et  de travailler.

Le roman commence avec l’assassinat d’une infirmière, émule de Miss Nightingale, dans un hôpital de Londres.

La police officielle essaie de trouver l’assassin, et suspecte un médecin étranger ami de Lady Callandra.

Celle-ci demande, alors, à Monk d’enquêter et à Esther de prendre la place de l’infirmière assassinée afin de surveiller l’hôpital.

Finalement Monk fournit à la police des lettres qui semblent accuser l’un des principaux chirurgiens anglais de l’hôpital, sommité destinée à côtoyer la famille royale.

Qui a tué cette infirmière et surtout pourquoi ?

Anne Perry nous amène tout doucement, selon son habitude, vers une solution qui surprend.

On devine très rapidement les vrais désirs de cette infirmière mais ce n’est qu’à la toute fin que la romancière nous dévoile le nom du meurtrier, alors que celui-ci est pratiquement hors de cause.

C’est aussi le moment ou l’on comprend que la nouvelle du début nous donnait une des clés de cet assassinat.

Encore une fois, Anne Perry ne m'a pas déçu, et sachant qu’il me reste une dizaine de Monk à lire, je m’en régale d’avance.

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