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Le dernier homme de Margaret Atwood

23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 13:29

Suite de ma résolution du début de l’année : un Lady Agatha par mois.

En temps normal, arrivé à fin mars, mes résolutions ont pris le bord. J'admets que cette résolution ne transcende pas l'homme mais pour une fois que ça marche,, soyons généreux.


Christie5.jpgCelui de mars est une des enquêtes les plus connues de Poirot et certainement une des plus intéressantes et des plus complexes.

Pendant la dernière guerre, Hastings, évacué pour blessure, rencontre John Cavendish, une relation de jeunesse, qui l’invite au manoir de Styles, propriété familiale appartenant à la deuxième femme de son père.

 

Les enquêtes de Poirot sont souvent bâties sur un canevas identique. Un groupe de personnes dont les caractères nous sont distillés par petites touches, un ou plusieurs meurtres difficiles à résoudre, une réunion finale où notre détective belge fait part de ses déductions et dévoile le ou les meurtriers, rarement ceux auxquels on pensait.

 

À Styles sont réunis l’ex Mrs Cavendish nouvellement remariée avec un dénommé Alfred Inglethorp, ses beau-fils, John et Laurence Cavendish ainsi que Mary l’épouse de John, Cynthia une protégée de la maitresse du manoir, Mrs Howard, une dame de compagnie qui n’aime pas le nouvel époux ainsi que Dorcas, une femme de chambre.


Lors d’une visite au village, Hastings tombe sur son ami Hercule Poirot qui y séjourne avec quelques réfugiés belges.


Mrs Howard quitte définitivement le manoir après s’être fâchée avec Mrs Inglethorp au sujet de son nouveau mari. La nuit suivante,dans sa chambre fermée de l’intérieur, Mrs Inglethorp meurt, empoisonnée à la strychnine.

Tout semble accuser le mari qui finalement dévoile un alibi inattaquable et c’est John Cavendish qui est accusé du meurtre de sa belle-mère.


Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas spoiler dévoiler l’intrigue, sinon l’importance d’un testament, écrit le jour de la mort de Mrs Inglethorp  puis brûlé dans le foyer de sa chambre. Évènement qui dérange les petites cellules grises de notre célèbre détective.

 

Une excellente énigme, une solution impossible à trouver et beaucoup de personnages qui cachent quelque chose, le contraire aurait été surprenant.


 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou


Le bémol du Papou : ? Pas de bémol etc...

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:40

Roman Jeunesse

 

Mourlevat1.jpgLe vieux roi de ‘’Petite Terre’’ est mort. Comme tous les habitants, Aleks et Brisco, 10 ans, les jumeaux de Selma et Bron, vont sur la grande place pour lui rendre un dernier hommage. ‘’Petite Terre’’ est une île des contrées froides est un petit paradis ou l’immense bibliothèque est l’unique monument.

 

Seulement Brisco n’est pas le frère d’Aleks. Selma venait de donner naissance à ce dernier quand Brit, la sorcière lui a confié un autre nouveau-né dont la mère venait de mourir en couches.

Bien entendu, l’origine de Brisco va enclencher un certains nombres d’évènements dont son enlèvement par ‘’La Louve’’ et son emprisonnement sur ‘’Grande Terre’’, deux guerres dont une détruira ‘’Petite Terre’’ et l’autre engendrera le grand amour entre Aleks, enrôlé comme soldat et Lia, une habitante du ‘’Continent’’.

 

Le monde imaginaire de ces aventures pourrait se situer dans les mers boréales, si des éléphants et des girafes sauvages vivaient dans des régions aussi froides. L’hiver y est omniprésent, pas de printemps, pas d’été, on ne ressent aucune chaleur, on reste gelé tout au long de cette histoire, mais …

Pourquoi y mettre des éléphants et des girafes ?

 

C’est un roman ‘’jeunesse’’ où l’auteur aborde plusieurs sujets très sérieux : l’amour fraternel, les idéaux de l’enfance et leur trahison, la déshumanisation, l’ambivalence des sentiments, et même le grand amour ‘’coup de foudre’’ dans un milieu impossible, le tout sur fond de meurtres, de vengeance et de mégalomanie du pouvoir.

Mais…

Pourquoi des éléphants et des girafes ?


Un excellent roman animé par une belle écriture et une imagination débridée, parfois trop, une lecture plaisante que Brize, Audouchoc et Fashion ont adorée.

 

PS: Quelle belle couverture !

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 

 

Le bémol du Papou : Mais pourquoi des éléphants et des girafes ? 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 03:48

J’ai un petit penchant pour les histoires juridiques et le déroulement des procès, si possible avec quelques coups de théâtre.*

Les séries américaines nous ont familiarisés avec les cas importants de leur système judiciaire. Dans Verdict, Justin Peacock, lui, nous présente le quotidien des avocats ‘’commis d’office’’ et la multitude des dossiers de la petite délinquance qu'ils ont à peine le temps de traiter.

 

Peacock1.jpgSorti de la prestigieuse université de Columbia, Joël Devereaux a été embauché par un cabinet d’affaires prestigieux où les rétributions se calculent au nombre d’heures facturé aux clients.

Le jour où une de ses assistantes meurt d’une overdose, il est ‘’démissionné’’ et se retrouve six mois plus tard ''commis d’office'' à s’occuper de petits délinquants.

Parmi tous les cas médiocres dont s’occupent ces avocats, les procès importants et médiatiques sont rares.

Il se retrouve chargé d’assister une autre avocate pour défendre un trafiquant de drogues accusé d’avoir tenté de tuer un de ses concurrents et abattu un passant.

 

Le meurtre s'est déroulé dans un quartier afro-américain. Les trafiquants sont noirs mais le mort est blanc et la campagne des médias ne facilite pas le travail des avocats de l’accusé, reconnu par l’amie du blessé, elle-même toxicomane.

 

Dans le monde judiciaire, tous les participants, qu'ils soient prévenus, accusés ou témoins, mentent, délibérément, par principe ou par omission.

Pour assurer un procès équitable, le travail de Joël et Myrna est de vérifier qu’ils n’existent aucunes failles dans l’enquête policière ou dans l’accusation.

 

Dans un style réaliste exempt de toutes fioritures, nous suivons, pas à pas, leur travail, leurs enquêtes auprès des témoins et leurs rencontres avec leur client.

 

Les personnages sont étudiés avec justesse, leurs sentiments, leurs espoirs et leurs déceptions ainsi que leurs petites vies tristes loin des phares éblouissants des grands procès.

 

Un vrai sac d’embrouilles où la justice a bien du mal à trouver la vérité, mais, un bon roman qui se lit facilement et rapidement.

 

C'est la faute à Cuné si j'ai souhaité le lire.

 

* Le rapprochement entre théâtre et tribunal me sied bien.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 

Le bémol du Papou : Le coup de théâtre de la fin n’ était pas nécessaire car improbable dans un monde où les procureurs et avocats, sont rarement maltraités sauf ...dans les séries télévisuelles.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 16:21

- Les enfants de la terre, tome 6 -

Pour les trois ou quatre qui n'ont pas lu les cinq premiers tomes, vous pouvez trouver mes billets à la fin.

 

 

Ce sixième roman des aventures d’Ayla se décompose en trois parties.

 

Ma première réflexion après quelques chapitres se résumait ainsi :

‘’Plaisirs et déceptions’’.

(Mais oui, je suis capable d’une pensée complexe comprenant deux vocables.)

 

 Je trouvais la formule jolie, un peu Austenienne et proche de ce que je ressentais pendant le premier quart de cette lecture.

 

Auel6.jpgPlaisirs de retrouver le monde d’Ayla, Jondalar, Whittey et Loup.

Déceptions pour un texte compliqué avec une multitude de personnages, d’explications interminables sur leurs parentés ou leurs provenances et de nombreuses répétitions de leurs titres dont la longueur est directement proportionnelle à leur importance.

 

 ‘’ je suis Ayla, de la Neuvième Caverne de Zelandoni, Première parmi Ceux Qui Servent la Grande Terre Mère, compagne de Jondalar, Maître Tailleur de Silex et frère de Joharran, l’Homme Qui Commande la Neuvième Caverne des Zelandonii, anciennement fille du Foyer du Mammouth du Camp du Lion des Mamutoï, Choisie par l’Esprit du Lion des Cavernes, Protégée par l’Ours des Cavernes, amie des chevaux Whinney, Rapide et Grise, ainsi que de Loup, le chasseur à quatre pattes…’’

 

Cette présentation d’Ayla revenait à chaque nouvelle rencontre à laquelle s’ajoutaient celles des autres personnages .

 

À ce moment-là, je me suis dit laconiquement, car je pratique aussi cette langue, pourquoi écrire cette suite vingt ans après.

 

Et puis, je l’avoue humblement, la magie a encore opéré quand la foule de la neuvième caverne, clan comptant plusieurs centaines de membres, à fait place à un petit groupe voyageant vers le sud pour, entre autres, la visite initiatique d’Ayla de toutes les grottes sacrées des Zelandonii.

 

Cette deuxième partie, un voyage un peu monotone contient surtout de nombreuses descriptions trop détaillées des peintures rupestres, certes magnifiques mais répétitives. Aucun texte, si beau soit-il, ne peut rendre cette beauté et comme dirait Monsieur Paris Match, ''une photo vaut mille mots'', et là, pas de photos mais une litanie des mêmes mots , mammouths, aurochs, bisons, chevaux, rhinocéros  etc. et des trois mêmes couleurs, rouge, noir et parfois blanc.

Pourtant, j’ai retrouvé (partiellement) le plaisir des tomes précédents.

 

Et puis l’ethnologue, anthropologue et sociologue raté que je suis s’est régalé avec la troisième partie qui aborde avec délicatesse comment une société pouvait évoluer.*

Je ne sais pas si cela s’est vraiment passé comme l'écrit Jean Auel, ni à quel moment, ni si rapidement, mais c’est finement trouvé.

 

* De nos jours les évolutions sont tellement rapides que le début de l'une n'attend pas la fin de l'autre.

 

Le billet de Yue Yin,

 

Les billets du Papou, tome 1, tome 2, tome 3, tome 4 et tome 5.

 

Le bémol du Papou : Les problèmes de jalousie entre Ayla et Jondalar avait déjà fait l’objet de l'un des tomes précédents. Ce n’était pas nécessaire, une nouvelle fois, en les inversant .

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 16:31

Quand je ne connais pas un auteur aimé par certains blogueurs, j'ai l'impression de me mouler dans le Béotien que je suis (parfois). Je veux immédiatement combler ce vide qui m'empêche de vivre respirer.

Ça prend souvent du temps, soit que d'autres auteurs ont prééminence, soit que je ne trouve pas mon bonheur dans ma rurale bibliothèque.*

 

PrestonChild1.jpgEn détruisant de vieux immeubles New Yorkais, des ouvriers mettent à jour un sous-sol contenant 36 cadavres d’adolescents  assassinés dans les années 1830 et ayant subis une évulsion ablation chirurgicale identique.

 

Pendergast, du FBI de La Nouvelle Orléans, demande à l’anthropologue Nora Kelly du Muséum d’histoires naturelles d'examiner le site. Le riche promoteur du chantier, ami du maire, les éjecte avec l’aide de la police de New York, et fait disparaitre les corps et les indices.

Cette enquête, sur ce qui pourrait être un des premiers tueurs en série américain, n'intéresse pratiquement personne jusqu’à la découverte de nouveaux corps de jeunes femmes tuées et opérées exactement comme au siècle précédent.

 

A-t-on affaire à un imitateur ? Pas forcément, semble penser Pendergast.

 

Et là j’ai sursauté ! Un tueur âgé de 200 ans.

 

En général, je n’aime pas les mélanges inattendus. Le sucré salé, sauf exceptions, n’est pas ma tasse de thé. Je préfère les situations clairement annoncées. Là, je venais de passer d’une enquête policière banale à un roman de science-fiction ou à une histoire de vampire.

 

Avec une écriture très 19èeme siècle qui m’a fait penser à Gaston Leroux ou à Maurice Leblanc, les auteurs nous font découvrir le monde des chambres de curiosités, ancêtres de nos musées, qui présentaient à leur public aussi bien des artefacts de valeur que de banales escroqueries.

 

J’ai bien aimé cette partie ainsi que les visites et les recherches dans les archives du Muséum d’Histoire Naturel. L’enquête est intrigante mais, au fur et à mesure de la lecture, je savais ce qui allait se passer. J’ai alors compris  que je l’avais déjà lu et complètement oublié.*

 

En dehors du complexe et mystérieux Pendergast, les autres personnages, le journaliste narcissique, l’anthropologue obnubilée par ses recherches, le policier mal-aimé n’ont aucune profondeur.

 

Et puis, la fin n’en finissait pas de finir.

 

Le très beau billet de Yue Yin est ici et celui, aussi beau, de Pyrausta est .

 

* Ou bien c'est l'âge qui me décrépit ou bien cette série n'est pas mémorable, personnellement je préfère la deuxième proposition.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 

 

Le(s) bémol(s) du Papou :Que vient faire un agent du FBI de La Nouvelle Orléans à New York ?

Dans sa manière de ne rien dire et de tout trouver comme par enchantement, Pendergast serait-il le modèle du commissaire Adamsberg, l’attrait pour les femmes en moins ?

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:48

Je ne lis plus beaucoup de science-fictions. À une époque, j’adorais. Et puis j’ai trouvé que les auteurs redondaient dans la facilité, avec leurs éternels sentiments humains dans des pseudos situations science-fictionnelles.

Je ne trouvais plus de plaisir dans l’éternel combat entre le héros solitaire et Big Brother.

J’aurais souhaité des descriptions de sociétés nouvelles qui ne fussent pas le résultat d’apocalypses mais une évolution prévisible de notre planète ou bien des études de mondes inconnus aux confins de l’Univers.

 

Je dénonce : c’est la faute à Hécléa si celui-là m’a tenté.

 

Imaginons notre planète envahie par des aliens, style gros polypes argentés (surnommés haineusement les mille-pattes), qui prennent possession de vos enveloppes corporelles par une petite opération chirurgicale à la nuque. Ils se branchent sur vos cerveaux prenant le contrôle de vos pensées, de vos actions et possédant tous vos souvenirs pour finalement faire disparaitre votre personnalité.

 

Ils ne sont pas violents, plutôt doux et naïfs et envahissent les sociétés pour les ‘’améliorer’’. ils pensent que le monde des Terriens, violent et sanguinaire, a besoin d’eux.

 

 ‘’Nous ne sommes pas des profiteurs. Tout ce que nous prenons, nous le bonifions : les mondes, avec nous, sont en paix, en harmonie, embellis. Les humains étaient des brutes. Durant les quelques millénaires de leur règne, ils avaient mis au point une profusion écœurante de modes de torture… Les guerres avaient ravagé quasiment tous les continents…Il n’y avait pas d’équité dans la distribution des biens et des richesses. L’avidité humaine avait mis en péril tout l’écosystème de la planète. La violence et le meurtre faisait partie de la vie quotidienne…

Tout le monde doit admettre que la Terre se porte mieux depuis notre arrivée.’’

 

La vie continue mais votre mécanicien, votre instituteur et votre coiffeuse sont des aliens. Les policiers devenus inutiles dans un monde sans violence deviennent des ‘’traqueurs’’ d’humains non encore ‘’aliénisés’’.

 

Seulement  les extra-terrestres devraient mieux étudier l’Homme, ce solitaire, ce râleur individualiste, capable de s’autodétruire, mais prêt à se battre contre toute ingérence extérieure.

Les ‘’Âmes’’ de la planète Origine, plus habituées à coloniser des monde d’Ours, de Fleurs ou de Chauve-souris, ne l'ont pas fait.

 

Meyer1.jpgLorsque Vagabonde, une extra-terrestre au long périple interplanétaire, est ‘’symbiosée’’ à la forte personnalité de Mélanie, celle-ci ne disparait pas et les deux personnalités vont devoir coexister dans le même corps.

 

Par amour fraternel, pour Mélanie, et par peur d’une traqueuse, pour Vagabonde, elles vont rejoindre un groupe d’humains qui résistent. Certains veulent tuer le ‘’mille-pattes’’ et d’autres sauver l’humaine.

Cette complexité va s’accentuer quand deux hommes vont se trouver amoureux de la même femme mais pas de la même personnalité.

 

Tout ça pour vous dire que j’ai bien aimé. Des incohérences, bien sur, des incompréhensions et des questions sans réponse mais si ce n’est pas un coup de cœur ni même un 4 * cela reste bon 3* et une agréable lecture. J’en redemande ! 

 

PS: J'adore ma couverture qui heureusement n'a pas de bandeau.

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou


Le bémol du Papou : Une fin prévisible pour faire pleurer Mado, mais je ne vous dirai pas laquelle.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 15:38

Dans mon billet sur Tokyo blues du même auteur, j’avais noté qu’il s’agissait d'un deuxième tome.

 

Certains passages de sa première aventure livresque influant sur les actions du ''héros'', il m’a semblé nécessaire autant que judicieux de les lire, d’où une petite visite à la bibliothèque.

 

Eisler2ejpg.jpgLe tueur fonctionnaire, John Rain, recherche un DVD qui appartenait à sa dernière victime, un sous-ministre des travaux publics. Disque que recherchent aussi un journaliste, un chef de parti politique corrompu, la section japonaise de la CIA et la police. Que du ''beau monde'' !


N’ayant pas été retrouvé sur le cadavre, tout ce petit monde pense que sa fille Midori, une excellente pianiste de jazz, l'a récupéré.

 

Nous faisons donc connaissance avec Harry, génie de l’informatique et ami de Rain, Tatsu, le chef de la police japonaise, qui navigue entre son devoir et ses sentiments personnels, et de Midori dont Rain tombe immédiatement amoureux, personnages récurrents dans le deuxième tome.

 

L'auteur nous dévoile aussi les détails du passé militaire de Rain au Vietnam et les évènements qui l'ont amené à ce métier insolite.

 

Barry Eisler nous présente un Japon corrompu où l’élite politique est gangrenée par le chantage, l’argent et le meurtre et où les medias, craintifs, sont incapables de dénoncer les malversations.

 

Assassinats, trahisons et chantages, violences, amour et amitié font un mélange assez explosif et ma foi pas désagréable du tout.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 

Le bémol du Papou : Ce n’est certes pas le Japon de mes rêves.

 


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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 13:40

Quelque part, j’avais lu ''comique'' ou ''humoristique'', je ne sais plus. Je n'ai pas noté chez qui. Que le diable me patafiole et que celui, plus certainement, celle que j'ai oublié de noter, me jette la pierre, ponce, si possible, la pierre.

 

Il m'a semblé que, dans cette période hivernale froide et neigeuse, une lecture de ce genre pourrait amener un léger rayon de soleil dans mes longues journées grises et monotones.


En effet, ce fut drôle dans tous les sens du terme.

 

Safier1.jpgKim Lange est une star de la télévision allemande qui doit se rendre à Berlin pour recevoir le prix de la meilleure présentatrice d’émissions d’information.

Mariée, mère d’une petite Lilly de 5 ans et complètement ''accro'' à son boulot. elle sent vaguement que son ménage part à vau-l’eau, mais, c'est bien connu, toute gloire occulte toute raison.


Après la remise de son prix, au porte de la félicité, fière de la reconnaissance de ses pairs, elle monte sur le toit de l’immeuble et... meurt, frappée par un météorite russe et,... se réincarne... en… fourmi.

(il me restait quelques (...) inutilisés)


Dans son nouveau monde se mêlent les réincarnés conscients de leurs anciennes existences et les autres bestioles, des vraies sans mémoire ou des réincarnés qui ont dû oublier.

 

 

Kim, elle, se souvient de tout. Sa volonté de revoir sa fille et surtout de briser le nouveau couple de son ex-mari et de son ex-meilleure amie, devient le fil d'Ariane* de ce roman.


Outre Bouddha, chargé des réincarnations des bouddhistes etmais aussi, accessoirement, des athées, nous croisons Casanova qui depuis deux cents ans se réincarne régulièrement en fourmi et, très rapidement, Napoléon en doryphore.


Pour progresser vers le Nirvana il faut obtenir du bon karma en effectuant de bonnes actions, pas facile pour une minuscule fourmi.

 

Nous la suivons dans ses diverses réincarnations, de fourmi en cochon d’Inde, de doryphore en vache, de ver de terre en écureuil pour terminer provisoirement en chien et devenir, enfin, le compagnon de sa petite fille.

 

Mais le voyage ne s’arrête pas là et pour la conclusion il vous faudra lire cette histoire jubilatoire.

 

Certains romans laissent facilement deviner leur fin, d’autres nous surprennent ou nous mécontentent car ce n’est pas celle qu’on souhaitait mais là je me suis demandé, tout au long de cette lecture, comment l’auteur allait se sortir du labyrinthe où il avait jeté son héroïne.*

 

La fin estLa fin m'a... (tut!tut!) je ne vous parlerai pas de la fin, pour éviter les remontrances légitimes d’une certaine Héritière et parce que je n'ai presque plus de (...).

 

PS: J'adore la couverture.

 

* Labyrinthe, Ariane : je m'étonnerai toujours.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 


Le bémol du Papou : La fin ne ...(chut!)

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 13:58

Ceux qui jettent un œil sur ce blog  savent que j’aime bien les romans d’Anne Perry.

En général, ils se passent dans un monde bien policé, où même la noirceur des scélérats est contrebalancée par une certaine éducation.

Certes on frôle, par moment, la populace mais on s’y insère rarement.

 

Voici un roman beaucoup plus noir qui se situe à la même époque, en grande partie au milieu du peuple même si la haute société et les fonctionnaires n’y sont pas épargnés.

Pepper1.jpgNous sommes dans la première moitié du 19ème siècle, Newgate est une immonde prison de Londres, et Pyke fait partie des Bow Street Runner, un service de police dont les membres, souvent peu recommandables, funambulent* entre la loi et les délits.

 

Trop c’est trop, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers de petites guerres de fonctionnaires, (certains favorables à la création d’une véritable police, d’autres ne voulant pas perdre leurs privilèges), de massacres entre catholiques et protestants, ou entre irlandais et anglais (ce qui est un peu la même chose), de luttes sanglantes entre fermiers exploités à outrance et propriétaires terriens sans scrupule.

 

Je vais vous avouer, qu’après avoir refermé le livre, je me suis demandé pourquoi le dénommé Pyke était mêlé à cette affaire, accusé de l’assassinat de sa petite amie, condamné à mort, évadé, et n’hésitant pas à tuer, tel Batman, ceux qui se mettent en travers de sa route.

 

Le dernier chapitre m’a troublé pour au moins deux raisons :

Une fin, trop rose ‘’barbe à papa’’ alors que le roman est plutôt noir charbon ou rouge sang et en plus, impossible à deviner… ou finalement pas très claire… ou bien je n’ai pas toutcompris.

 

Ceux qui souhaiteraient vivre au siècle de Jane devraient se rappeler que plus des trois-quarts de la population crevaient de faim, de maladie, de froid et de mauvais traitements, sans compter les épidémies et les incendies incontrolables.

 

*Petit clin d’œil au Baudet.

 

L'avis d'Yspaddaden qui m'a donné l'envie de le lire.

 

PS: Désolé, ce texte ne devait pas être publié en l'état, mais mon doigt a cliqué sur le mauvais bouton...Tant pis ! Et pas de bémol (snif)

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 14:17

Voici ma lecture ''Christieniène'' de février pour satisfaire ma seule résolution de l'année : un Agatha chaque mois.


Il y a quelques années, en chinant chez un bouquiniste, je suis tombé nez à ‘’dos’’ sur une série de 18 volumes, édités en 1976 comprenant deux titres par volume.

En janvier pour ma première rencontre avec Tupence et Tommy,  j’avais pris l'un d'entre eux. Pour ne pas m’égaré, voici l’autre roman de ce volume, un Poirot paru en 1940.

 

Christie4.jpgLa santé de Tante Laura se détériore. Ses neveux, Élinor et Roddy, aucun lien de sang, se sont promis l’un à l’autre et se précipitent à son chevet lorsqu’ils reçoivent une lettre anonyme dénonçant les manigances d’une personne pour s’approprier ‘’leur’’ héritage.

Outre les infirmières, ils y retrouvent la fille du gardien, Mary, que la tante a aidé dans ses études.

Ébloui pas la beauté de cette jeune femme, Roddy rompt avec Elinor et la nuit suivante, la Tante décède, intestat. Seule, sa descendante directe, Elinor hérite.


Quelques jours plus tard, Mary meurt empoisonnée en présence d’Elinor et de l’infirmière. Elinor est accusée de deux assassinats lorsqu'on trouve le même poison après l’exhumation du corps de sa tante.

 

Poirot est chargé par le médecin, tombé amoureux de la jeune accusée, de prouver son innocence alors que tout l’accuse.

Excellente histoire à la Agatha Christie ou l’assassin est en général une personne  hors de tout soupçon mais attention…pas toujours.


Mon seul problème est qu’avec Lady Agatha, j’élimine ceux qui ont des raisons et cherche ceux qui n’en ont pas.

Il me restait deux possibilités jusqu’à ce que j’active, moi aussi, mes petites cellules grises et m’aperçoive que, depuis l’assassinat de la jeune fille, il n’en restait qu’une mais je ne voyais paas pourquoi, jusqu’à l’explication finale. 

 

Honnêtement depuis le début de ce roman, j’aurai baffé la nièce et le neveu, tant leur outrecuidance, leur stupidité, leur inconscience et leur bêtise me les ont rendus odieux.

 

PS: La couverture ne ressemble pas à celle de mon bouquin qui est bleu roi avec des lettres en or... enfin dorées.

 

 

*ouais ** bon *** très bon **** j'aime  

par Le Papou

 

 

Le bémol du Papou : Je vous ai déjà dit, pas de bémol pour Madame Christie même si des fois…certains personnages sont fatigants, une question d'époque, je suppose.

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