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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 19:57

Citationsd'après Chiffonnette !

 

On a tort de prétendre que ce qui fait la noblesse du pain, c’est qu’il se suffit à lui-même en même temps qu’il accompagne tous les autres mets. Si le pain se suffit à lui-même c’est parce qu’il est multiple, non pas en ses sortes particulières mais en son essence même car le pain est riche. Le pain est plusieurs, le pain est microcosme…

Il y a un tel fossé entre l’écorce craquelée, parfois dure comme de la pierre, parfois juste parure qui cède très vite à l’offensive, et la tendresse de la substance interne qui se love dans les joues avec une docilité câline que c’en est presque déconcertant. Les fissures de l’enveloppe sont autant d’infiltrations champêtres : on dirait un labour, on se prend à songer au paysan, dans l’air du soir ; au clocher du village, sept heures viennent de sonner ; il essuie son front au revers de sa veste ; fin du labeur.


''Une gourmandise'' de Muriel Barbery

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 14:31

Depuis quelques temps, je passe d'excellents moments de lecture. Cela m’a amené à me demander pourquoi une lecture me plait ? et a contrario, pourquoi ne me plait-elle pas ?

Il est évident qu’une histoire mal écrite, même belle, ne passe pas, pas plus qu’un style magnifique au service d'une histoire  incohérente ou débile.


Que me faut-il donc ?

D'abord, un dépaysement géographique, sociologique ou ethnologique, puis, une vraie aventure, policière ou non, et enfin quelques personnages bien campés, en osmose avec leur monde ou complètement déphasés.

En conclusion, il me faut de l’ambiance, des évènements, des personnages forts, du style, de l’écriture et de la présentation. Serai-je difficile ?

 

McGrath1.JPG‘’Chaleur blanche’’ se passe dans l’arctique, dans l’île d’Ellesmere  et au Groenland. Le froid, la glace, les blizzards, les ours (blancs, les ours), la civilisation Inuit avec leurs problèmes (alcoolisme et drogue), leurs coutumes, leur mentalité, leur  mode de vie, leur rapport aux religions, leurs sentiments sur les ‘’Qallunaats’’** et leur alimentation pas très tentante : graisse de phoque, viande et poisson crus, soupe au sang, viande de morse faisandée*.

Voilà pour le dépaysement et l’ambiance!

*igunaq

**les blancs

 

Pendant quelques années, Evi Kiglatuk et son compagnon Sammy ont vécu dans une brume alcoolique permanente . Elle a, quand même, réussi a élevé les deux fils de ce dernier avant de s’en séparer et de retrouver une certaine dignité.

Courageuse et obstinée, elle considère les deux fils de Sammy comme ses enfants.

Métisse d’Inuit et de blanc, institutrice à temps partiel et guide de chasse, elle est très proche de la culture ancestrale et respecte la dangerosité de son milieu.

‘’Elle ne mit pas longtemps à rejoindre l’aérodrome, en marchant lentement pour ne pas transpirer…’’

Voilà pour le personnage principal !


Dans les personnages secondaires, on trouve, une tante un peu alcoolique, un peu droguée mais un des meilleurs pilotes des glaces, un ex-conjoint faible, un maire de village cauteleux et malhonnête, un policier autochtone partisan d’en faire le moins possible, des groenlandais sympathiques, des Qallunaats condescendants, un vieil inuit solitaire un peu shaman etc..

Voilà pour les personnages secondaires !


Lors d'un voyage de chasse, un de ses clients est assassiné, puis lors d'un autre, le client de son fils, Joe, disparait et celui-ci se suicide ce qui va bouleverser Edi et la ramener vers ses anciens démons.

Mais est-ce bien un suicide ? Et pourquoi ?

La recherche d'un astéroïde, la concurrence de deux sociétés pétrolières et gazières, un laboratoire d’études sur la vie dans l’espace, deux trafics de drogue, une magouille politique inuit et un espion sont les responsables de cette intrigue.

L’obstination d’Evi va l’amener jusqu’au Groenland pour retrouver ceux qui pourraient en être responsables.

Voilà pour les aventures !


Laisser vous entraîner dans ces contrées froides où certains hommes sont encore plus hostiles que les ours, où la méconnaissance du climat est aussi mortelle qu’une balle de fusil et où la volonté et l’amour d’une belle-mère peut entrainer ceux qu’elle aime vers la lumière.

 

Le mot de Yue Yin est ici.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Certaines questions restent flous. D'où Évi tient-elle l'argent pour ses dépenses, entre autre pour prendre l'avion vers le Groenland ?


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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 16:47

De temps en temps j’ai besoin de me sentir confortable, de porter des vieilles pantoufles, de ne pas me sentir traumatisé bousculé alors je choisis un roman parmi mes auteurs chouchous. Peter Tremayne, que l'Héritière m'a fait connaître il y a bien longtemps, en fait partie.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série conte les enquêtes, au 7ème siècle ap. JC, d'une avocate* et religieuse Irlandaise.

*Dalaigh


Tremayne1.jpgDans l’année 670, de retour du concile d’Autun*, Fidelma accompagné de son époux Eadulf embarquent à Naoned** pour retourner dans le royaume de Muman que dirige son frère Colgu.

* Le concile des maudits que je n'ai pas lu.

**Nantes.


Ils sont attaqués par des pirates. Le cousin de Fidelma, est poignardé sauvagement alors qu’il se présentait avec ses insignes  d'ambassadeur auprès du roi des Bretons .


Pour éviter un même sort, Fidelma et Eadulf  sautent à la mer et sont recueillis par Metellus, un moine d’origine romaine. Bien décidée à venger son parent, Fidelma se retrouve au château du ‘’mac’htiern’’ de Brillhac, le gouverneur de la région, accueillis par le fils de celui-ci et sa sœur jumelle, Trifina.

 Le problème est que le navire des pirates arborait l’emblème du ‘’mac’htiern’’, une colombe en plein vol.

Depuis plusieurs semaines, ce pirate ravage les côtes, dépouille et tue les fermiers, détrousse les navires, puis se réfugie au milieu des nombreuses îles du golfe du Morbihan*.

*Petite mer


Malgré sa méconnaissance de la langue, Fidelma reçoit le mandat d’enquêter sur plusieurs assassinats dont celui d'un supérieur du couvent et sur la disparition ou l'enlèvement de Trifina.


L’affaire se complique lorsque Fidelma apprend que le seigneur de Brillhac est un descendant d’un ancien roi de Bretagne et que le roi actuel doit venir au château.

L’arrivée de la reine puis quelques jours plus tard du roi et du ‘’mac’htiern’’ vont amener notre enquêtrice à envisager une manigance politique dont la vengeance serait une des probabilités.

 

Il y avait bien longtemps que je n’avais été aussi intéressé par une enquête de la ‘’dalaigh’’ d’Hibernia. Après une dizaine d’aventures, j’avais une impression de facilité, d’un ronronnement tranquille qui ne m’apprenais plus grand-chose sur la société et les coutumes Celtes. Le fait que celui-ci se passe en Bretagne et que nous pouvons comparer les différences de cultures de ces deux régions aux lointaines origines communes, n’est certainement pas étranger à ce nouvel engouement.

 

PS: J'ai toujours aimé les couvertures de cette collection.

 

PPS: Si vous pensez qu'il y a incohérence entre mon introduction et ma conclusion, sachez que incohérence et inconscience sont les deux mamelles auxquelles je m'abreuve et que chausser ses charentaises ne veut pas dire accepter la facilité.


 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou: Certains personnages comme le supérieur du couvent ou le ''Bréhat'' breton sont un peu trop caricaturés dans leurs intransigences.

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 14:33

Ma résolution de l'année: un Agatha Christie par mois.

 

Pour le mois de juin, j’ai trouvé une œuvre qui m’était absolument inconnue, inattendue, incroyable, déconcertante, imprévue, inespérée.

Pas de Poirot, ni de Miss Marple.

Il s’agit, bien sur, d’une enquête mais elle se passe il y a 4000 ans, en Égypte, sous la XIe dynastie.


Christie8.jpg* Dans une propriété terrienne, dirigée par Imhotep, un ‘’pater familias’’ intransigeant, vivent sa mère Esa, ses trois fils, Yahmose, Sobek et Ipy, les épouses des deux premiers, Salipy et Khait, Hori, le scribe de la propriété, Hemet, une ancienne servante restée après le décès de la femme d’Imhotep, et sa fille Renisenb qui vient de rejoindre le giron familial après le décès de son époux

Tout n’est pas idéal, le calme Yahmose, le hâbleur Sobek et le très jeune et très fier Ipy, 13 ans, se sentent exploités par leur père, leurs femmes se jalousent et poussent leurs maris à obtenir plus de considération.

* Ce n'est pas ma page de couverture, la mienne est bleue sans image mais avec des dorures.


À son retour d'un voyage d'affaires, le père revient avec Nofret, sa très jeune et très nouvelle épouse dont la beauté, la méchanceté et la jalousie vont provoquer une série de meurtres ou de tentatives.


Je dois avouer que je ne m’attendais pas complètement au coup de théâtre final et un peu perdu dans ce monde antique j’avais oublié mon vieux principe de l’élimination des suspects. Il faut dire que… oups!... J’allais spoiler.

 

Encore une fois mon amour particulier de l’archéologie et de l’ethnologie ne pouvaient que me faire apprécier cette histoire.

Je n'ai ressenti aucune erreur dans la présentation et les renseignements sur le monde Égyptien de cette époque mais je ne suis pas égyptologue. Le mari de l'auteure l'était, ceci peut expliquer cela.

 

 

PS: Comme quoi, 4000 ans plus tard, l'homme en retour d'âge n'a pas changé. Il est prêt à tout pour les beaux yeux d'une minette intéressée.

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou: Même s'il en existe un, je reste muet.* Pourtant le titre est so so.

*Voir mes chroniques précédentes.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 15:58

coeur 116

Dans mon post-scriptum sur ‘’l’homme de Lewis’’, j'écrivais :  

Quatre * est LE nombre maximum. Il y manque juste un petit cœur.


                  Dans ce premier roman de la série (que j’ai lu en deuxième) le coeur 116

                  y est.   

                  C’est donc mon deuxième coup de cœur de l’année.


Je conseillerais aux futurs lecteurs de ne pas faire comme moi et de les lire dans l’ordre, on comprend mieux certaines situations dans le deuxième.


May3.jpgFin Macleod policier d’Édimbourg vient de perdre son fils de 9 ans dans un accident et son couple est en train de se désagréger. Il enquêtait sur l'assassinat d’un avocat pendu et éventré lorsqu’un assassinat semblable se produit sur son île natale des Hébrides extérieures. Il est envoyé sur place lui qui n’y a pas remis les pieds depuis près de vingt ans.


Mon tempérament d’ethnologue, sociologue raté a trouvé son bonheur dans le récit de l’enfance et de l’adolescence de Fin sur cette île pauvre où la vie était  pénible, over difficile* voire misérable, et sur les comparaisons qu’il en fait à son retour.

L’amélioration y est certaine mais ce n’est quand même pas le paradis.

*les droits de cette expression anglo-québécoise  appartiennent à K.

 

Fin y retrouve ses anciens amis, son amour de jeunesse et certaines coutumes ou rituels restés immuables.

 

L’enquête est le fil conducteur qui permet à Fin des retours en arrière dans son passé. Sa solution est tarabiscoté* mais quand on a lu Carrisi, rien d’impossible, surprenant ou coup-de-théatreux ne nous étonne dorénavant.

*Vocable difficile à placé mais j’ai déjà suffisamment utilisé complexe ou compliqué.

 

Il s’agirait d’une trilogie et je lirai le troisième car j’aime bien l’écriture de Peter May. Mais m’apportera-t-il autant de plaisirs si la partie sociologique en est absente?

 

Les avis de Cryssilda et de Yue Yin

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou: Parmi les incontournables des romans policiers, encore une guéguerre entre services de police.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:16

Citations

Selon Chiffonnette !

 

''Il y a dans la chair du poisson grillé, du plus humble des maquereaux au plus raffiné des saumons, quelque chose qui échappe à la culture....

Dire que cette chaire est fine, que son goût est subtil et expansif à la fois, qu'elle excite les gencives, à mi-chemin entre la force et la douceur, dire que l'amertume légère de la peau grillée alliée à l'extrème onctuosité des tissus serrés, solidaires et puissants qui emplissent la bouche d'une saveur d'ailleurs fait de la sardine grillée une apothéose culinaire, c'est tout au plus évoqué la vertu dormitive de l'opium. Car ce qui se joue là, ce n'est ni finesse, ni douceur, ni force, ni onctuosité mais sauvagerie''

 

''Une gourmandise'' de Muriel Barbery

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 13:56

Parce que j’ai tellement aimé ‘’L’élégance du hérisson’’, j’ai acheté celui-là.

 

Après le deuxième chapitre, je me suis rué chez Wikipedia pour savoir lequel  avait été écrit en premier.*

*J’avais raison : c'est le premier

Pourquoi ?  Parce qu’on rencontre la concierge qui deviendra le personnage principale de l'autre.

 

Barbery2-copie-1.jpgLe pape* de la critique culinaire dans le monde sait qu’il est sur le point de mourir.

La seule dernière volonté de cet être atroce, infect, imbu de sa personne, mauvais père, mauvais mari, est de retrouver une saveur particulière oubliée.

 *Le pape ? Aurait dit mon copain Bétis, pourquoi pas le Grand Rabbin ou l’Ayatollah ?

 

Un con fini, si voulez mon avis*, un imbécile heureux ou malheureux, selon la perception du lecteur.

*Et même si vous ne le voulez pas.


Alors, pourquoi continuer à lire cette histoire ?

Parce que  Murielle Barbery possède un vrai talent d’écriture, une énorme connaissance du vocabulaire des sens. Vous continuez en appréciant les mots, savourant tous ces aromes, respirant toutes ces odeurs, goûtant toutes ces saveurs.

 ‘’Je mordais dans la tomate. En salade, au four, en ratatouille, en confitures, grillées, farcies, confîtes, cerises, grosses et molles, vertes et acides, honorées d’huile d’olive, de gros sel, de vin, de sucre, de piment, écrasées, pelées, en sauce, en compote, en écume, en sorbet même’’

*Des tomates honorées d’huile d’olive, joli non ?

 

C’est un devoir de composition française sur les sens et en même temps une étude psychologique d’une famille complètement détruite par la mégalomanie, l’outrecuidance, l’énorme fatuité, l’incommensurable orgueil et la vanité extrême de son chef.*

*Je n'en ai pas trouvé d'autres.

Chaque court chapitre intercale la recherche de la saveur particulière qu’effectue le mourant avec les pensées de ceux qui l’entourent ; sa concierge, sa fille, un jeune confrère, son fils mal-aimé, la gouvernante, son médecin, le mendiant, sa petite-fille, sa femme, sa maitresse-queue, une ancienne maitresse bas-bleu, son neveu bien-aimé mais aussi, son chat, son chien et même la petite statue qui orne sont bureau.

Si certains le respectent, aucun ne l’apprécie vraiment, seuls les animaux l’aiment, et dans sa famille proche, tout le monde l’exècre.

 

On peut se passer de cette œuvre de ‘’jeunesse’’ de Muriel Barbery sauf si on souhaite augmenter son vocabulaire.

 

Déception, le mourant est trop infect pour moi.

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Attention je vais spoiler deux lignes plus bas.

 

 

Le bémol du Papou :  terminer sur des chouquettes, quel idée! S’il avait connu les biscuits à la poêle de mon Papou, ses chouquettes auraient pris le bord.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 13:36

 

Carrisi2-copie-1.jpgÀ ma droite, Elsa, 29 ans, photographe et policière à Milan. Son compagnon, David a été retrouvé mort dans un chantier de Rome mais dans son dernier message il prétendait être à Oslo.

À ma gauche, Marcus, un profileur qui a perdu la mémoire lors d’une tentative de meurtre sur sa personne.

Les deux sont spécialisés dans l’étude des lieux de crimes sordides.

Ils vont se croiser, s’affronter et finalement s’entraider sans trop savoir pourquoi.*

Au centre, le ‘’tribunal des âmes’’, une organisation du Vatican qui recueille les confessions trop graves pour être absoutes par un prêtre. Cette organisation a créé l’ordre des ‘’pénitenciers’’ chargé d’enquêter et de ‘’combattre’’  le Mal. Marcus est prêtre et un de ces pénitenciers.

  * Ni moi non plus.


En voulant porter secours à un homme victime d’un arrêt cardiaque chez lui, la jeune urgentologue reconnait un patin à roulettes rouge qui appartenait à sa sœur assassinée par ‘’le ‘Figaro’’* un tueur en série qui utilise une paire de ciseaux**.

*nom familier donné aux coiffeurs

** D’où son surnom.


Plusieures enquêtes se croisent, s’entremêlent. Celle sur l'accident de David dont Elsa pense qu'il s'agit d'un meurtre et celle pour retrouver la dernière victime du ''Figaro'',  auxquelles s'ajoutent, dans des chapitres intercalés et se passant un an plus tôt, les péripéties d'un ''chasseur'' qui poursuit, à travers les cinq continents, une proie humaine, un ''transformiste''.*

  *Un ‘’transformiste’’ est une personne qui prend la place d’une autre, après l’avoir tuée, et devient cette personne dans ses tics, ses manies et même ses malformations.

On ne saura qu’à la fin du roman, qui sont ces deux personnages et quel est le rapport avec Elsa, Marcus et  ‘’Le Figaro’’. Tout cela ne facilite ni la compréhension ni la clarté, sauf à la fin mais ça vous l’aviez déjà compris.


Voilà ce que j’écrivais dans mon billet sur ‘’Le chuchoteur’’, premier roman de cet auteur de thriller :

De coup de théâtre en coup de théâtre, l’auteur nous promène dans une intrigue complexe dont une partie du dénouement m'a paru incroyable.

Trop de sauce peut gâcher un bon mets, et là, Donato Carrisi en a mis tellement qu'au moment de faire ce billet, je me suis même demandé qui était le tueur ? (J'avais du en manquer un bout mais je suis un homme têtu alors j’ai relu les 3 derniers chapitres.)

 

Avec ce deuxième roman, il me faut juste modifier ''l'entre parenthèses.'' 

J'avais du en manquer un bout mais je suis un homme têtu* alors je suis revenu en arrière pour comprendre ce qu’était devenu un des personnages secondaires, disparu de ma mémoire.

En fait il n’avait pas disparu que dans ma mémoire. On ne sait pas du tout ce qu’il est devenu. 

* Ça ! Ça ne change pas.


C’est encore complexe pour ne pas dire compliqué, c’est dense, très dense, peut-être même trop dense. Il y a plusieurs tueurs, il y en a même beaucoup, des qui tuent par plaisirs, des qui tuent par vengeance, des qui tuent en légitime défense, des qui tuent pour survivre, des qui tuent par nécessité. Un monde de tueurs qui fait peur.

 

Mais vous irez au bout, si vous aimez les thrillers, les enquêtes compliquées, les coups de théâtre, les imprévus, les gentils-méchants, les méchants-gentils et vous aurez même un type ''Jason Bourne'', vous savez, celui-qui était un méchant-gentil-méchant pour être finalement un gentil*.

* Ou l'Inverse

 

Les avis de Stéphie76, Tamara, L'Irrégulière, Mango et Cynthia.

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : Quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'est devenu le faux (?) policier d'Interpol ?

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 08:17

Citationssigné: Chiffonnette

 

Lu dans le journal :

‘’ H. 61 ans en paraissant 42, ancien P.D.G., yeux bleus, sportif et dynamique, grand, on dit que je ressemble à Gary Grant, affectueux, non fumeur, cherche J.F. dans la trentaine, pour soirées coin-du-feu et folles escapades au bout du monde.’'

C’est con d’être obligé de passer une petite annonce pour rencontrer une fille quand on ressemble à Gary Grant.


‘’Mon dernier cheveu noir’’ de Jean-Louis Fournier

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 00:01

Dulciné m’a dit :

 ‘’Lis-le, tu vas rire.’'


Fournier1.jpgJ’ai commencé par lire la citation de garde.

*‘’Mon arrière grand-père est mort, mon grand-père est mort, mon père est mort…Je crains que ce soit héréditaire.’’

J’ai souri et je n’ai plus arrêté de sourire jusqu’à la fin. Des fois, le sourire était un peu jaune mais bon, même jaune, un sourire reste un sourire.

 

Le premier chapitre relate le 60è anniversaire de l’auteur et là je me suis posé une question. Avais-je écrit un livre sans m’en rendre compte ? Chaque mot, chaque sensation, chaque idée m’appartenait. Ce livre, c’était moi… Et, en plus, avec du talent.

Comme je suis paresseux, le livre n’est pas gros, au plus  220 pages, et pas toutes complètes, certaines même blanches pour permettre aux lecteurs de réfléchir et peu d’entre elles sont numérotées.

Cela coûte moins cher à imprimer et surtout, cela évite de dire ; regardes à la page 121, tu vas aimer, vu qu’il n’y a pas de page 121.

Finalement l’idée n’est pas mauvaise, le lecteur est obligé de tout lire pour trouver les pépites au milieu d’un torrent tumultueux de réflexions tristounettes.


Une tristounette :

‘’ Sur votre nouvel agenda n’écrivez plus les noms des amis de votre âge à l’encre mais au crayon.’’


Une pépite :

‘’Chaque matin, je scrutais l’horizon. Je guettais les Tartares.…

Je suis devenu plus raisonnable. Comme le conseille Épicure, je commence à savourer l’ordinaire. Me contenter d’une maison à la campagne plutôt que d’un château en Espagne. M’enchanter de la nature, du chant des oiseaux et du parfum des fleurs.

Regarder le soleil se coucher, et m’étonner chaque matin de le voir de nouveau se lever.

Et laisser les Tartares dans le désert.’’*

*Même si je suis béotien, je sais de quel bouquin il parle.

 

Finalement en me regardant dans la glace j’ai compris que je ne pouvais pas en être l’auteur car je suis chanceux, tous mes cheveux sont encore de leur belle couleur naturelle.

‘’Même sur les tempes ?’’ dit le Jeune Insolent.*

*Les jeunes le sont toujours avec leurs ancêtres.

 ‘’Ces poils sur les tempes sont les prolongements de la barbe, ce sont des poils de barbe…pas des cheveux !’’

‘’Ah ! Mais on dirait que le gris s'étend, non ?’’

*C’est énervant un jeune qui veut toujours avoir raison.

‘’Et alors ! La barbe s'agrandit vers le haut quand on vieillit, c’est connu. Mais, dit-moi le Jeune, que vois-je là, on dirait un cheveu blanc’’

‘’Il n’est pas blanc, voyons ! Il est blond.’’

 

Ce livre devrait faire partie de toutes les bibliothèques personnelles pour rappeler :

À vous les jeunes : que la jeunesse n’est pas éternelle.*

*Hein ! Le Jeune.

Au moins jeune : qu’il faut se préparer à devenir vieux.

À ceux de mon âge : Que la jeunesse se calcule par rapport aux autres, qu’elle est dans le cœur, pas dans les rides.

Et à toutes les belles femmes qui m’ont snobé et qui ‘’devenues vieilles voudraient être gentilles, il est trop tard, je n’ai plus envie d’être gentil.’’*

 *C'est de l'auteur, pas de moi

 

Oh! une dernière chose, si vous avez soixante années ou plus et que vous en êtes déprimé, évitez-le !

 

  *ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

 par Le Papou


Le bémol du Papou :   À éviter pour ceux qui ont peur de vieillir. Il y a parfois de la méchanceté dans les pensées de l'auteur.

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