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Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.

Henry Miller

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Nouvautés dans ma PAL

Le dernier homme de Margaret Atwood

21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 18:01

harperlee.jpg

 

« Dans une petite ville de l’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche… »

 

 

Ce livre m’a rappelé une lecture faite il y a bien longtemps et dont j’ai malheureusement oublié le titre : l’histoire d’une petite fille d’un état du Sud, un peu garçon manqué comme Scout, qui vit pied nu et n’hésite pas à fréquenter des petits enfants noirs.


La petite Jean Louise dite Scout raconte trois années de son enfance, années charnières où son frère évolue vers l’adolescence, et où elle prend conscience de la ségrégation des noirs, des différences de statut au sein de la population blanche et de la relativité de la bonté ou la méchanceté chez les personnes adultes.

La première partie relate les aventures d’une enfant heureuse avec son frère, des peurs qu’ils se créent en se contant des histoires sur les voisins, entre leur père qui leur parle comme à des adultes et leur cuisinière noire qui essaie de leur donner une certaine éducation au milieu des gâteaux qu’elle leur cuisine.


Le procès est la base de la deuxième partie. Tom, un noir invalide, est accusé par une famille blanche, pauvre et vivant d’expédients, d’avoir violé et violenté la fille aînée. Le père de Scout est commis d’office pour défendre l’accusé. Le procès se déroule devant les yeux des enfants et malgré la démonstration de son avocat que Tom n’a pu infliger les blessures, il est condamné à mort.

L’injustice va surtout modifier le comportement de Jem et amener Scout à se poser des questions auxquelles les adultes ont bien du mal à répondre.


Écrit avec beaucoup d’humour et parfois de drôleries, j’ai tourné les pages avec facilité, revenant même sur certains passages que j’appréciais particulièrement.


Le roman se passe au moment de la grande récession des années 30. Certains élus refusent que la théorie de l’évolution fasse partie du programme scolaire des enfants.

Écrit au début des années 60, la ségrégation n’a pas encore évolué, surtout dans les États du Sud comme l’Alabama.

Mais le monde a-t-il vraiment changé dans cette ceinture sudiste ? Cette théorie de l’évolution, contraire aux écritures de la bible est encore largement décriée. Et la séparation entre Blancs et Noirs existe toujours sous des formes plus insidieuses.

J’ai profondément aimé « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » et je trouve bien regrettable que Nell Harper Lee n’aie écrit aucun autre roman.

 

Les avis de Bob, Kali, Picwick, Tamara et Papillon

 

* médiocre ** bon *** très bon **** coup de coeur

par Le Papou

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 23:00

vendettaEn général, après quelques chapitres, je jette quelques idées sur un brouillon pour me souvenir exactement de l’histoire et de mes sentiments initiaux.

Je vous  donne ce que j’avais écrit même mes sentiments sont beaucoup plus partagés à la fin de cette lecture.

 

"Attiré par la couverture et par son prix « des libraires du Québec 2009 », j’ai eu, au début, beaucoup de mal à accepter l’écriture à tiroirs, tarabiscotée presque incompréhensible, au point d’envisager de reposer ce livre et de passer à autre chose.

J’ai un peu (beaucoup) de mal avec les phrases qui n’en finissent plus, celles où à la fin on ne se rappelle plus du début, vous voulez un exemple :


À travers des rues misérables, à travers des allées enfumées où l’odeur âcre de l’alcool brut flotte comme le fantôme de quelque été depuis longtemps évanoui; devant ces devantures cabossées sur lesquelles des copeaux de plâtre et des torsades de peinture sale aux couleurs de mardi gras se détachent telles des dents cassées et des feuilles d’automne; passant parmi la lie de l’humanité qui se rassemble ici et là au milieu des bouteilles enveloppées dans du papier brun et des feux dans des bidons d’acier, cherchant à profiter de la maigre générosité humaine là où elle se manifeste, partageant la bonne humeur et une piquette infâme, sur les trottoirs de ce district…


Ouf ! Et ça, c’est la première phrase du livre et les … sont de l’auteur, pas de moi. je comprend qu'il s'agit d'une description mais je cherche bêtement le sujet, le verbe et je ne trouve à la suite des ...


Chalmette, ici à la Nouvelle-Orléans."

 

Ceci étant dit, le début n’a rien à voir avec l’histoire que l’on pourrait intituler « confessions d’un tueur psychopathe de la mafia »

La fille du gouverneur de la Louisiane est enlevée et son chauffeur, garde du corps, est retrouvé dans un coffre de voiture, massacré et le cœur arraché.

Le roman commence enfin quand l’auteur du rapt, un homme âgé,désire rencontrer un obscur fonctionnaire fédéral, chargé de la lutte contre le crime organisé, et seulement lui, sinon la jeune fille mourra.

 

Ce livre est aussi un intéressant plongeon dans l’histoire des États-Unis, de Cuba et de la mafia de ces 60 dernières années et des ramifications qui les reliaient les uns aux autres. L'auteur a effectué un énorme travail de recherche, mélangeant des faits avérés et des suppositions qu'il affirme comme certaines, comme la mort de Marylin Monroe mentionné comme un meurtre

 

La suite du roman est le récit de tous les assassinats de cet homme, depuis son premier à 16 ans, pour voler une encyclopédie.

Issue d’une famille pauvre de la Louisiane, dont le père, alcoolique et bagarreur a tué sa mère, il devient un tueur attitré d’une des sous-familles de la mafia, et raconte en détail chaque meurtre qu’il a pu commettre.

Ray Hartmann, le fonctionnaire, de son côté, a des problèmes avec son épouse et essaie de sauver son couple et de conserver l’amour de sa fille. Malheureusement, bloqué en Louisiane, il ne peut tenir une de ses promesses et risque de perdre sa famille.

 

Tout au long du livre une question me taraudait le cerveau : Que veut  le tueur en contrepartie de sa confession ?

 

Il y en a d'autres bien sur:

La fille du gouverneur sera-t-elle sauvée ?


Hartmann sauvera-t-il son couple  ?

Pourquoi le tueur l’a-t-il choisi ?


Finalement le déroulement de l’histoire est intéressant et la conclusion surprenante ( j’avais trouvé une partie de l’énigme) quoiqu’un peu tirée par les cheveux; ou bien tous les agents du FBI sont des nuls ou bien l’auteur ne les aime pas.


Mais je n’aime toujours pas les phrases qui ….

 

Cuné a aimé,

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 14:58

connelly1.jpg

Début de la 4ème de couverture

« Une jeune femme blonde vient d’être découverte, coulée dans le béton. Quatre ans après l’enquête sur les meurtres du « Dollmaker », l’inspecteur Harry Bosch est traduit en justice.

Une avocate arriviste et teigneuse L’accuse d’avoir tué un innocent… »

 

 

 

 

Après deux romans sélénites, je me sentais le besoin de revenir sur notre bonne vieille terre, avec les humains, leurs défauts et leurs turpitudes.

C’était une re-lecture, quand on aime on ne compte pas, n’est-ce pas ? Et je suis capable de le

re-re-lire et de l’apprécier encore, et non je ne suis pas encore atteint d’Alzheimer, eh oui! je connais la fin ! So what ! comme on dit en grand-breton.

La Blonde en Béton est un des meilleurs Connelly, une histoire pourtant simple mais que vous ne lâchez qu’à la dernière page.

Bosch a tué le « Dollmaker » (le fabriquant de poupée), tueur en série surnommé ainsi car il maquillait outrageusement ses victimes, toutes impliquées, d’une manière ou d’une autre, dans le milieu du sexe.

Plusieurs années plus tard, alors qu’il est poursuivi par la veuve du tueur pour des dommages et intérêts, la police reçoit une lettre, indiquant où se trouve un nouveau corps et, laissant entendre que le Dollmaker est toujours vivant.

Au fur et à mesure du procès, où l’avocate de la partie civile le malmène, et des nouvelles investigations, Harry se pose de plus en plus de questions sur ce qui s’est passé quatre ans plus tôt, tout en étant absolument persuadé qu’il a bien abattu un tueur.

La disparition de cette nouvelle victime ne datant que de deux ans, soit notre inspecteur s’est trompé soit un nouveau tueur copie le Dollmaker, mais comment aurait-il eu certaines informations, restées confidentielles ?

Et puis, s’il s’agit d’un tueur en série, il doit y avoir d’autres cadavres dans Los Angeles depuis deux ans.

Une nouvelle équipe de policiers est formée pour cette enquête, Harry en fait partie quand il n’est pas au tribunal pour se défendre.

Il y a du suspens, il y a même de la comédie, il y a de l’amour et bien entendu il y a de la violence.

Il y a aussi des erreurs comme dans toute enquête, mais après deux candidats meurtriers possibles, Harry trouvera le « Disciple »,  malheureusement après que celui-ci ai fait une nouvelle victime.

Dans ce roman, Michael Connelly nous donne aussi quelques informations intéressantes sur l’enfance de l’inspecteur Hyeronimus Bosch.

A savourer sans modération!

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 00:43

naila1.jpg

La légende :

Filles de Lune : D’après une légende qui remonte à des temps immémoriaux, régnera sur la Terre des Anciens, celui ou celle qui parviendra à retrouver les trônes mythiques de Darius Le Sage et de son ennemi juré, le sorcier Ulphydius. Depuis plus de sept siècles, les aspirants au pouvoir sont nombreux et s’affrontent sans relâche. Toutefois, seule une Fille de Lune de la lignée maudite pourrait redresser les torts causés par ses aïeules, responsables de ces luttes sans merci que se livrent des peuples autrefois pacifiques. Mais les descendantes de cette lignée sont toutes disparues, du moins semble-t-il…

 

Début de la 4ème de couverture :

« A vingt-cinq ans, la vie de Naïla bascule. Sous le choc d’un double deuil, elle accepte d’aider sa tante à rénover la maison familiale. Voilà donc la jeune femme de retour dans ce petit village en bordure du Saint-Laurent, où les innombrables souvenirs de vacances devraient lui apporter du réconfort… »


Décidément je suis sur la lune, pas dans le sens d’être perdu dans mes pensées ni dans celui de vagabonder sur notre satellite mais après Mercy Thompson et ses loups-garous qui adorent ce satellite et hurlent les nuits quand elle est pleine, me voici avec Naïla et les Filles de Lune.


Dans un petit village du Québec au joli nom de Saint-Joseph-de-la-Rive, Naïla essaie d’oublier la mort de sa fille et de son conjoint, en se lançant dans les rénovations de la maison ancestrale appartenant à sa tante Hilda, celle qui l’a élevé après la disparition de sa mère.

Dans un des sept mondes parallèles oubliés des humains depuis très longtemps, Maxandre, une très très vieille magicienne, aux origines elfiques, se sacrifie à la déesse Alana afin d’obtenir une descendance pour sa lignée.

Au grenier Naïla trouve un grand coffre fermé à clef.

Ce coffre et une mystérieuse cassette qu vont complètement changer sa vie.

Elle apprend coup sur coup que sa tante est en fait sa grand-mère, que sa mère n’est pas morte dans l’incendie d’un hôpital psychiatrique, qu’elle est une Fille de Lune, qu’elle peut lire des textes dans un langage inconnu, et qu’elle peut, comme sa mère, se rendre dans un monde parallèle.

Retrouvant le rocher qui, les jours de pleine lune, sert de passage entre les deux mondes, Naïla décide de faire le saut pour y retrouver sa mère?

Hilda lui raconte, pourtant, que les Filles de Lune ne mènent pas forcément « une vie de princesse dans ces terres de mystère. Ta mère a été recherchée, poursuivie et maltraitée … Tu dois aussi savoir que le temps ne se déroule peut-être pas de la même manière qu’ici … et… il y a la possibilité que tu ne survives pas à la traversée»

 

Malheureuse dans cette vie, Naïla fait le saut dans l’inconnu.


La moitié de ce premier tome est, en fait, une introduction pour la suite d’une série qui paraît intéressante, comme Harry Potter qui, dans le premier tome de ses aventures, apprend à connaître le monde de la magie en allant à l’école, Naïla découvre petit à petit des informations sur les mondes d’où sont originaires ses véritables parents.

J’aime beaucoup  ce premier tome, même si l’introduction est un peu longue, certains passages n’étant pas indispensables.

J’avais envie que l’aventure commence et je n’ai pas été déçu par la suite.

Parmi les sorciers, mutants, géants et elfes, (j’en oublie)  Naïla paraît bien démunie.

Dès son arrivée, elle est attaquée, battue, maltraitée et violée. Ce nouveau monde est beaucoup plus violent que celui d’où elle vient, de nombreuses forces essaient de prendre le contrôle de cette nouvelle Fille de Lune.

J’attends la suite avec impatience.

 

Les commentaires de Karine et ceux de Pimpi


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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 15:34

link

Briggs1.jpg« Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. »

 

 

Mercedes Thompson dite Mercy est garagiste dans le Montana, mais aussi un « changeur » c’est à dire qu’elle peut se changer en animal, en l’occurrence un coyote.

Dans ce roman, au milieu des humains ordinaires, vivent des loups-garous, des vampires, des sorcières, des gremlins, des changeurs et d’autres « faes » aux talents différents et souvent dangereux qui essaient de survivre en évitant de se faire remarquer.

Dans son village, son voisin est le chef de meute de tous les loups-garous de la région, l’un de ses amis est un vampire et son ancien patron un « forgeron »

N’écoutant que son bon cœur, elle vient en aide à un jeune vagabond, tout en sentant que c’est un jeune loup-garou. Pour l’aider, elle tue par accident un loup-garou qui ne fait pas parti de la meute de la région et doit demander de l’aide à son voisin.

Celui-ci recueille le jeune mais est, à son tour, attaqué et grièvement blessé, sa fille enlevée et le jeune tué.

 

Voulant sauver son voisin, trouver les assassins de son jeune protégé et récupérer la jeune fille enlevée, Mercy se retrouve au milieu de plusieurs meutes différentes de lycanthropes, un essaim de vampires, un forgeron gremlin et des mercenaires humains

Je ne suis pas un fan des histoires de vampires (Les romans d’Anne Rice me sont étrangers) ni des loups-garous, ni des gremlins. J’évite les films d’horreur ou d’angoisse, et Buffy m’a laissé complètement froid. Il n’y a pas longtemps, j’ai même du chercher ce qu’était la « bit lit » (pas fort!)

Je comprends par contre que certaines lectrices puisse aimer Mercy, elle est jeune, plus faible que la plupart des protagonistes, mais son intelligence lui permet de prendre le dessus sur les balourds mâles dont le machisme animal est un calque parfait de celui des humains.

J’aime par contre la référence aux légendes indiennes, au malin coyote.

J’ajouterai cependant que dans ces légendes, le coyote n’est pas un personnage bon et gentil, bien au contraire, il est malin dans le plus mauvais sens du terme.

Finalement j’ai passé un bon moment à me demander comment Mercy allait se sortir de cet imbroglio. N’est ce pas une des raisons pour aimer lire ?

 

Chroniques de Lecture nous dit ce qu'elle en pense

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 13:14

L'argent du monde est le 2ème tome de la série "Les gestionnaires de l'apocalypse"

 

  ...Pelletier2.jpg

« Pour l’inspecteur Théberge, tout débute avec la découverte, dans la voiture d’un gestionnaire, du corps totalement exsangue d’une danseuse de club. Or quelque temps plus tard, le milieu financier de Montréal est secoué par les décès, mort suspecte, suicide, assassinat, de plusieurs gestionnaires et par la « disparition » de 750 millions de dollars….. »

...


 

Le Consortium continue de sévir. Après les coups du sort qui l’ont obligé de se départir assez brutalement de sa filiale mondiale chargée de la collecte et de la contrebande d'organes du corps humains, ses dirigeants décident de s’attaquer au monde de l’argent en prenant le contrôle d’une PME québécoise comme cheval de Troie.

(La chair disparue)

 

L’Institut et ses agents savent que le consortium a toujours l’intention de regrouper les principaux groupes mafieux du monde entier et exercent une surveillance électronique des transferts de fonds à travers le monde.


Il va se heurter au Québec à une machination dont les tueuses sont des jeunes femmes regroupées au sein du « Spider Squad » et portent chacune le nom d’une des araignées parmi les plus mortelles.

Cette machination, dirigée par un escroc qui a déjà, plusieurs années auparavant, poussé son partenaire d’affaires au suicide, et par la chef du Spider Squad, aidés par des groupes de motards criminalisés, doit permettre de prendre le contrôle de la gestion de l’argent dans plusieurs pays.

 

Argent, drogue, sexe et assassinats, la suite de « La chair disparue » continue son sanguinolent voyage dans le monde interlope et montre comment par des moyens immoraux, chantage, meurtre, pressions familiales, on peut même prendre le contrôle de certains pays et de certaines organisations qui sont normalement hors de toute suspicion.

 

Je suis accroché et je veux connaître la suite malgré le foisonnement de personnages, principaux ou secondaires, malgré aussi l'amoncellement de morts subites souvent de façon sanglante et parfois très imaginatives. Car Jean-Jacques Pelletier en a de l'imagination pour faire mourir ses personnages. Le décès d'un dirigeant financier, malade du coeur, par absorbution importante et forcée de viagra pendant qu'une danseuse nue lui prodigue des attouchements érotiques en est un exemple.

 

Au fait: je continue à lister le nombre de personnages et de sociétés impliqués dans cette histoire.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 14:46

Hanff1.jpgRésumé de l'éditeur:

Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co, sise au 84 Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes...

 

Il parait que pour certains, c’est un livre culte.

Bon ! Cette petite phrase vous indique déjà que je n’en fait pas parti. Trop béotien, trop inculte pour ce petit roman épistolaire qui nous balance à la figure les noms d’un tas d’auteurs, de peintres ou de caricaturistes dont je n’ai jamais entendu parlé ou presque.

Il n’y a pas longtemps je me souviens avoir écrit que ce que j’aimais le plus comme roman « de l’aventure, de l’aventure et encore de l’aventure »

Point d’aventure dans ce livre et donc, comme lecteur, je suis frustré, ce qui n’a pas été le cas avec un autre bouquin épistolaire, « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » qui m’avait littéralement emballé. L'aventure n'est pas forcément faite de risques et de périls, mais doit comporter de l'imprévu ou du surprenant.

J’ai bien écrit comme lecteur, car comme socio-anthropo-ethnologue raté, j’ai pris un certain plaisir aux différences sociales et de tempéraments entre l’américaine Hélène Hanff et les « so british » membres de la librairie Marks and Co.

L’échange de lettres, entre 1949 et 1969, nous fait aussi un intéressant tableau des sociétés anglaises et américaines, et de leurs évolutions pendant les 20 années qui ont suivi la fin de la dernière guerre mondiale. Souvenirs! Souvenirs! Évolution que j’ai subie dans mon pays d’origine sans m’en rendre compte; c’est un des avantages de l’enfance.

Peu de lecteurs connaissent encore les restrictions qu’on subit les Européens à cette époque.


Petite anecdote perso : Il y a très, très longtemps, disons à l’époque de ce bouquin ce qui vous donne à peu près mon âge et je n’en dirai pas plus, j’ai travaillé avec un patron qui offrait aux secrétaires et aux standardistes, des bas de nylon américains, pour simplement connaître ce que ses clients pensaient. ( Je me souviens encore de vous, M. Gueule-en-or)


Eh oui! C’était au siècle dernier. Eh oui! Il y avait encore des secrétaires et des standardistes. Eh oui! Les femmes portaient des bas de nylon, (pas ces vulgaires collants) et même des bas à couture, couture qu’il fallait aligner bien droite à l’arrière de la jambe. Et devinez, à part son utilisation première, à quoi servaient les vernis à ongle ? (Le premier ou la première, de moins de 40 ans, qui trouve aura un petit cadeau, mais va falloir dévoiler votre âge)

Eh non! N’exagérez pas, ce n’était pas au Moyen-âge, c'était ...hier!

En conclusion, ce n’est donc pas un de mes livres cultes mais je l’ai trouvé intéressant et parfois amusant.


Ce qui est moins drôle; je pense à tous ces auteurs, dont parle Hélène Hanff, auteurs que je vais devoir lire pour être moins inculte, moi qui aimais bien me vautrer dans mon inculture avec délices.


Jean Yanne disait à cette époque : « Quand j’entend le mot « culture » je sors mon transistor »


PS pour les tout jeunes :

Transistor = premier appareil radio portatif (juste radio)

Jean Yanne (1933-2003) : humoriste caustique, animateur de radio, devenu bon comédien à la fin de sa vie.

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 22:39

Enfinenfterre5.jpg arrivés chez les Zelandonii, Ayla fait connaissance avec la famille proche de Jondalar, sa mère, son frère, chef de la neuvième caverne, sa jeune sœur et son beau-père. Avec tous, l’entente est rapide et bonne, ainsi  qu’avec la shaman qui fut l’amour de jeunesse de son amoureux.

 

 

La neuvième caverne est importante par le nombre de ses habitants ce qui oblige Ayla, à faire de gros efforts pour se souvenir de tout le monde.

Elle y rencontre aussi tout ce que les êtres humains peuvent offrir comme mesquineries ou méchancetés, la jalousie, l'envie, et la peur de l'Étranger ainsi que la paresse er l'alcoolisme.

La p résence des chevaux et du loup donne les mêmes effets, peur et réticence, qu’auprès des différentes tribus rencontrées pendant le voyage.

Ayla est enceinte et leur union avec Jondalar est prévue lors d’une cérémonie matrimoniale de la grande réunion d’été des Zélandonii. De son côté la principale shaman, surprise par ses connaissances et son pouvoir de guérisseuse souhaiterait qu’Ayla devienne une shaman elle-même, ce que notre héroïne ne souhaite pas.

C’est la fin des aventures d’Ayla qui aspire à devenir une femme, une épouse et une mère comme les autres.

 

Trouvera-t-elle enfin le bonheur ?

Reverra-t-elle son premier fils ?

Que deviendront ses animaux ?

 

Je vous laisse le soin de le découvrir.

 

Ce fut un réel plaisir de relire cette saga et de vivre les aventures d’Ayla depuis sa prime enfance jusqu’à arrivée dans le clan de la famille de son amant.

L’écriture est facile à lire, et comme dans toute bonne histoire, j’ai eu envie, à chaque chapitre, d’en connaître la suite.

 

Il  me reste un gros plaisir futur (et j'en salive d'avance), je sens que mon petit penchant à faire des listes va m’amener à relire la série pour noter toutes les plantes et leurs utilisations qu’elles soient alimentaires ou médicinales.

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 15:20

chair1.jpg

 

Il y a  quelques années j’ai commencé un livre de cet auteur et la sauce n’a pas pris sans trop savoir pourquoi.

L’hérit ier m’ayant signalé qu’il avait aimé, j’ai choisi le premier tome d’une série intitulée « les gestionnaires de l’apoc alypse » pour voir et … comprendre.

J’ai trouvé rapidement ce qui m’avaient rebuté. Jean-Jacques pelletier n’est pas un romancier que l’on peut lire par petits bouts.

 

 

Au ¾ de ce premier tome, j’ai repris la lecture depuis le début en prenant certaines notes.

Sur les premières 456 pages du livre qui en contient 656, le lecteur se trouve en face de 191 noms différents de personnes ou de sociétés, 44 personnes assassinées, 35 noms pour les gentils dont certains attribués aux même personnes, 24 méchants, 38 personnages divers ou secondaires, 7 policiers, 24 noms de sociétés ou d’agences et enfin l’un des gentils, suite à des malheurs horribles, présente 17 personnalités multiples. Cela représente un nouveau nom toutes les 2 ½ pages.

Quand la vie active ne laisse que quelques minutes chaque soir pour s’adonner à la passion de la lecture, on se perd complètement dans les méandres des intrigues. Mais voilà, depuis quelques temps je peux lire quand je veux, où je veux et sans interruption si je le désire.

Finalement j’aime bien, et je vous promets de continuer à tenir un compte à peu près exact des personnages de J.J.Pelletier dans cette série.

L’histoire en quelques lignes: Les différentes maffias se sont associées pour, entre autre, faire de la contrebande de parties du corps humain.

John Hurt, dont la famille a été complètement détruite, a développé un syndrome de personnalités multiples. Dirigé par Lady F et ses agents, il essaie de détruire ce consortium.

Enlèvements, meurtres, chantages et règlements de compte parsèment allègrement ce roman.

Des hommes sont prêts à tuer pour revendre des organes et d’autres sont prêts à payer pour les obtenir.

Écrit comme un journal, l’action évolue presque de minute en minute et passe d’un endroit à un autre. De temps en temps s’intercalent des minutes radiophoniques où des journalistes nous donnent des informations sur les évènements, c’est à dire, pas grand chose, amusant !

J’ai cru à cette histoire même si j’ai eu l’impression que l’auteur en a mis plus que le client en demande.

Mais la saga comprend 4 tomes aussi épais les uns que les autres, vais-je pouvoir aller jusqu’au bout ? Là est la question. 

 

Voir J'ai lu

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 15:04

papous

Ai-je déjà dit que j’étais un ethnologue refoulé ?

Ces papous dont le nom viendrait d’un gouverneur portugais des îles Moluques, qui étaient-ils ? (Moluques pas mollusques comme je l’ai lu la première fois)

 

 

L’intérieur de leur île est difficile d’accès, cernée par des marais, la cordillère montagneuse qui s’élève à plus de 5000 m est une barrière difficile pour atteindre les hauts plateaux.

Depuis le milieu du 16ème siècle, ceux qui habitaient le long du littoral étaient connus, mais ce n’est que vers 1930 que certaines tribus de l’intérieur eurent un premier contact avec des blancs, croyant qu’ils s’agissaient de leurs ancêtres morts qui revenaient.

 

On compare souvent la brutalité papoue à la douceur polynésienne, leurs deux bases de société sont bien différentes, hiérarchique à Tahiti, acéphale chez les Papous, mais tous étaient belliqueux et anthropophages.

 

Pendant 5 siècles, des puissances colonisatrices vont prendre le contrôle de l’île les unes après les autres ou en même temps. Portugais, qui l’appelèrent l’île aux Papous, Espagnols qui, trouvant une ressemblance avec les populations africaines de la Guinée, la nommèrent Nouvelle-Guinée, Hollandais, Anglais puis Australiens, Français (Dumont D’Urville), Allemands, tous en prirent possession au nom de leurs États respectifs.

Aujourd’hui elle est divisée en deux, l’un est indépendant sous le nom de Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’autre est encore sous domination indonésienne.

Les Papous vivent dans leur île depuis environ 40 000 ans, et seraient originaires d’Asie du sud-est. La population initiale, repoussée vers l’intérieur par une invasion d’Austronésiens en provenance de Taiwan,, parle encore  près de 1400 langues différentes alors que ceux du littoral parlent une langue micronésienne. L’anglais, le pidgin anglais et l’indonésien sont les langues de communication actuelles.

Les sociétés papoues sont complexes. N’ayant eu aucun contact avec le monde extérieur elles ont certainement peu évoluées au cours des millénaires et pourraient être très proches des coutumes de l’Homo Sapiens.

Ce petit livre nous donne quelques éléments des différentes sociétés papoues qui représentent plus d’un millier de clans, et qui, à cause des guerres incessantes, ont eu une évolution différente tant dans leurs langages que dans leurs coutumes.

Ainsi, selon une des mythologies papoues, les hommes volèrent le pouvoir aux femmes et continuent à empêcher qu’elles le reprennent.

Elles sont subordonnées matériellement, politiquement et symboliquement.

La terre étant un bien précieux, elles sont exclues de la propriété mais aussi de la détention et de l’usage des armes, de la chasse et de la guerre, des échanges commerciaux et de l’usage des objets sacrés.

Après mariage, elles s’installent chez leurs maris et une compensation est versée à sa famille d’origine sous la forme de biens, cochons, colliers, outils et plus récemment de l’argent.

Selon l’anthropologue Margaret Mead, la sexualité est quelque chose de mal et de honteux.

Nous vivons dans un monde soi-disant civilisé. L’argent, les idées, la religion et même parfois le territoire font que nous continuons allègrement à nous détruire. La guerre était aussi un état permanent chez les papous, preuve que depuis 40 000 ans l’homme ne s’est pas beaucoup amélioré.

De nombreux états continuent à traiter les femmes comme des esclaves, et à les martyriser pour que leur sexualité soit inexistante.

À lire et à méditer

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