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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

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Le dernier homme de Margaret Atwood

2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 10:22

Rappel ma résolution du début de l'année : Un Agatha Christie par mois, voici celui de septembre.

 

Je reconnais que ‘’Le chat et les pigeons’’ est loin d’être le meilleur roman de Lady Agatha mais pourtant ce doit être celui que j’ai lu le plus souvent. Non parce que je l’aime particulièrement mais parce que j’ai du mal à faire la relation* entre le titre et cette histoire que je connais presque par cœur, et que j’ai relu, encore une fois, avec un certain plaisir.**

*   Ça m’apprendra à ne pas lire les 4ème de couverture, mais on ne me changera pas !

** Quand même !

 

Christie9-copie-1.jpgÀ Ramat, Ali, le cheik héritier est conscient qu’une révolution se prépare et confie son trésor de guerre, des pierres précieuses, à un ami, ancien condisciple anglais et son pilote privé. Ce dernier se rend à l’hôtel où sa sœur, Joan Sutcliffe et sa nièce, Jennifer, passent leurs vacances et lui laisse un message sibyllin.


Comme vous le savez dans les romans de Lady Agatha, on va se trouver en présence d’un certain nombre de personnages qui tous vont devenir des suspects possibles.

 

Le collège de Meadowbank, fondé et dirigé par Mlle* Bulstrode, accueille les jeunes filles du meilleur monde, financier, politique, et même princier.

Avec l’aide de Mlle* Chadwick, son assistante et co-fondatrice du collège et entourée de tous les professeurs, Mlles* Vansittart, Rowan, Blake, Springer pour la gym, Blanche pour le français, Rich pour l’anglais, aidées de Mlle* Johnson la gouvernante et de la nouvelle secrétaire Ann Shapland, elle accueille toutes les pensionnaires dont, entre autres, Jennifer de retour de ses vacances à Ramat et la princesse Shaista, la fiancée et lointaine cousine du prince Ali.

* Toutes des demoiselles, y aurait-il un message caché de l'auteure ?


Le trésor n’ayant pas été retrouvé dans la carcasse de l’avion saboté où le prince et son pilote ont trouvé la mort, les services secrets anglais, toujours bien informés* et ayant appris que le logis des Sutcliffe a été cambriolé, subodorent qu’un certain nombre de personnes malintentionnées, incluant le nouveau gouvernement de Ramat, veulent récupérer les joyaux et font embaucher, au collège, l’un des leurs comme jardinier.

* Ce qui serait normal mais pas toujours vrai.

 

Les assassinats de Mlle Springer puis de Mlle Vansittart et enfin l’enlèvement de la princesse Shaista, vont mettre en péril la survie du collège et Poirot, contacté par la meilleure amie de Jennifer, aura bien du mal à confondre l’assassin.

 

 

Le chat et les pigeons d' Agatha Christie, Éditions du Masque, 329 pages, (1959) 2011

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol (exceptionnel )du Papou : Je dirais qu’en général les enquêtes avec des espions ne font pas partie des meilleures histoires de Lady A.

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 09:31

Mon premier challenge instigué* par Lystig :ChallengeRegion.jpg

Un roman qui se déroule dans sa province.

*Si,si! ça existe,merci à mes amis belges.


 

Je me suis arrêté sur celui-là qui se passe dans MON Périgord. L’auteur est un anglais* et le héros est un policier municipal d'une petite ville de Dordogne, St Denis. Village dont je n’ai trouvé nulle trace mais qui ressemble beaucoup à la petite ville où je fais la foire*.

* Nobody is perfect

* heu...pardon ! Où je vais à la foire

 

D’ailleurs les premières pages m’ont étrangement fait penser à un dépliant publicitaire mais, avec tous les clichés,battu et rebattu,sur la vie en province, les autoctones et sur les Français en général vus par un anglais. 

 

Walker1.jpgHeureusement* le meurtre survient à la page 54 et nous entrons dans l’Histoire de France, la récente, depuis la dernière guerre jusqu’au conflit algérien à laquelle vient s’ajouter la montée du Front National rebaptisé Action Nationale dans le bouquin.

*Cet adverbe n’est ni adéquat ni vraiment à sa place.

 

La victime est un ancien harki venu passer sa retraite dans le village ou son fils, professeur de mathématiques, a fait sa vie, élevé sa famille et dont l’un des fils est devenu la vedette de l’équipe de rugby. Ce qui dérange dans ce meurtre c’est l’éventration du mort qui ressemble à une crois gammée.

 

Le héros Bruno Courrèges, est un jeune policier municipal, ancien militaire, qui entretient des relations amicales avec le Maire et tous les administrés du village. Autour de lui, un nouveau commandant de gendarmerie, plutôt trouillard et pète-sec, une unité de policier enquêteur dont il connaît déjà le responsable et dont il apprécie beaucoup une des adjointes, auxquels viendra se joindre un juge d’instruction parisien, imbu de sa personne, ambitieux, impoli, antipathique, sinueux comme un politicien, un peu raciste avec des idées très beauf des beaux quartiers de la Capitale sur les pecnots et les arabes*.

* Oui, je sais, je ne l’ai pas aimé mais c’est vraiment un concentré de conneries**.

** À se demander si l’auteur n’a pas eu quelques problèmes avec l’un d’entre eux.

 

Ajoutez à ce meurtre un trafic de drogue auquel est mêlé le fils d’un notable, amoureux d’une jolie jeune femme membre de l’Action Nationale, et vous avez un cocktail explosif qui risque de rebondir politiquement sur le plan national.

 

Pas facile de garder son calme pour le jeune policier mais, et c’est le plus étonnant, il y parvient très bien.

 

La fin ne m’a pas plu, mais je ne peux pas vous en parler sinon je vais dévoiler l’intrigue et recevoir de nombreuses plaintes anti-spoilage. J'ose espérer, dans ma tendre naïveté que cette fin ne peut pas exister dans la vie réelle.

 

En sus, mon épiderme ultra sensible de Périgourdin trimestriel a été égratigné par l’auteur dont tous les personnages anglais sont beaux, bons, gentils et serviables et prétendent que la vraie cuisine anglaise est au moins aussi bonne que la française. Que les Français soient chauvins*, on le sait, mais ils ne sont pas les seuls !

* Le serai-je ? Voir le PS

 

PS: Et bien.. pas complètement et pas pour tout, j'aime les belles anglaises (si,si, il y en a et celles-là sont magnifiques) le vinaigre blanc sur mes frites, les sauces HP ou Daddy's (je ne suis pas raciste) et les petits déjeuners ''oeufs tournés et saucisses''.

PPS: La photo de couverture est magnifique


Et ma conclusion ? Bon, emporté par mon élan, j'ai oublié ma conclusion :

Un bon polar avec une idée intéressante qui nécessite des recherches ultérieures sur internet et une fin malheureusement irréaliste qui m'a fait lui donner qu'une seule étoile.

 

Meurtre en Périgord de Martin Walker, Éditions du Masque, 372 pages, 2012

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Encore la fin, qui ne passe vraiment pas. Les Anglais pensent-ils vraiment cela des autorités françaises. It's shocking !

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 12:58

Ceux qui aiment inconditionnellement Stephanie Plum*, adorerons aussi Alexandra Barnaby dite Barney, aussi faible dans ses forces que forte dans ses faiblesses**.

*Principale héroïne de l'auteure

** et têtue avec ça !

 

Même type de demoiselle, même manière de vivre intensément, même façon de regarder les hommes. Seule différence, elle n’est pas  chasseuse de primes par accident mais mécanicienne comme son père.


Evanovich1.jpgBuffalo Bill* son petit frère lui téléphone de Miami pour lui annoncer qu’il a de gros problèmes puis elle entend un cri de femme au moment où la communication est coupée.

Ce n’est pas la première fois qu’elle vient au secours des problèmes de son petit frère et cette fois encore elle fonce à Miami sans trop savoir par où commencer.

Aidée par un pilote de Nascar à qui Bill a volé son yacht et par deux cubaines, aussi  habiles à rouler les cigares qu’à tirer avec des gros calibres, elle se rend compte que son frère et sa petite amie, cubaine elle aussi, sont recherchés par plusieurs groupes et qu’elle pourrait bien servir d’appâts ou de poisson pilote.

 

Janet Evanovich possède un talent certain pour l’humour, les histoires acadabrantesques et les fantasmes érotiques féminins* et nous concocte là, une amusante aventure et une quête compliquée avec trésor immergé, bombe russe et un peu d'Histoire cubano-américaine.

* avec conclusions improbables


Ses romans ne laissent pas de souvenirs impérissables mais leur lecture permet de passer un excellent et drolatique moment.

 

PS: La couverture ci-dessus n'a rien avoir avec la mienne qui était celle d'une épreuve non corrigée antérieure à la publication.


Mécano Girl de Janet Évanovich, Fleuve noir, 305 pages, 2006

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Je ne vois pas les coureurs de Nascar comme des Appolons, comme quoi, la télé, c'est bien connu, est un miroir déformant.

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 10:34

Voici un roman qui a fait un tour d'honneur triomphal dans la blogosphère. Vous trouverez la liste et leurs liens respectifs à la fin de ce billet*.

*Que les oublié(e)s me pardonnent.

 

La vie d’une enfant mal-aimée et ses conséquences sur plusieurs générations tissent la trame de ce roman agréable à lire en dépit d’une tristesse latente.

 

Coe1-copie-1.jpgTante Rosamund est morte. Dans ses dernières volontés, elle charge sa nièce, Gill, de retrouver une jeune aveugle, Imogen, que les circonstances ont éloigné de sa famille et de lui remettre, outre l’héritage qui lui revient, une enveloppe.

Lorsqu'elle était enfant, Gill n’a rencontré une seule fois cette Imogen, lors d’un anniversaire de sa tante.

Éspérant y trouver des indices, Gill et ses deux grandes filles ouvrent l’enveloppe et y trouvent des bandes enregistrées et vingt photos.

 

Rosamund voulait expliquer à la jeune aveugle ses origines en lui décrivant ces photos, choisies minutieusement, qui couvrent la totalité d'une vie. Car ce récit est surtout celui de la vie de Rosamund et de Béatrix, l’arrière grand’mère d’Imogen.

 

J’ai eu l’impression, par moments, d’un devoir d’apprentissage d’écrivain : décrivez dans le détail, une photo, et les souvenirs qui s’y rattachent*.

 

Seulement cette impression a été immédiatement contrebalancée par cette idée magnifique* de raconter une vie à travers des photos, par une écriture qui, elle, n’est pas scolaire du tout et surtout par l’histoire elle-même, ni banale, ni extraordinaire mais assez triste avec de grandes peines d’amour infantiles dans un monde marqué par la guerre et par les interdits sexuels d’une société intolérante.

*Contradiction est une des deux mamelles de ma personnalité.

 

Donc, pour faire court, ce qui m'est plutôt exceptionnel, j’ai beaucoup aimé.

 

Je ne suis pas le seul, Anis, Chaplum, Chiffonnette, Cynthia, Dasola, Karine, Kathel, Keisha, Liliba, Véronique, et Yue Yin, en ont parlé avec amour et talent*.

* 1) Les renerciements ne sont pas obligatoires. 2) Que les oublié(e)s me pardonnent.

 

La pluie avant qu'elle tombe, Jonathan Coe, Folio, 268 pages, 2010

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : Un livre de non-dits qui m'a confirmé que si toutes les choses ne sont pas bonnes à dire, il faut parfois se faire violence.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 09:42

Après ‘’Un anthropologue en déroute’’ que j’avais bien apprécié mais surtout après quelques romans que je qualifierais d’intensément difficiles, je souhaitais une lecture plus légère et celui-là traînait dans ma PAL.


Barley2.jpg

 

Cette fois-ci, Nigel Barley nous entraîne en Indonésie dans l'île de Surawasi*, pays des Bugis et des Torajas.

*Anciennement les Célèbes


 

Raconter ce genre de livre n'est pas facile. Ce n'est pas un roman mais une série d’anecdotes plus ou moins longues.

 

Ainsi, la préparation du voyage débute en vaudeville et continue dans le cynique mélodrame d’un vol Aéroflot et d’un transit à Moscou.Tout au long du récit, nous louvoyons entre autodérision, cynisme, satire, ironie ou plutôt auto-ironie, tout ce qui doit certainement être l’humour anglais*. 

* n'est-il pas !


Ce qui n'empêche pas Nigel Barnley de nous distiller, entre les diverses péripéties de son voyage, quelques-unes de ses opinions, forgées au cours de ses voyages.

''Les touristes sont la face hideuse de chaque peuple. Est-ce que ce sont les pires individus qui font du tourisme ou le statut de touriste fait-il ressortir le pire de l’être humain ? …Le tourisme transforme les autres en accessoires de théâtre que l’on peut photographier et collectionner. Et je ne suis pas sur que l’ethnographie* n’en fasse pas autant dans une certaine mesure.''

* aïe ! aïe !

 

Cet ouvrage se compose de 2 parties. Le voyage de l’anthropologue, où il tente d’étudier les Torajas, est la plus importante. Aussi intéressante à mon avis, bien que plus courte, le séjour des Torajas en Grande-Bretagne pour bâtir un grenier à riz dans un musée londonien, nous montre que tout individu plongé dans une société différente est un anthropologue qui s'ignore.


Pour vous donner l’eau à la bouche et l’envie dans les yeux voici résumées deux anecdotes savoureuses*.

* Pour le lecteur


Nigel Barley a trouvé enfin des étoffes à l’ancienne. ’’rouges et orange vif avec des rayures dessinées au pochoir.’’

Il achète une cape puis accueilli dans une famille très pauvre qui n’a pas les moyens de se chauffer, il s’enroule dedans et s’endort. ‘’Quand je repris conscience, il faisait jour…La migraine était oubliée, mais j’avais un nouveau problème. J’étais aveugle….Mes yeux étaient enflés et brûlants. Quelqu’un essayait d’enfoncer des aiguilles incandescentes dans mes iris. J’avais aussi des problèmes pour respirer….

À la voix je reconnus mon fermier. Il riait. Oui il riait de mon calvaire! Je compris soudain qu’il m’avait empoisonné…. Mon hôte tendit la main vers moi et m’ôta la cape. Il n’avait même pas la patience d’attendre  ma mort pour dépouiller le cadavre! …

- Le piment ! Dit-il.

- Quoi ?

-  C’est le piment. Ils s’en servent pour teindre les étoffes. On ne doit

jamais porter une cape de Mamassa avant  de l’avoir lavée au moins

trois fois…''

 

Pour s’enfoncer dans le territoire sauvage des Totajas, Nigel, doit choisir des chevaux et ayant peur d’examiner les dents, il regarde les sabots avant de choisir au hasard. Tout au long du périple, les relations équines s’avèrent très difficiles jusqu’au moment où un voyageur lui demande :

‘’Une chose que je ne comprends pas. Pourquoi voyagez-vous avec deux étalons et une jument en chaleur ? Ça ne complique pas les choses ?’’

Manifestement je n’aurai pas dû examiner que les sabots.’’    

 

Je terminerai en prévenant ceux qui oseront lire ce livre dans les transports en commun qu’ils risquent de passer pour des originaux en éclatant de rire sur certains passages désopilants.Mais bon, j'en connais que ça ne dérange pas du tout.

 

L'anthropologie n'est pas un sport dangereux de Nigel Barley, Payot, 2001, 268 pages.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : Je suis fort désolé* d'avoir eu confirmation que les subventions des chercheurs servaient à bien d'autres choses que ce pourquoi elles sont données.

*Mais pas surpris pantoute.!

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 10:57

 Coup de coeur ! coeur 116

Dans son premier livre, ‘’Le chemin des âmes’’, Joseph Boyden présentait son monde. Un monde âpre, sauvage, où la nature seule est beauté et procure une certaine richesse, un monde où les blancs avec leurs guerres pervertissent ceux qui ont le cœur pur.

D’une certaine façon, il recommence avec ‘’Les saisons de la solitude’’, sans la guerre remplacée par les perversions de notre monde moderne.

 

Boyden2-copie-1.jpgDeux voix en alternance se racontent les évènements qui ont bouleversé leur vie. D’un côté, Will, l’oncle qui est dans le coma, pense à ses nièces et leur raconte les nombreux problèmes qui l’ont amené sur son lit d'hôpital. De l’autre, Annie, l’une des nièces, veut l’aider à sortir de son coma en lui parlant de son voyage dans le sud pour retrouver sa sœur, mannequin-vedette, qui a disparu.

 

Il existe quand même une grosse différence entre les deux ouvrages car si le monde des blancs est encore un monde où l’alcool, la drogue et le sexe sont omniprésents, il arrive à pourrir aussi le monde des indiens quand certains d’entre eux deviennent, eux-même, des trafiquants.

 

Will a été un  excellent pilote dans le grand Nord. Un malheur que l’on ne connaît que vers la fin l'a détruit. il est menacé puis agressé et blessé par un trafiquant de drogue.

Annie, qui aime bien la vie en pleine nature, se retrouve accidentellement à Toronto puis à Montréal et rencontre ceux qui ont connu sa sœur.

Protégée par un indien muet, Gordon, elle devient mannequin et raconte le miroir aux alouettes de cette vie d’insouciance où l’argent, la drogue et le plaisir servent de moteur et où quelques privilégiés font et défont les réputations et les carrières.

 

Chez Boyden, la pourriture de la vie moderne est contrebalancée par un optimisme toujours présent de la beauté de la nature dans sa rudesse et sa cruauté, malgré la misère, les privations, les disettes et toutes les difficultés de ce monde dangereux.

 

PS: Le milieu de la mode et particulièrement celui des mannequins en prend pour son grade.

 

''Les saisons de la solitude'' de Joseph Boyden, Albin Michel, 474 pages, 2009

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par Le Papou 


Le bémol du Papou : Je n'ai pas très bien compris l'histoire des ''bikers'' mais c'est vraiment un détail, un sous-bémol quoi !

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 10:10

 Si vous pensez que l’un de mes prénoms est ‘’Contradiction’’, vous avez souvent raison mais pas cette fois. Certes j’ai écrit, il y a peu, que j’avais du mal avec la littérature japonaise moderne mais Eiji Yoshikawa n’en fait pas parti. Décédé il y a 50 ans cette année, il a écrit des sagas historiques : ‘’La pierre et le sabre’’ se passe au XVIIème siècle et ‘’la chronique des Heiké’’ au XIIème..

 

Ma chronique sur ‘’La pierre et le sabre’’ était plutôt mi-figue, mi-raisin*, pourquoi replongez  avec cet auteur ?

*plutôt mi-yusu, mi-fuyu

 

Par masochisme, certes non, mais je trouvais intéressant de me plonger dans  cette civilisation au 12ème siècle, et de me changer les idées sans me torturer les méninges.


Pour la clarté, la chronique des Heiké n’est certes pas la solution.

J’avoue avoir été longtemps complètement perdu dans les méandres des familles, des clans et des personnages, même après avoir consulter internet.

 

Résumer cette brique serait trop long*. Je vais donc, exceptionnellement , vous copier une partie du 4ème de couverture :

*Unau est aussi un de mes prénoms, comprennes qui peut !

 

‘’La chronique des Heiké dit les guerres, les haines, les intrigues, les scandales et les amours de la cour impériale décadente de Kyoto au XIIème siècle. C’était une époque de corruption, de décadence de l’aristocratie affaiblie, et des rivalités entre samouraïs de province.

Le crime, le désordre et la débauche régnaient sur la cité. Le peuple était trompé par la noblesse, et des moines bouddhistes armés terrorisaient et la cour et les gens du commun.’’

 

         Yoshikawa3.jpgLe jeune Kiyomari fait parti du clan des Taira aussi connu sous le nom de Heiké ou Heiji*. Il vit dans la pauvreté depuis la démission de son père qui a refusé de se mêler aux intrigues de la cour.

Ce livre est l’histoire de son ascension jusqu’au plus haut sommet du gouvernement et de sa lutte avec la famille des Minamoto aussi appelé Genji* pour contrôler les empereurs ou les destituer.

* Ça se complique, hein !

 

Le Japon de cette époque est dirigé par deux empereurs. L'ancien, démissionnaire, devenu Empereur ''cloitré'' et son fils, souvent un enfant dominé par la classe des courtisans. Seulement, si j'ai bien tout compris*, les fonctionnaires qui les entourent se font une guerre impitoyable pour le pouvoir.

*vous ai-je dit que c'était compliqué ?


Si vous arrivez à vous familiariser avec les noms japonais, ce roman historique se lit très facilement et la poésie n'en est point absente :

'' Le soleil s'enfonçait à l'horizon. La mer hivernale s'assombrissait peu à peu, se parant de l'iridescence des écailles de poisson. Jusqu'au lointain, les crêtes des vagues se ponctuaient de touches de clarté. C'était l'heure ou la fuite rapide du jour rend presque sensible l'immense tournoiement de la terre. ''

 En conclusion, les intrigues japonaises au 12ème siècle n’ont rien à envier aux rivalités sanglantes de nos rois mérovingiens ni à la manière dont il traitait les femmes quelques six cents ans plus tôt.

 

PS: Heureusement que depuis quelques années, la situation de la femme nippone s'est un peu améliorée.

 

La chronique des Heiké d'Eiji Yoshikawa,  chez Albin Michel, 486 pages

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par Le Papou 

 

 

Le bémol du papou : Je continue à avoir l'impression  que l'auteur préférait les armes à la diplomatie.

 


 


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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 16:36

Suite de ma résolution pour 2012, un Agatha par mois, voici celui du mois d’août.

*La Mésopotamie, qui veut dire (la région) «entre deux fleuves» est une région historique du Moyen-Orient située entre le Tigre et l'Euphrate. Elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak actuel.(cf wikipedia)


Christie10.jpgUne enquête d’Hercule Poirot racontée par Amy Leatheran, une infirmière embauchée, par l'archéologue Leidner pour prendre soin de son épouse qui l’accompagne dans ses travaux et éprouve des craintes nerveuses inexplicables.


L’équipe d’archéologues est composée d’une dizaine de personnes de diverses origines, certains faisant déjà partie de l'équipe de l’année précédente et d’autres vennant de la rejoindre.

Autour du professeur, on retrouve son assistante Miss Johnson, un couple, Mr et Mme Mercado, trois jeunes gens, Reider, Emmott et Coleman, un photographe Richard Carey, et un moine, le père Lavigny.

 

Miss Leatheran constate une tension difficile à supporter entre tous les membres, tension dont Mrs Leidner serait en partie responsable.

 

En veine de confidence, elle raconte à sa garde-malade sa vie antérieure. Mariée très jeune en Angleterre, elle a dû dénoncer son mari qui espionnait pour l’Allemagne et qui aurait été fusillé.

Depuis, à chaque fois qu’elle envisage une liaison avec un homme, elle reçoit des lettres de menace de mort si elle trompe son premier mari.

Ce dernier aurait-il échappé à sa condamnation ? Son plus jeune frère voudrait-il le venger ?

 

Mrs Leidner est retrouvée assassinée dans sa chambre fermée à clef* et le chef de la police fait appel à une connaissance d’un de ses amis de passage dans la région. Entrée d’Hercule Poirot dont la silhouette étonne et amuse notre infirmière écrivaine.

* Normal et récurent.

 

Il va falloir toute la sagacité de notre détective belge pour trouver la solution de cet horrible assassinat, solution que j’étais loin d’avoir trouvée et pourtant j’aurais dû y penser en suivant le principe ''Christien''*, quand vous avez éliminé tout le monde, le coupable est celui qui reste même si ça parait impossible.

* Néologisme personnel

 

C'est mon deuxième roman de cette série qui a un rapport avec l’archéologie, domaine du deuxième époux de l'auteure.

 

Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Christie , 223 pages.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

Le bémol du Papou : ?

 

 


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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 16:12

Pour retrouver les principaux personnages  de cette série, il vous suffit de lire ma chronique sur ‘’Little Bird’’, le premier roman de la série.

 

Lucian Conally, l’ancien shérif et mentor de Walt Longmire, tient dans cette nouvelle enquête un rôle important. Un nouvel adjoint surnommé ‘’Sancho’’ y fait sa première apparition.


LuciJohnson2.jpgan appelle Walt pour lui annoncer le décès d’une pensionnaire de la maison de retraite et lui demande, comme une fave ur,  de faire effectuer une autopsie même si tout le monde pense à une mort naturelle. 


Il lui dévoile que cette femme fut, 50 ans plus tôt, son épouse pendant quelques heures, avant que sa famille ne fasse annuler le mariage après l’avoir tabassé.

 

D’origine basque, Mari Baroja, a bien été empoisonnée et comme le gaz extrait de ses propriétés génèrent des millions, l’argent n’est certainement pas étranger à ce meurtre.

Ses deux filles jumelles, toutes deux avocates et la fille de son fils tué au Vietnam, paraissent les plus suspectes mais qu’est devenu le mari et père des trois enfants ; un mauvais mari et un mauvais père qui la battait, la trompait, trafiquait de l’alcool avec les indiens et a disparu soudainement il y a très longtemps.

 

Est-il encore vivant ?

Si oui, ses enfants hors mariage pourraient aussi prétendre à une partie de l’héritage. Walt, au fur et à mesure de ses recherches, en trouve au moins un et soupçonne l’ancien shérif d’avoir assassiné le mari et fait disparaitre son corps.  

 

Et puis Linda, la nièce qui vient d’ouvrir une boulangerie est agressée sauvagement.

 

Je ne vous en dirai pas plus afin d’éviter les justes remontrances de spoilage de mes lectrices assidues*.

*que je ne dénoncerai pas, en dépit de vos demandes répétées.


Entre la recherche de la vérité, les doutes sur son mentor, l’aide de son ami Henry Standing Bear et les petits malheurs que lui causent son chien toujours ‘’sans nom’’, Walt Longmire n’a pas beaucoup de temps pour répondre à l’intérêt que lui porte une jolie fonctionnaire de passage*. Heureusement, Vic, son adjointe au grand cœur et toujours aussi mal embouchée , et ‘’Sancho’’ le nouveau venu que l’on le croit mexicain mais qui, en fait, est d’origine basque et lui sert de traducteur, lui apporte une aide précieuse.

 * voir le bémol du Papou


Aussi bon que Little Bird ce qui n’est pas peu dire ! Le suivant s’intitule ‘’Un vieux truc indien’’ et sera lu très bientôt.

 

L'auteur laisse entendre que Lucian et Mari etc etc.., j'y avais pensé en me disant que non c'était trop fleur bleue... et bien si.

 

Le billet de Mâme Yue Yin est ici.

 

PS: Tiens ! Il n'y en a pas... de PS.

 

''Le camp des morts'' de Craig Jhonson aux éditions Gallmeister, 311 pages.

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 


Le bémol du Papou : J'aime beaucoup le personnage de Walt Longmire mais, dans sa relation manquée avec la jolie fonctionnaire, il agit plus comme un ado que comme un homme de 50 ans. Les hommes seraient-ils aussi cucul avec les femmes quelque soit leur âge ?

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 16:21

‘’On trouve toujours un petit bijou inattendu.’’

Prix Renaudot 2006


En écoutant cet auteur africain à la télévision, je me suis promis de le lire un jour. 

 

mabanckou1-copie-1.jpgLa couverture verte ayant attiré mon regard*, ce livre a atterri tout seul** dans ma pal lors d’une visite dans un de mes lieux de perdition habituels.

*et le titre aussi

**ou presque

 

D’abord, j’ai commencé ma lecture comme d’habitude, sans bruit, et puis je me suis mis à lire à voix haute* comme un conteur ou un griot le soir à la veillée, relatant cette légende qui affirme que chaque humain possède un double animal, pacifique ou nuisible, que les animaux sont aussi intelligents que les humains, qu’ils se parlent entre eux et que les baobabs peuvent les écouter.

*à déconseiller dans les transports en commun

 

Réfugié au pied d’un de ces arbres gigantesques, après la disparition brutale de Kibandi, son double humain, un porc-épic lui raconte leurs vies depuis leurs naissances jusqu’à l’évènement fatal qui a tout bouleversé.

 

Quand Kibandi eut dix ans, son père l’obligea à prendre une potion. C'est ainsi que les fils d'un méchant sorcier le deviennent à leur tour.

 

Pour que vous sachiez comment on peut arriver à être à deux endroits en même temps et utiliser une noix de palme pour échapper aux féticheurs, il vous faudra lire le livre.

 

Utilisant seulement des virgules comme ponctuation, Alain Mabanckou nous fait scander l’écriture comme on le fait pour la parole, permettant au conteur de respirer et au lecteur d’en faire autant. 

 

En fait, cette truculente fable philosophique et social n'est pas plus atroce que nos contes européens*, la différence tenant essentiellement aux us et coutumes.

* modifiés sans modération et sans scrupules pour ne pas effrayer les enfants

 

À lire pour rencontrer une certaine littérature d’Afrique et pour connaitre une toute petite partie des coutumes, de la vie sociale, des tabous, des mythes et du folklore.

 

PS : Alain Mabanckou a-t-il utilisé des légendes congolaises ou a-t-il inventé complètement celle-ci ?

PPS : Le Kikimundo ne doit pas être étranger à Alain Mabanckou, je n'en veux pour preuve que la lettre en fin de livre adressée à : Monsieur l'Escargot entêté, exécuteur testamentaire littéraire de Verre Cassé.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime

par Le Papou 

 

  ''Mémoires de porc-épic'' par Alain Mabanckou aux Points, 229 pages.

 

 

Le bémol du Papou : Certaines violences ne m'ont pas permis d'en faire un coup de coeur.

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